Note : Dernier billet jusqu’à la fin juillet!
Les vacances scolaires commencent cette semaine, et avec elles s’annonce un grand arrêt d’écriture pour moi. Je ne le cache pas, une des raisons de mon choix de carrière est la facilité avec laquelle je peux concilier famille et travail. Alors, cet été, j’ai donné congé de camps de jour à tout le monde.
Il fut un temps où ce large pan de temps avec mes enfants m’angoissait. Geneviève Petterson résume bien l’état d’esprit dans sa chronique de châtelaine :
« J’ai peur de passer deux mois avec mes filles. Pas une grosse peur là. Une petite peur de rien du tout dissimulée au travers du plaisir anticipé. J’ai peur de manquer de patience, de trouver le temps long, de ne pas savoir comment les divertir assez. » Geneviève Petterson, Châtelaine.
Mais d’un été à l’autre, l’angoisse à disparu pour laisser la place au pur plaisir d’être avec mes enfants. La véritable difficulté de mes étés de mère à temps plein n’est pas là, mais bien dans l’absence d’écriture.
Deux mois sans écrire.
J’ai longtemps ri des auteurs qui disaient avoir « besoin » d’écrire. Je suis suffisamment paresseuse pour que, chaque jour, m’asseoir devant mon ordinateur soit un effort plutôt qu’un grand élan irrésistible. Pourtant, je l’ai remarqué avec le temps : lorsque je reste trop longtemps loin de mes manuscrits, mon humeur en souffre.
Avec le temps, les enfants grandiront et l’été ne sera plus qu’un agréable ralentissement plutôt qu’un arrêt. Mais en attendant, je range mon chapeau d’auteur au placard. Je mets mon écriture en jachère… après tout, c’est supposé être bon pour la fertilité!
Ouf! Deux mois, c’est long! Je te comprends de ne pas avoir envie de mettre tes enfants au camp de jour, mais je sens qu’à ta place, je leur paierais ptêt une petite semaine ou alors une sortie d’une journée, histoire de pouvoir écrire. :p
@Gen: Je vais être sauvée par des séances d’écriture en direct chez Monet et chez Paulines au mois d’août!
Ici, c’est le contraire. Mes enfants ont quitté la maison et je profite de l’été pour écrire.
@André: Un jour!!! Ça me fera deux mois par année de plus pour écrire! J’ose à peine l’imaginer!