Anecdote d’écriture

Ces temps-ci, je travaille trois manuscrits différents. Deux en direction littéraire (Limbo-cumulus chez Bayard et Mon moniteur est un gobelin chez La Bagnole) et un original en écriture (Le Nouveau).

C’est rare que j’alterne autant, moi qui suis plutôt linéaire dans mon écriture. Ce qui est drôle, c’est que ça me permet de comparer, et de repérer un peu mes penchants, mes habitudes.

Par exemple, dans mon livre sur les nuages, j’ai un chapitre qui termine ainsi:

« Il n’a jamais été aussi seul… Jusqu’à l’arrivée des bernaches. »

Dans Le Nouveau, j’en ai un qui se termine comme ça:

« Je ne saurai jamais si c’était une coïncidence, mais c’est le lendemain qu’est arrivé le premier faucon. »

Si un jour on me demande quels sont mes tics d’écriture, je pourrai répondre que j’adore annoncer l’arrivée d’oiseaux en fin de chapitre!

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