Au début de ce blogue, je dévoilais systématiquement les chiffres de mes différents revenus d’auteur (droits, pige, animations), histoire de lever un peu le voile sur ce sujet à la fois mystérieux et tabou. Une fois que j’ai commencé à en tirer quelque chose qui s’est mis à ressembler à un salaire, j’ai arrêté. Par pudeur, j’imagine. Dans les derniers jours, j’ai dû retracer mes revenus des dernières années pour un redressement d’impôts, et j’ai eu envie de vous en partager un bout!
Voici donc, en graphique, mes revenus de droits d’auteurs exclusivement (inclus : avances de droits, Copiebec et le DPP. Non inclus : prix, bourses, animations, pige et autre).
Premier constat : de manière générale, ça monte. Yé!!!
Deuxième constat : l’évolution n’est pas une ligne droite! Il y a des pics et des vallées.
Troisième constat : je connais la raison derrière chaque grand mouvement.
- Pic de 2013 : Victor Cordi a le vent dans les voiles
- Vallée de 2014 : faillite de La Courte Échelle
- Grande montée à partir de 2018 : Les Chroniques commencent à être étudiées en milieu scolaire
- Pic de 2019 : la publication de La Promesse du fleuve en France m’apporte une avance substantielle par rapport à ce que je reçois habituellement
C’est plutôt amusant, comme si le graphique racontait l’histoire des hauts et des bas de ma carrière.
Je ne sais pas comment conclure. Certains d’entre vous trouveront que c’est encourageant, d’autres que c’est dérisoire, selon vos propres visions du métier. J’imagine que ça prouve, d’un côté, que les auteurs jeunesse ne roulent pas sur l’or de manière générale, et de l’autre que, même sans faire les palmarès, on peut bâtir quelque chose… à condition d’être patient!