Je dis souvent à la blague que je suis autrice parce que je n’aime pas travailler en équipe. La vérité derrière, c’est que bien que je ne sois pas du tout du genre « contrôle freak » dans ma vie personnelle, je le suis lorsqu’il s’agit de bâtir une histoire. Je sais où elle s’en va, je sais quelle est la meilleure suite, la meilleure fin, et personne ne pourra me faire dévier de ma route.
Cet été, avec le projet du Grand jeu des jeux du Club de lecture TD des bibliothèques de Montréal, c’est tout l’inverse qui se passe! Chaque semaine, j’écris deux suites à l’histoire, et ce sont les lecteurs qui décident laquelle sera utilisée.
Perte de contrôle complète!
Déjà, c’est bizarre d’écrire deux suites différentes. Surtout que j’essaie de les faire diverger le plus possible afin que le choix des lecteurs ait une véritable influence.
Ensuite, j’ai quand même un peu de peine pour ces morceaux d’histoires que personne ne verra jamais! C’est comme ça, je m’attache! Adieu épreuve du volcan-ballon-panier, personne (sauf moi et la bibliothécaire de la bibliothèque de Lachine) ne saura jamais ce qui s’est passé en ton sol!
Entendons-nous, je ne me plains pas, au contraire! Tout ce qui me sort de ma zone de confort me fait avancer. Ça fera peut-être de moi une autrice plus souple, plus agile avec mes fils narratifs!
Chose certaine, à la fin de l’été, j’aurai bien hâte à la causerie virtuelle prévue avec les membres des clubs de lecture afin de rencontrer mes co-auteurs!!!