Il y a les tentatives de développement des affaires qui marchent, et qui font de beaux billets de conquête et de victoire, et puis il y a ceux qui tombent à l’eau, et dont on ne parle pas. J’avais envie de partager une non-victoire, cette fois-ci.
J’avais prévu, il y a six mois, que lorsque mon album avec Boomerang sortirait, je tenterais de lui trouver un éditeur anglophone. Il faut dire que trois doubles pages ont déjà été traduites, et que le concept est assez fort pour qu’il qualifie d’«exportable » selon les critères déjà établis par mon moi-même dans ce blogue.
Puis, Boomerang ont retardé l’album d’une année (loin!!!).
Il y a six semaines, sachant que j’aurais une opportunité d’hébergement à NY, j’ai décidé de m’essayer quand même, sans l’apport de l’album final. J’ai pris des billets d’avion, puis ai fait une recherche d’agents en littérature jeunesse dans cette capitale du monde littéraire américain. Cinq courriels envoyés « à froid », trois autres via des contacts LinkedIn, à chaque fois terminant avec « je serai à New York telle date et aimerais vous rencontrer ». Un refus, puis silence radio complet.
J’appelle le tout une non-victoire, parce qu’il n’y a que statu quo. J’ai pris un risque, il n’a rien donné. C’est tout.
J’en prendrai d’autres.
En attendant, j’ai profité de ma visite dans la « grosse pomme » pour découvrir une des plus belles librairies jeunesse jamais érigées! Imaginez, ils avaient des premiers tirages des Winnie the Pooh, des copies signées de tous les grands noms possibles (Roald Dahl, Rowling, Moe Willem) et des illustrations originales à faire rêver tous les amateurs du genre! Mon coup de cœur : une peinture utilisée pour la couverture de The Silver Chair, un des meilleurs livres des Chroniques de Narnia. Dès que j’ai 10 000$ en trop (en trop!), j’y retourne pour l’acquérir!
Je suis aussi passée devant ce building…
… pour lui dire que ce n’était que partie remise!