La semaine dernière, j’ai eu droit à un des grands plaisirs de la lecture. Je suis une lectrice fidèle de la série Unwritten, un comic book dans lequel il est souvent question d’un Harry Potter très légèrement déguisé. Le héros de la série pastiche s’appelle Tommy Taylor, mais porte les lunettes rondes, manie la baguette magique, et a un garçon et une fille de son âge comme compagnons. Bref, il n’y a que le nom de changé… et encore!
Dans le dernier billet de Clémentine Beauvais, mes yeux ont atterri sur une illustration de page couverture d’Harry Potter. En dessous, le nom de l’illustrateur : Thomas Taylor!
Moment de grâce! Tommy Taylor vs Thomas Taylor! Je venais de comprendre l’origine du nom du héros dans Unwritten!!! Rayon de lumière, musique céleste et tout!
Nous plaçons parfois des références obscures dans nos livres en nous disant : « Bah! Il y a un lecteur sur cent qui la comprendra. » Mais ce qu’on oublie, c’est que, pour CE lecteur, l’expérience sera tout simplement extraordinaire! C’est comme déchiffrer son propre Code Da Vinci! L’espace de quelques minutes, on se sent intelligent, privilégié, et surtout, on sent une connexion à l’auteur, comme si on partageait désormais avec lui une « inside joke » tout ce qu’il y a de privé.
Un peu comme les gens de mon quartier qui réalisent que le nom de la directrice d’école dans Victor Cordi est étrangement semblable à celui de la directrice de l’école au coin de la rue…
haha! amusant!
🙂 Tellement!