La semaine dernière, mon amoureux est rentré de voyage d’affaires en ayant terminé la lecture de mon Tome 4 de Terra Incognita. Sébastien est mon premier lecteur.
À chaque fois qu’il termine un de mes manuscrits, je deviens comme une petite fille qui revient de camps de vacances! J’ai soudainement trop de choses à raconter! L’écriture se fait en solitaire, et s’il va m’arriver en cours de route de parler de certains blocages ou embuches, la majorité de ma journée de travail reste embouteillée à l’intérieur de mon cerveau… jusqu’à ce que Sébastien en lise le résultat!
Je lui parle alors des changements parvenus en cours de route, des problèmes rencontrés avec certains personnages, des choix narratifs, et des scènes dont j’ai eu le plus de plaisir à écrire. Il me questionne sur certains passages, cite les scènes où j’ai réussi à le surprendre, d’autres où il m’a bien reconnu. On parle des personnages comme si c’étaient nos amis de longue date et qu’on analysait les dernières nouvelles reçues!
Évidemment, le premier lecteur a aussi de grandes utilités, comme de pouvoir identifier les problèmes de compréhension, les absences, les raccords qui se sont fait dans ma tête mais pas sur le papier, et milles autres améliorations du manuscrit pour lesquelles je suis pleinement reconnaissante. Mais le véritable plaisir d’avoir un premier lecteur est dans le partage! C’est aussi pourquoi je n’échangerais le mien pour rien au monde!
Comme je vis la même relation avec mon Vincent, je te comprends à 100%! 🙂 Maudit qu’ils nous font du bien ces premiers lecteurs! 🙂
@Gen: J’ai vu dans un billet récent que tu faisais également la même chose avec une amie qui écrit! Ça aussi ça doit être super, puisqu’en plus, vous vivez des choses semblables, et que la relation de auteur-lecteur est réciproque.
@Annie : En effet, Isa me sert également de première lectrice. C’est un peu plus de boulot que la relation à sens unique avec mon amoureux par contre : je dois lui rendre la pareille. Mais oui, c’est hyper enrichissant! 🙂