Dans les derniers mois, j’ai eu droit à des recommandations de lectures de deux véritables expertes en littérature jeunesse, soit Sophie Gagnon (de Sophielit.ca) et Catherine Chiasson (de la librairie Le Renard Perché). Les deux ont des goûts impeccables et connaissent mes préférences, j’ai donc eu le plaisir de lire plusieurs livres jeunesse d’une qualité exceptionnelle les uns à la suite des autres. Les voici:
Vous direz : quelle chance, c’est merveilleux!
Il est vrai que lire un ou deux très bons livres est excellent pour l’inspiration et la motivation d’un auteur. On remarque que les personnages sont mieux bâtis que les nôtres ou encore que les mondes sont originaux et on se dit qu’on devrait faire attention à ces aspects pour notre prochain roman.
Mais en lire plusieurs, c’est angoissant. On se compare, on se dit soudain qu’on n’y arrivera jamais et le syndrome de l’imposteur, pourtant tenu efficacement à distance ces derniers temps, revient au galop!
C’est là que je suis rendue cette semaine, alors que je retravaille le deuxième tome de Les Abysses : j’angoisse de ne pas être à la hauteur des auteurs que je lis.
Ça se fait, vous pensez, demander des suggestions de mauvais livres? Il me semble que ça me ferait du bien!
Ça se fait pas publiquement, mais j’suis sûre qu’en privé tu peux en obtenir plein :p
(Cela dit, je comprends tes angoisses, misère. Éditer de très bons romans, c’est dur sur l’égo aussi. « Wow, je viens de régler un problème niaiseux que l’auteurice avait pas vu, mais dans un roman absolument sublime, dont j’aurais jamais eu l’idée. » On se sent petite mettons.)
@Gen: la bonne nouvelle c’est que, comme éditrice, tu as juste à piger dans ton énorme pile de manuscrits à lire pour avoir 9 chances sur 10 de filer mieux!!!
Ah ah ah ah… ouch. Oui.