Ça y est, j’ai terminé le manuscrit de Terre Promise. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai attendu qu’il soit terminé avant de l’envoyer à un éditeur. Pourquoi? Parce que j’ai envie de l’essayer en France.
Je m’explique.
Ça fait des années que j’espère qu’un de mes projets sorte du Québec. Chaque 31 décembre, lorsqu’on me demande ce que je souhaite pour la nouvelle année, c’est ma réponse. Or, pour ce que l’on appelle la « vente de droits » de manuscrit déjà publié au Québec, la chaîne est conçue pour que ce soit l’Éditeur qui s’en occupe. Il y a des exceptions, mais ça reste le chemin le plus fréquent. Même pour l’éditeur, qui est donc le mieux placé pour le faire, ce n’est pas chose facile. Alors, imaginez pour l’auteur.
Je crois que, pour l’auteur, il est plus facile de placer un manuscrit non-édité directement dans une maison française. C’est le pari que je prends avec Terre Promise. Je n’ai pas grand-chose à perdre de toute manière : je l’ai terminé trop tard pour qu’il soit publié ici à l’automne 2018. J’ai facilement jusqu’au mois de novembre pour le placer pour septembre 2019. Ça me donne quelques mois pour tenter le coup en France avant de le placer ici.
On m’a déjà averti que ça n’en valait pas la peine. Que les chiffres de ventes sont similaires, le milieu en crise, les droits d’auteurs moins élevés. Je m’en fou, je m’essaie quand même! C’est une envie, un item sur la liste à cocher des choses que je désire accomplir.
Une sorte de défi personnel.
Ce ne sera pas facile! Je m’essaie avec un manuscrit étrange, possiblement mon plus hermétique à ce jour, plus proche de la fable que de l’aventure. Surtout, je recommence à zéro, en autrice inconnue! Je n’ai ni réputation, ni contacts (ou si peu); rien qui me permettra d’être mise sur le dessus de la pile des manuscrits à lire.
En bas de la pile, en bas de l’échelle.
On verra bien!
Qui ne risque rien ne risque pas grand chose, comme on dit. Bonne chance!
Bonne chance… cela dit, quelques mois, ce sera ptêt trop court… À ce que j’ai compris, les délais de réponse sont pires qu’ici (surtout pour les inconnus).
Par contre, l’hermétisme n’est pas nécessairement un problème avec le public Français! lolol! (Ok, j’arrête de déconner… et je referme le enième mauvais livre de SF français que je ne terminerai pas… j’dois être juste malchanceuse! :p )
@Gen: La plupart de leurs sites disent que si on a pas de réponse à l’intérieur de 4 mois, c’est que c’est refusé, alors je devrais être bonne. (En espérant qu’ils disent vrai! Restons optimistes!).
Je ne lis pas beaucoup de SF, mais ça doit bien exister, de la bonne SF française! Je suis certaine que Sophielit ou Pierre-Alexandre pourraient te proposer quelque chose! À bien y penser, j’ai lu le recueil des dernières Utopiales, et j’ai adoré! Voici le lien:
http://www.editions-actusf.fr/anthologie/utopiales-2017
Déjà lu et bien aimé. 🙂 Mais 1- y’a pas que des Français, et 2- les Français, c’est en roman que (souvent mais pas toujours quand même) ils ne passent pas pour moi. Trop verbeux. En nouvelle, ça passe, mais en roman je me fatigue souvent quelque part vers le milieu.
Il n’y a pas plus important que de croire à nos rêves… 😉 Bonne chance !