En plus de ma direction littéraire ce mois-ci, j’ai accepté deux piges. Ça va, je gère! Je dirais même qu’un horaire plus serré me fait du bien!
Une des piges me demande d’écrire 30 courtes histoires sur le même thème. Pour avoir déjà fait quelque chose de très semblable pour le livre « 24 histoires de Noël », je sais une chose : dans un pareil cas, les 15 premières sont faciles à écrire… c’est après que ça se gâte! Passé ce nombre, on tourne en rond, comme si notre inspiration avait épuisé ce qu’elle avait de réserves pour le thème en question.
C’est là que mes enfants entrent en jeu!
J’ai transformé une boîte de mouchoirs vide en « boîte à idées », sur laquelle j’ai accroché la liste des dix histoires déjà écrites, sous forme de description hyper vague, pour leur servir de modèle et éviter les répétitions inutiles.
Pour donner quelques exemples, si j’y avais inscrit mes histoires de Noël, ça aurait ressemblé à ceci :
- Le nez de Rudolphe ne fonctionne plus
- Le chemin d’une lettre jusqu’au pôle Nord
- Une petite fille veut sauver la dinde du jour de l’an
- Comment fait-on les boules de Noël?
J’ai ensuite demandé à mes trois enfants de m’écrire des pistes d’histoires similaires, sur le thème de mon client. Afin de les motiver, je leur ai promis 2$ pour chaque idée que j’utiliserais (et non pour chaque idée qu’ils écrivent).
L’intention n’est pas qu’ils écrivent les histoires à ma place, loin de là! Je suis plutôt à la recherche de déclencheurs d’inspiration! Les enfants ont d’ailleurs été avertis qu’il serait bien possible que l’histoire finale ne ressemble que très peu à l’idée proposée.
Jusqu’ici, c’est un succès! Non seulement ils ont passé une belle heure à rigoler, crayon en main, tous les trois ensemble (déjà un bon « win »), mais j’ai déjà commencé à utiliser la boîte pour mes histoires de la dernière semaine, et quatre sur cinq ont été inspirées de leurs billets!
Cinq autres à écrire cette semaine… hâte de voir ce que je trouverai, dans ma nouvelle boîte à idée!
C’est tellement une bonne idée! (Là j’ai hâte que ma puce sache écrire!) Mon chum me sert souvent de déclencheur d’inspiration, mais je n’avais pas encore pu utiliser ma puce! hihihihi!