Dimanche dernier, je donnais une animation au Salon du livre de Sherbrooke, à 10h30 le matin. Comme notre kiosque était installé juste devant la salle en question, j’ai pu l’observer tout à loisir : grande (énorme) et ouverte sur le salon, elle est loin des salles de classe et bibliothèques intimistes dans lesquelles j’ai l’habitude de rencontrer des élèves.
J’ai également pu y voir Caillou et Geronimo Stilton y soulever les foules. Les Beatles n’auraient pas fait mieux.
Lorsqu’est arrivé mon tour, c’est devant une salle vide, ou presque, que je me suis installée. Il faut dire que le salon avait ouvert ses portes à peine 30 minutes auparavant, et que mon nom n’attire pas vraiment les foules (ou, du moins, pas encore!!). Encore heureux que j’ai pu compter sur mon Éditrice et le plus que gentil Viateur Lefrançois pour diriger quelques familles vers la salle, sinon, je n’aurais parlé que pour le preneur de son.
Parler devant une salle vide n’est pas un problème, mais malheureusement, mon animation est dans le genre très participatif, avec des questions et défis lancés aux spectateurs à une bonne fréquence. Dans une classe, où les élèves sont habitués à être sollicités, les mains fusent à une vitesse flagrante, et les réponses m’alimentent en matériel. Cette fois-ci, après chaque interrogation ou demande, on pouvait entendre les criquets.
Je me suis tout de même rendue au bout, bien qu’un bon 5 minutes en avance. Ma conclusion : j’ai besoins d’une deuxième animation, une mieux adapté à la réalité des salons, bien différente de celle des classes. Une animation moins conversationnelle, plus « spectacle ».
En attendant, je fais une deuxième apparition publique ce soir en tant que Paneliste aux « Mardi Internet » de l’Alliance Numérique. Et puisque nous serons quatre sur scène, si la salle est vide, nous pourrons toujours bien nous parler entre nous!