Point de saturation et jonglage!

 

Photo de Dani Alvarez prise sur FlickrDans mon billet sur les trois manières de vivre de l’écriture, les deux aspects les plus contrôlables sont la super-productivité et les animations scolaires. Le problème, c’est que le temps n’étant pas une matière élastique, le deuxième peut nuire au premier s’il n’est pas bien dosé.

Jusqu’ici, j’ai toujours accepté toutes les animations scolaires qui m’étaient offertes, mais ce printemps, je suis à quelques animations près d’atteindre le point de saturation, soit celui à partir duquel je n’ai plus suffisamment de temps pour écrire. J’avais déjà entendu des auteurs dire que leur année était remplie, et me demande à chaque fois ce que ça veut dire. Est-ce qu’ils iront dans des écoles 5 jours par semaine durant quelques mois choisis pour se concentrer sur l’écriture après? Est-ce qu’ils n’en font que les lundis?

En l’absence de manière officielle de faire, j’ai inventé mes propres règles!

J’ai donc décidé de me garder 2 jours d’écriture par semaine, histoire d’avancer mes manuscrits de manière régulière. Selon les pédagogiques et autre rendez-vous important, ça me laisse une ou deux journées/semaine pour les animations (ma petite dernière n’a jamais de garderie les lundis, mes semaines n’ont donc que 4 jours de travail), au delà desquels je devrai refuser.

Je n’ai pas encore eu besoins de refuser une animation, mais mon calendrier s’est retrouvé presque plein de la mi-mars à la mi-mai (il reste une place, avis aux intéressés!) À date, la balance entre les deux marche bien. Je ne panique pas pour l’avancement de mon manuscrit, je ne me tanne pas de rencontrer des jeunes dans les écoles, et je réussis à être présente auprès des enfants lorsqu’ils en ont besoins. Fiouf!

C’est de la conciliation travail-travail-famille!

 

3 réflexions sur « Point de saturation et jonglage! »

  1. Effectivement pas toujours évident la question des animations. Surtout que des fois, avec le transport, ça fait des journées longues en maudit.

    Par contre, je pense que c’est surtout un problème pour les auteurs dont le public est au primaire. Au secondaire, il y a moins d’invité par année.

  2. La vie d’auteur n’est que frustrations 😉 Jongler avec l’horaire de boulot, c’est demander des congés pour les rencontres scolaires et les salons du livre. Trouver du temps pour écrire, c’est quand les enfants dorment ou que Mamie les prend pour une heure ou deux.

    Dormir, c’est le moment… ah pis non, dormir, ça n’existe pas, car même les rêves, c’est du travail d’écriture 😉

  3. @Mathieu: j’ai toujours beaucoup admiré ceux qui réussissent à écrire malgré un travail à temps plein. Je sais que c’est une réussite qui ne s’acquiert qu’à grand coûts et sacrifices. Le jonglage devient alors encore plus compliqué (travail-travail-travail-famille?)

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