Dans un billet sur son blogue, Dominique Bellavance blâme le haut taux d’analphabètes au Québec pour les faibles ventes de livres.
Allez le lire, je vous attends.
J’allais lui répliquer par des statistiques superbement encourageantes d’une étude menée par le ministère du Patrimoine Canadien il y a quelques années, et selon laquelle « près de 9 Canadiens sur 10 (87 p. 100) ont indiqué avoir lu au moins un livre pour se détendre au cours des 12 mois précédant cette étude et que la moitié (54 p. 100) lit tous les jours ou presque »
Ces chiffres semblaient contredire complètement ceux cités par Dominique, et je pensais arriver avec mon flambeau d’optimisme pour dire que la situation n’était pas aussi déprimante que ça! C’est alors que je suis tombée, dans ce même résumé d’étude, sur un paragraphe parlant plus particulièrement du Québec :
« Les taux de lecture au Québec sont les plus faibles qui ont été mesurés au Canada. Selon l’étude du MPC, on estime que le pourcentage de Québécois qui lisent régulièrement des livres est maintenant de moins de la moitié (46 p. 100), et moins de 4 sur 10 (37 p. 100) lisent principalement des ouvrages littéraires (alors que ce pourcentage varie de 43 à 48 p. 100 ailleurs). Les taux de lecture chez les Québécois semblent être à la baisse, particulièrement chez les francophones. »
Ouch! Déprimant!
La prochaine fois sera la bonne, Annie 😉
Mais je ne demande rien de mieux qu’on me contredise. Surtout pour des statistiques déprimantes comme celles-là.
Il me semble pourtant que l’achalandage augmente dans les librairies que je fréquente…
@Bohemond: Ça peut être une question de quartier! Peut-être que le tien est en plein essort culturel! Remaque, mon éditrice aussi dit qu’elle vend de plus en plus, mais là encore, ça peut être une question d’essort de l’entreprise.