Il y a trois semaines, j’ai vécu quelques choses de bizarre. J’ai fait l’expérience de la viralité, la vrai, celle après laquelle courent tous les départements de marketing. Le tout a commencé de manière bien bénigne, par une question posée sur ma page Facebook d’auteure.
La voici:
La question a fait boule de neige!
Les chiffres se sont mis à monter, monter, sans s’arrêter. Chaque fois qu’une personne commentait, son propre réseau voyait ma question, et ses amis commentaient à leur tour, ce qui repartait la roue de plus belle. Je n’aurais jamais cru que les noms anciens passionnaient les gens à ce point!
Autour des 3000 commentaires, j’ai dû me poser la question : je fais quoi avec ça?
Il faut l’avouer, tant de personnes qui voient passer ma page professionnelle, c’est une opportunité! Mais comment la saisir?
J’ai commencé par mettre une bonne critique parue dans la semaine sur ma page en me disant que, comme ça, si certaines des personnes qui voyaient passer mon billet cliquaient sur mon nom, plutôt que de voir mes niaiseries habituelles, ils verraient quelque chose d’utile!
Ensuite, je me suis mise au travail pour essayer d’utiliser ce trafic inespéré à bon escient. Sur mon site web, j’ai mis à jour la page « Publication », j’ai créé une inscription pour une éventuelle liste d’envoie, et j’ai écrit un billet de blogue pertinent, soit une description du manuscrit dans lequel les noms anciens seraient utilisés, avec une liste préliminaire de ceux que j’avais sélectionné.
Pour vous inscrire vous même à cette liste, c’est par ici:
[mc4wp_form id= »3325″]
Après avoir avertie mon fournisseur d’hébergement que mon site web risquait d’avoir une augmentation de trafic, j’ai mis le lien vers mon billet de blogue à trois endroits :
- en nouvelle publication sur ma page Facebook
- en « mise à jour » dans le texte même de la publication originale
- dans les commentaires de cette même publication.
Je n’ai malheureusement pas mis en place d’outil de statistique qui m’aurait permis de voir l’impact sur le trafic de mon site web. Aucune idée non plus de si le tout a généré une augmentation de mes ventes de livres (Carl-Frédéric, j’attends toujours!)
Voici tout de même les chiffres de la publication Facebook elle-même, pour vous montrer l’ampleur du phénomène :
- 164 848 personnes personnes atteintes
- 32 partages
- 5 543 commentaires
Et j’ajouterais que, durant les trois jours qu’à duré cette viralité, 50 nouvelles personnes ont aimé ma page Facebook (contre habituellement 1 ou 2 personnes par semaines), et la newsletter mise en place sur mon site a récolté une vingtaine d’adresses.
Une chose est certaine : j’ai désormais une énorme banque de nom pour ma série de sorcière!