Avec les chroniques postapocalyptiques d’une enfant sage, pour la première fois dans mon écriture, le lieu où se passe l’action est un lieu existant. Mieux encore, c’est un endroit que je connais comme le fond de ma poche, soit la bibliothèque du Plateau Mont-Royal et ses environs.
Alors pour la première fois de ma vie, plutôt que d’inventer, je décris. Et je dois avouer que c’est plutôt agréable! Je ferme les yeux et vois facilement le coin lecture des tout petits, je sais exactement où se trouvent les téléphones, la hauteur du comptoir, le revêtement du plancher.
Si mon personnage sort à l’extérieur, je connais par cœur la place du métro juste en face, le parc quelques mètres plus au nord, la pharmacie au coin. Lorsque j’ai eu besoins d’un restaurant de quartier, je suis allée sur Google Maps pour trouver exactement ce dont j’ai besoin aux coins des rues St-Andrée et Marianne.
J’ai même pris la peine de nommer ces deux rues dans le manuscrit. Les gens qui connaissent le coin seront heureux de les retrouver, et pour les autres, leur présence donnera un sens plus réel à l’histoire.
C’est la première fois que je tente cette technique, et ce n’est pas impossible que j’y prenne goût!