J’adore lorsque les œuvres populaires sont utilisées dans les livres. Un exemple? L’omniprésence de la série Lady Oscar dans La petite et le vieux de Marie-Renée Lavoie qui, non seulement ancre le texte dans une époque particulière, mais permet d’explorer certains aspects de la personnalité de l’héroïne à travers ses réactions aux différents épisodes. Un autre? Les constantes références à Star Wars que fait le héros de Ce qu’on respire sur Tatouine de Jean-Christophe Réhel.
Pour le deuxième tome des Chroniques post-apocalyptiques, le nouveau personnage principal a cessé d’être flou lorsque j’ai décidé d’en faire une fan de la série de mangas My Hero Academia. Soudainement, elle m’est apparue plus claire dans ses aspirations, ses doutes, dans les mensonges qu’elle se conte à elle-même. Elle traîne, dans son sac à dos, le quatrième tome de la série. Sa présence revient dans le texte, comme un ancrage, à la manière de l’appareil dentaire d’Astrid dans le premier tome.
De manière amusante, le premier tome des Chroniques post-apocalyptiques se retrouve cité dans le livre Planète Snowboard de François Bérubé, comme vous pouvez le constater ci-dessous (un gros merci à ma tante Catherine qui a découvert le tout et me l’a envoyé).
Il ne manquerait plus que Kōhei Horikoshi, auteur de My Hero Academia, parle des livres de François Bérubé pour clore la boucle. Je lui en envoie une copie?