Archives de catégorie : Salons et animations

Salon du livre de Montréal

Cette semaine, je serai au Salon du livre de Montréal pour des séances de signatures. Le kiosque des Éditions du Phoenix (300) se trouvera sous le grand chapiteau « Prologue », juste à l’entrée, ce qui me permettra, comme l’a si bien souligné Savante Folle dans son blogue,  d’entendre plusieurs variations sous le thème du « je vais faire le tour avant de choisir! », pour ceux qui entrent et «  J’ai déjà dépensé mon budget » pour ceux qui sortent!

Blagues à part, voici mes plages horaires :

Mercredi 17 novembre
de 13h à 16h

Vendredi 19 novembre
de 12h à 15h

Samedi 20 novembre
de 12h à 15h

Dimanche 21 novembre
de 9h à 12h

Lundi 22 novembre
de 9h à 12h

J’y serai probablement également mercredi matin en touriste (il faut bien que j’achète mes cadeaux de Noël!) et vendredi matin en femme d’affaires! Très peu d’écriture en perspective!

Pensées en vrac après une journée intense d’animations scolaires:

Il faut avouer que, comme prémices à une histoire improvisée sur place, un personnage qui aime couper des têtes (proposé par un élève de Varennes), ça permet des péripéties plus exhaltantes qu’un personnage passionné de football.

On peut parfaitement aller faire une animation scolaire à Contrecoeur sans pour autant aller faire une animation scolaire à contrecœur.

L’école du Moulin utilise le thème de Star Wars comme sonnerie de récréation… dommage qu’ils n’aient pas la marche de l’empire comme cloche de retour en classe!

Ce qui est super d’être installée dans la bibliothèque pour faire les animations, c’est qu’on peut lire des BD durant pauses!

Maxime Roussy avait raison : sortir un élève, ça replace des choses!

Bon, « quel est ton animal favori » n’est pas la première question qui me viendrait en tête à poser lors d’une période de questions avec un auteur, mais, après tout, pourquoi pas!

Passer par la maison prendre ses courriels entre deux animations, c’est merveilleux!

Un enfant qui te raconte un livre qu’il a lu, c’est difficile à interrompre, et rarement intéressant!

Les élèves de 3e et 4e années ne lisent pas de manga. Surprenant.

Ils ne savent pas non plus qui est Vasco de Gama. Moins surprenant.

Ça fait toujours un petit velours de découvrir un personnage de roman qui porte notre nom. Imaginez ce gosse de Pointe-aux-Trembles prénommé Amos!

Après quatre animations dans deux villes différentes dans la même journée, on rentre gonflé à bloc… et on s’écroule vers 20 heures!

Seule devant une salle vide…

Photo prise par bass_nroll, disponible sur Flickr

Dimanche dernier, je donnais une animation au Salon du livre de Sherbrooke, à 10h30 le matin. Comme notre kiosque était installé juste devant la salle en question, j’ai pu l’observer tout à loisir : grande (énorme) et ouverte sur le salon, elle est loin des salles de classe et bibliothèques intimistes dans lesquelles j’ai l’habitude de rencontrer des élèves.

J’ai également pu y voir Caillou et Geronimo Stilton y soulever les foules. Les Beatles n’auraient pas fait mieux.

Lorsqu’est arrivé mon tour, c’est devant une salle vide, ou presque, que je me suis installée. Il faut dire que le salon avait ouvert ses portes à peine 30 minutes auparavant, et que mon nom n’attire pas vraiment les foules (ou, du moins, pas encore!!). Encore heureux que j’ai pu compter sur mon Éditrice et le plus que gentil Viateur Lefrançois  pour diriger quelques familles vers la salle, sinon, je n’aurais parlé que pour le preneur de son.

Parler devant une salle vide n’est pas un problème, mais malheureusement, mon animation est dans le genre très participatif, avec des questions et défis lancés aux spectateurs à une bonne fréquence. Dans une classe, où les élèves sont habitués à être sollicités, les mains fusent à une vitesse flagrante, et les réponses m’alimentent en matériel. Cette fois-ci, après chaque interrogation ou demande, on pouvait entendre les criquets.

Je me suis tout de même rendue au bout, bien qu’un bon 5 minutes en avance. Ma conclusion : j’ai besoins d’une deuxième animation, une mieux adapté à la réalité des salons, bien différente de celle des classes. Une animation moins conversationnelle, plus « spectacle ».

