Ceci est le dernier billet du dévoilement progressif du Gardien des soirs de bridge. La prochaine fois que je vous en parlerai, ce sera pour annoncer son arrivée en librairie.
Sous le divan as deux influences. La première est le film « The big Year » qui parle d’un concours d’observation d’oiseaux. La game designer que je suis avait été très impressionnée par ce concours dans lequel il était si facile de tricher. Les participants inscrivaient sur des fiches les différents types d’oiseaux rencontrés, et celui qui en avait rencontré le plus à la fin de l’année gagnait. Aucun arbitre ne validait les entrées. Bien souvent, lors de ces observations, le participant était seul. C’est à cause de ce film que l’enjeu des livres le Gardien des soirs de bridge est devenu un grand concours d’observation de Pestioles.
La deuxième influence est Roald Dahl. Ce grand auteur jeunesse britannique a beaucoup marqué mon enfance. Avec le livre Le bon gros géant, surtout, mais également avec ses sorcières et avec Mathilda. Ses livres sont des classiques qui ne vieillissent pas et plusieurs d’entre eux, comme mon gardien des soirs de bridge, présentent des enfants tout ce qu’il y a de plus normaux, qui rencontrent un élément de fantastique dans leur vie de tous les jours.
C’est à cause de Roald Dahl que le gardien des soirs de bridge est écrit au passé, mais, bien pire que ça, tout le long de l’écriture du Gardien des soirs de bridge, j’imaginais mon livre illustré par Quentin Blake, l’illustrateur fétiche de l’auteur.