Mon prochain roman, Le Soutermonde: Sammy Sans-Def, n’a beau sortir que dans un mois, sa vie publique a commencé cette semaine, alors que je suis monté sur l’estrade le présenter devant libraires et bibliothécaires à la traditionnelle « journée Bayard » de la rentrée. Afin d’apaiser mon trac, j’avais méticuleusement préparé mon texte! J’en profite donc pour vous l’offrir ci-dessous! Ce sera comme si vous y étiez!
Ah! J’avais bien hâte de vous le présenter, celui-là!
Sammy Sans-Def est le premier livre que j’ai écrit après les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage. Mon petit cœur avait besoins d’une pause, alors je suis revenue aux racines de ce qui m’a fait connaître au départ dans cette industrie, soit l’action et l’aventure.
Dans ce nouvel univers, les rats ont été chassés de la surface par les pigeons, et se sont réfugiés dans les tuyaux du Soutermonde. Ils y cultivent le lichen et les champignons, et élèvent d’énormes troupeaux de tarentules, un peu comme on élève les bœufs, nous les humains. Une nouvelle civilisation émerge, avec ce que ça implique de conséquences. Les bandits pullulent, et le système de justice naissant est loin d’être à la hauteur. Les bandits courent les tuyaux, et les différends finissent souvent en bagarre, ou même en duels. L’arme de prédilection des rats est l’écrou, qu’ils s’envoient par la tête en les faisant tournoyer avec leur queue à la manière d’une fronde.
Le héros de ce premier tome s’appelle Sammy Sans-Dèf, pour « sans défense », justement parce qu’il a perdu la moitié de sa queue lors d’une rencontre malheureuse avec une vipère, à l’époque où il était chasseur de prime. Désormais incapable de se battre au lancer d’écrou, il mène une vie rangée dans la ville de Trou Pourri, où il travaille comme débardeur au port du fleuve Égoût.
L’histoire commence alors qu’il rentre de son travail et trouve la maison vide. Pénélope, sa fiancée, a disparu. Commence alors une quête homérique (c’est pas pour rien que la fiancée s’appelle Pénélope!), pour Sammy, qui le conduira à mener enquête sur un vol de troupeau de tarentules, à franchir la frontière qui sépare le Soutermonde du Territoire des pigeons, à embarquer dans le moyen de transport le moins sécuritaire depuis le Hindenburg, et finalement jusqu’à Bout-du-Monde, le repaire des brigands.
Mes rats jurent en utilisant des noms de fusils, comme « Remington » ou « Winchester »! Ils grignotent différentes sortes de racines qu’ils gardent en paquets dans la poche de leur chemise. Ils crachent, se battent, et vont même, parfois, boire un verre de Mildiou à la buvette. Bref, ils ont beau être des rongeurs, ils sont loin de Géronimo et de sa bande.
Le tout reste merveilleusement accessible aux enfants de 9 ans et plus, entre autres grâce à une mise en page très aérée et dynamique, avec les superbes illustrations de Baptiste Cazin (un nouveau venu dans le milieu, retenez son nom!) et de nombreux jeux de typographie.
Les gens présents ont eu droit à un extrait imprimé en petit feuillet afin de voir la mise en page et les illustrations en question. De mon côté, je vous les dévoile dans deux semaines! Vous verrez, c’est vite passé!