En attendant, je fais une deuxième apparition publique ce soir en tant que Paneliste aux « Mardi Internet » de l’Alliance Numérique. Et puisque nous serons quatre sur scène, si la salle est vide, nous pourrons toujours bien nous parler entre nous!

La vente : une drogue à forte dépendance

Je vous écris en direct du Salon du livre! Un contrat urgent m’a obligée à chercher refuge dans les coulisses, ou j’ai eu la jolie surprise de découvrir une chaise, une table, une prise de courant… ET une connection WiFi! Yé!  Je profite d’une petite attente de réponse courriel de sa part pour vous parler de ce sujet maléfique qu’est la vente!

Dans un monde idéal, les auteurs ne seraient dans les salons que pour rencontrer leurs lecteurs! Mais à moins de vendre suffisamment en librairie pour rendre l’impact des salons négligeable, nous y sommes également pour tenter de convaincre quelques visiteurs d’acheter un de nos volumes, qu’il nous fera par la suite grand plaisir de dédicacer.

Le plaisir que retire l’auteur d’un tel exercice est une question de tempérament. À la base, l’auteur a choisi ce métier par amour d’être en tête à tête avec un ordinateur. Le côté social de la vente ne nous vient donc pas nécessairement de manière naturelle. D’un autre côté, parler de nos livres est quelque chose que nous faisons, pour la plupart, très bien, ce qui nous permet de tirer notre épingle du jeu.

Ce n’est pas de l’exercice de vente qui me fascine aujourd’hui, autant que son résultat. Lorsqu’on est en « présence continue » dans un salon, il est parfois très difficile de quitter son poste parce qu’une pensée nous retient à notre chaise : l’envie de juste une petite vente de plus. Rationnellement, cette pensée ne fait aucun sens. Notre carrière ne se fera ni ne se défera sur une seule vente, et pourtant, cette pensée nous retient. On désire cette vente comme un junky léger désire un « fix »!

Lors d’une discussion avec mon frère hier, il a émis l’hypothèse que la vente était comme les jeux vidéo. On est retenu par le désir de faire un point de plus, de battre un record, de se rendre au niveau supérieur. Ça fait du sens : un défi difficile, un objectif clair, un succès mesurable, bref tous les éléments d’un bon gameplay!

À quand le premier « First person seller » sur X-Box?

Salon du livre de l’Estrie

C’est la saison des salons qui recommence pour moi, un peu en retard sur mes collègues qui étaient présents au Salon du livre du Saguenay! Le Salon du livre de l’Estrie est un des rares salons que je ferai en « présence continue », pour trois raisons très simples :

  • –  Mon éditrice y a son propre kiosque, ce qui offre plus de flexibilité
  • –  La date n’était pas trop éloignée de la sortie de mon dernier livre
  • –  J’y suis logée et nourrie chez ma maman, qui habite en Estrie!

De plus, je ferai une présentation dimanche matin à 10h30, ce qui devrait couvrir les quelques menues dépenses qu’entraine toujours un salon loin de chez soi!

Bref, mes heures de signatures approximatives :

Jeudi 14 octobre, de 9 h à 12 h et de 13 h à 21 h

Vendredi 15 octobre, de 9 h à 21 h

Samedi 16 octobre, de 9 h à 17 h (je fais le salon buissonnier en soirée!)

Dimanche 17 octobre, de 11h h à 17 h

Avis aux collègues distributeurs et distributrices de signets : si vous désirez prendre un break, un lunch ou un café, je suis partante!

Recherche auteurs audacieux!

Foule tirée de Openclipart.com, manuscrit tiré de mon propre ordi!J’ai envie de proposer une animation un peu spéciale aux divers salons du livre pour l’année qui s’en vient. L’idée : écriture en direct. Un, deux ou trois auteurs installés sur une scène en plein travail, le contenu de leur écran diffusé sur de larges toiles au-dessus de leurs têtes. Les spectateurs y verraient tout : fautes d’orthographe, phrases modifiées vingt fois, longues pauses dues au manque d’inspiration, recherche d’un terme spécifique sur Internet, retour en arrière pour changer un détail, etc. On offrirait ainsi une fenêtre non censurée sur le processus d’écriture de chacun.

