Laissez-moi vous rassurer tout de suite, je ne change pas de carrière pour devenir aquarelliste, je prends simplement quelques semaines de congé d’écriture afin de préparer notre nouveau chez nous! Nous déménageons dans trois semaines, et comme je viens tout juste de terminer un manuscrit (dont je vous parlerai une fois signé), et que je ne sais pas encore sur quelle histoire je travaillerai pour la suite, j’ai décidé de plonger tête première dans la peinture.
Un mur, deux murs, trois murs marleau! Ce n’est pas le travail qui manque! Avouons-le, quel métier fantastique qui me permet cette liberté! Remarquez, j’ai beaucoup d’animations scolaires à faire à travers, mais tout de même!
Le plus bizarre, c’est que j’attaque le tout comme j’attaquerais un manuscrit. Avec l’impression que le travail complet est bien trop énorme, mais la capacité de m’y mettre, une pièce à la fois, comme je le fais avec les chapitres pour mes projets d’écriture. On y trouve aussi le même travail imparfait à la première couche, avec la satisfaction de voir les défauts disparaître au retravail. Fin de la métaphore bancale.
Surtout, ça fait du bien, un peu de travail physique. C’est valorisant, aussi: ça crée du beau, de manière concrète, immédiate.
Bref, ça change le mal de place! Si tout va bien, je serai tannée d’ici un mois, et je retournerai avec enthousiasme à l’écriture!