Par une drôle de coïncidence, il y avait un festival littéraire dans la région en fin de semaine, parfois appelé « Salon littéraire du pays d’Aix », parfois appelé « 100 écrivains en Provence ». J’y suis, évidemment, allée faire un tour, en parfaite touriste que je suis!
Premier plaisir, il était jumelé à un de ces marchés en plein air dont la France a le secret! Miel du producteur, Fromages, saucissons, tout y était, avec moult dégustations à la clé! Gros bonus pour nos enfants, il y avec des animaux de ferme provenant d’un refuge, et utilisés à des fins pédagogiques. On y a vu, entre autres, le plus mignon petit cochon du monde!
Les auteurs jeunesse et BD avaient été installés dans la cour de la mairie, sous de grandes tentes. Ils étaient alignés tout autour de la grande place, avec chacun leurs livres tout éditeurs confondus devant eux (rêve d’auteur pour les salons!). Un bénévole accompagnait chacun d’entre eux pour gérer les transactions de livres, que le salon lui-même avait pris en charge, plutôt que de confier le tout à un libraire, comme c’est souvent le cas dans de tels événements.
Je dois avouer que je n’y connaissais pas grand monde! Ma connaissance du panorama français étant plus limitée que celui de chez nous, je n’y connais que les plus grands noms. Par contre, puisqu’elle est issue du milieu de la BD, Je connaissais celui d’Audrey Alwett, et suis allée lui acheter un « Magic Charly » tout en profitant de l’instant pour jaser un peu. Elle a écrit la série de bande dessinée Princesse Sarah, inspirée de Little Princess de Frances Hodgson Burnett, et comme cette héroïne classique est également une de mes inspirations pour les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, j’étais contente de pouvoir en discuter avec elle. De manière amusante, nous n’avons pas retenu du tout les mêmes choses de l’héroïne en question. Je l’ai vue résiliente et obéissante, puisqu’elle travaille et endure sans se plaindre, alors qu’Audrey Alwett l’a vu capable de défier l’autorité, puisqu’elle refuse de baisser les yeux.
Et le plus intéressant, c’est que nous avons probablement raison toutes les deux, surtout puisque Frances Hodgson Burnett n’est plus là pour nous contredire! J’aime penser qu’il y a plusieurs versions d’un même livre : celui que l’auteur écrit, et ceux que chaque lecteur perçoit.
C’est qui ça, encore, FH Burnett, me suis-je demandé. Là j’ai checké sur Wikipedia et c’est un des nombreux noms que j’ai dû mémoriser pour Jeopardy (et tout aussi vite oublié). Maintenant que tu l’as mentionnée dans le contexte d’une histoire, elle est sur mon disque dur à jamais. Merci! 🙂