En septembre dernier, j’étais partie en France avec toute ma famille pour passer une sabbatique en Provence. Nous avons vendu notre maison de Montréal pour louer un meublé en pleine campagne près d’Aix-en-Provence, avons inscrit les enfants à l’école, et sommes partis pour cette aventure. 8 mois et demi plus tard, nous sommes de retour.
Je vous mets ici un bout de ce que j’ai écrit sur mon Facebook Perso, au matin du départ, et qui donne une bonne idée de mes bonheurs des huit derniers mois:
“Je laisse un petit morceau de mon coeur dans cette maison de Provence. Lorsque j’aurai besoin d’un « happy place« , je fermerai les yeux pour me retrouver dans le hamac, entourée de fleurs et de papillons. Je surveillerai du coin de l’oeil la sortie des lapins et la floraison des amandiers. J’écrirai, face à la Sainte-Victoire en observant les oiseaux entre deux chapitres. Je crapahuterai à travers les herbes, main dans la main avec ma plus jeune, à la recherche d’ insectes fabuleux. J’arpenterai le plancher froid pour ouvrir les volets, m’installerai au piano et jouerai un air d’Aznavour.”
Il m’est difficile de dire ce que j’en retire. Pas encore assez de recul. Je devrais peut-être lire le livre de Marie-Julie Gagnon pour m’aider! Il faudra attendre aussi pour voir ce que ce séjour m’aura inspiré côté écriture! Je ne suis pas de ces auteurs qui écrivent leur vie au présent. Mes idées ont besoin de temps pour percoler. Chose certaine, j’ai écrit: un manuscrit de 40 000 mots avec lequel je ne sais pas trop ce qui arrivera, un troisième Pétronille, et le début d’un livre important dont je ne veux pas vous parler tout de suite.
Je rentre reposée et prête à me plonger dans le tourbillon des Salons du livre et des animations scolaires… si jamais ceux-ci finissent par reprendre.