Je n’en avais pas fait depuis trois ans. Avec la faillite de Courte Échelle, je m’étais demandé si je ne devrais pas relancer quelques-uns de mes anciens clients, histoire de palier la perte de revenu. Puis, avec l’achat de Courte Échelle et la promesse de nos droits d’auteurs, le besoin s’est fait moins pressant, et je n’ai pas bougé. J’ai plutôt pris la fin de l’automne pour débuter deux nouveaux projets, presque trois, même.
Puis un contrat est tombé du ciel.
Il a eu un peu d’aide, c’est une amie auteure qui leur a donné mon nom. Un contrat d’écriture plutôt que de Game Design, ce qui fait bien mon affaire. Un gros contrat, aussi, qui risque de m’occuper tout le printemps.
Le timing ne pourrait pas être meilleur:
- Tant que je n’ai pas de nouvelles de Courte Échelle, je n’ai pas de « deadlines » pour un nouveau Victor Cordi, et suis donc libre de mon temps.
- J’ai déjà suffisamment de projets dans les airs pour ne pas craindre de manquer de publications à moyen terme.
- Même si nos droits d’auteurs de 2013 seront payés, la faillite de Courte Échelle m’a également privée de deux publications dans la dernière année, et celle de Benjamin a mis un sérieux frein dans les ventes des livres déjà publiés. J’ai une importante perte de revenus à compenser.
- Après trois ans à ne vivre que de l’écriture (droits d’auteurs et animations scolaire), le coussin financier laissé en héritage par mon père commence à baisser.
Il faut l’avouer, pour un auteur aux revenus précaires (pléonasme!), avoir un coussin est toujours une bonne idée! Me faire mercenaire pour les prochains mois me permettra de renflouer le mien.
Je suis chanceuse en plus: l’équipe est sympathique, le projet est créatif, et les demandes en temps sont moins grandes en février, ce qui devrait me laisser juste le temps de terminer le Bestiaire du merveilleux urbain commencé en décembre, et la direction littéraire prévue sur le Gardien des soirs de bridge.
Des mois occupés en perspective!