La semaine dernière, j’étais invitée par les Antichambres du livre de Baie-Comeau pour deux journées d’animations scolaires et une journée de mini-salon. C’est la deuxième fois que je vais à un de ces événements plus locaux en régions, et, à chaque fois, nous sommes accueillis à bras ouvert par une équipe aussi dynamique que sympathique.
Quelques moments et réflexions issus de ces trois jours
- – À cause d’un petit problème de communication, je me suis retrouvée à faire des animations avec des maternelles et des premières années, en plus de mes classes habituelles. Si la chose m’a bien stressée au départ, j’étais assez satisfaite des résultats. Changer la « cassette », parfois, ça fait du bien!
- – De larges roches plates sur le bord du fleuve, les cheveux fouettés par le vent, il y a des places pires pour prendre les premières notes sur le deuxième cycle de Victor Cordi!
- – Tous les restaurants de déjeuner devraient offrir l’option d’assiette de fruits avec des la sauce au chocolat.
- – Un des hauts points de ces salons en région est toujours qu’on partage l’expérience avec d’autres auteurs! Pour les remercier de tous ces beaux moments d’échange et de fous rires, je leur fais ici une petite pub :
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– Pour les grands ados qui partent en appartement, les livres de Bob le Chef sont des incontournables!
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– Pour les adultes qui aiment les polars, les ados qui aiment la science-fiction, et les enfants qui n’aiment pas les mascottes, je recommande chaudement les livres d’André Marois.
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– Pour les enfants qui s’attaquent aux romans mais aiment bien qu’ils soient accompagnés d’images colorées, les livres de Valérie Perreault et leur humour sont tout indiqués!
- – Les animations en salon du livre sont trois fois plus stressantes que celles en classe.
- – La meilleure question qu’on m’a posée : Durant la période de questions, un tout-petit m’a demandé si j’avais inventé l’alphabet! Comme j’aurais aimé pouvoir dire « oui »! Imaginez comment ce serait bien sur un CV!
- – La pire question revient à la même classe de maternelle! En fait, à cet âge, le principe de « période de questions » n’est pas toujours clair. Une petite fille a levé la main, et lorsque je lui ai donné la parole, elle m’a dit fièrement : « Regarde, je sais faire ça! », puis a entrepris de faire le pont comme une gymnaste sur le plancher de la classe. Euh… et je réponds quoi, moi?
- – Rien de mieux que de lire à haute voix un texte encore non-publié à une trentaine d’individus de son public-cible pour en voir toutes les erreurs…