Je ne sais pas comment parler de « Le Nouveau »

En animations scolaires, il est fréquent qu’un élève me demande sur quel livre je suis en train de travailler, et comme je suis toujours en écriture de « Le Nouveau », c’est celui-là que je décris en réponse à la question.

Le problème, c’est que je n’ai pas encore trouvé comment en discuter pour que ça sonne aussi intéressant que ça ne l’est en réalité!

C’est un problème courant! Certains livres peuvent être résumés en quelques phrases clés accrocheuses… pour d’autres, c’est plus compliqué. Au fil du travail d’édition, et dans les premiers mois de vie du livre, les opportunités d’en parler de manière succincte abondent : 4e de couverture, communiqué de presse, réunion avec l’équipe commerciale, puis nombreuses rencontres de lecteurs potentiels en salon du livre. De fil en aiguille, notre « pitch » s’affine. On trouve les bons mots, le bon angle pour accrocher les lecteurs sans pour autant dévoile tous les secrets de l’histoire.

Mais de manière très apparente : je n’en suis pas là avec « Le Nouveau »! Il est si bon sur papier (et encore meilleur dans ma tête), mais dès que j’en parle, je m’éparpille et il ne sort de ma bouche que des banalités. Je vois alors l’élève qui a posé la question hocher la tête de manière polie, sans qu’aucune étincelle d’intérêt ne vienne éclairer son œil.

Découragée, j’enchaine avec la question suivante.

Ceux qui pensent que les auteurs sont les meilleurs pour parler de leur livre ne m’ont jamais entendu.

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