Je m’étais foulé la cheville, il y a un mois, à Toronto. J’ai boité, mis de la glace, et repris mes activités peu à peu, même si mon pied n’avait pas retrouvé toute sa mobilité.
Et là, vendredi : rechute (et re-chute)!
En marchant sur le trottoir, la cheville a tout simplement lâché! Douleur intense, inflammation. Pas même capable de mettre du poids dessus. En veille d’un Salon du livre tant attendu et espéré, j’étais désemparée!
Mon héros de mari est venu à la rescousse et a sauvé mon Salon en allant me chercher des béquilles chez Jean Coutu! Ça m’a coûté une fortune en taxi, mais j’ai pu tout faire : deux jours, sept séances de signature chez quatre éditeurs différents! Résultat: moins de déambulations à travers les livres que ce que j’aurais aimé, mais des dizaines de rencontres d’amis que je n’avais pas vus depuis beaucoup trop longtemps, et des centaines de sourires et de moments partagés avec des lecteurs!
Que ça fait du bien!!!
Je pourrais m’étendre sur ces rencontres, sur le plaisir de voir la réaction des lecteurs, sur le bonheur d’enfin rencontrer en face à face des gens que l’on ne côtoie habituellement qu’en virtuel… mais c’est une autre chose que je retiens de mon salon en béquille :
La gentillesse!
Les chauffeurs de taxi qui sont sortis dans le froid pour m’aider à embarquer, les inconnus qui m’ont tenu la porte pour que je passe avec mes béquilles, les employés du palais des congrès qui m’ont offert des ascenseurs, des raccourcis et des chemins alternatifs. Des personnes fabuleuses m’ont amené de quoi boire et manger (merci Sophie et Séléna), ont porté mes choses (merci Valérie et Julie), et sont même allés chercher ma sacoche oubliée à la séance de signature précédente (merci Simon).
Porter des béquilles, ça fait mal au dos, aux épaules, aux mains… mais toutes ces opportunités de voir la bonté chez les autres font du bien au cœur!