Le tout pourrait être fait de manière ponctuelle, une heure à la fois (c’est un minimum), mais un salon audacieux pourrait décider d’avoir une scène complètement dédiée à l’écriture en direct, sur laquelle les auteurs se succèderaient tout au long du salon. Je vais également tenter d’obtenir une compensation monétaire, possiblement de 50$ par auteur par heure si la scène est installée en plein trafic, et le double pour une salle fermée.

Pour faire une telle chose, il faut des auteurs capables d’écrire dans les conditions les plus intimidantes. J’aimerais joindre à ma proposition d’animation une liste d’auteurs volontaires à venir mettre leur écriture à nue devant la foule de badauds fascinés. La liste devra être « splittée » en auteurs jeunesse et auteurs tout court, afin de meubler les journées scolaires et les journées de fin de semaine de manière appropriée.

Les seuls règlements : avoir au moins un roman de publié dans la catégorie choisie (jeunesse ou générale), apporter son propre ordinateur portable, et travailler sur un manuscrit réel et en cours.

Qui embarque? Laissez-moi un commentaire ou écrivez-moi!

Prochaine librairie : 200 KM!

Plutôt que de décrire la deuxième partie de mes aventures Bergeronaises, je préfère vous parler un peu de leur situation. Dans les premiers billets de ce blogue, j’ai écrit une « supplique pour une librairie dans mon quartier », me plaignant que la plus proche librairie, soit le Renaud-Bray sur Saint-Denis, était à une bonne vingtaine de minutes à pied.

Aux Bergeronnes, où j’ai passé les 5 derniers jours comme auteure invitée dans le cadre du Festi-Livre Desjardins, la plus proche librairie est à Baie-Comeau, soit à 200 km!

2 heures de routes pour une librairie.

Ce qui fait du Festi-livre un événement non seulement extraordinaire, mais également essentiel, pour les enfants de la place qui n’ont jamais connu ce plaisir que de déambuler à travers des rangées de livres qui nous appellent, nous aguichent de leurs couvertures, nous somment de les feuilleter.

Je désire donc saluer le courage et la mission  non seulement des organisateurs de l’événement, mais également de la libraire, soit la Librairie Côte-Nord de Sept-Îles, qui met ses caisses de livres dans un camion une fois par année pour amener un petit coin de littérature aux Bergeronnes.

Finalement aussi, saluer les parents, surprenamment pas si nombreux considérant les circonstances, qui y ont amené leurs enfants.

Prochain arrêt : Bergeronnes

S’il y a une aptitude qu’un auteur doit avoir, c’est bien celle d’aimer passer des journées entières seul en face à face avec un écran d’ordinateur. Une bonne radio (espace musique, pour ma part!), un clavier qui fait « tak-tak-tak », quelques amitiés virtuelles pour combler le vide entre les chapitres et c’est le bonheur!

Pourtant, il existe une deuxième partie à ce métier, qui consiste au contraire à baigner dans les foules et parler en public. Une telle occasion m’emmènera loin de chez moi pour les cinq prochains jours : direction le « Festi-Livre Desjardins » de Bergeronnes, à quelques minutes de Tadoussac. Au programme : des animations scolaires dans quatre villes différentes, un lancement mondain sous la présidence de Madame Francine Ruel, une journée de salon, un souper au cours duquel je dois, ô misère, parler devant une foule composée de personnes de plus de 13 ans, et finalement un brunch pour clore le tout ! Tout ça dans trois jours, plus deux jours de voyagement.

Ça me fera donc cinq jours hors du nid, moi qu’ai n’ai jamais quitté ma marmaille pour plus de 48 heures. Pantouflarde ? Pas du tout ! J’ai voyagé par-dessus l’atlantique à plusieurs reprises… avec ma progéniture confortablement installée sous mon aile… vous voyez le genre ? Cot, cot, codette!

C’est donc avec un mélange d’excitation et d’angoisse que j’entrevois ce premier « vrai » voyage d’affaires, bien que le deuxième soit moins présent depuis que je sais que, non seulement j’y serai en compagnie de Corinne de Vailly, mais que je ferai route avec elle et sa sœur. Depuis, le périple semble moins « business » pour pencher plutôt du côté du « road trip » !

Et si le tout devient un peu trop pour moi, j’amène mon ordinateur. J’ai demandé, l’hôtel offre le Wi-Fi. Je pourrai donc toujours m’enfermer dans ma chambre, ouvrir la radio, retrouver mes amis virtuels, et faire chanter mon clavier, comme si j’étais à la maison !