Archives de catégorie : Réflexions

Tendance littéraire: les portes

J’en suis cette année à mon troisième livre sur le même thème, et tous les trois ont mérité des 5 étoiles sur Goodreads! Ils parlent tous de portes qui s’ouvrent vers un autre monde. En anglais, il y a même une expression pour définir le genre: Portal Fantasy. Victor Cordi fait sans doute partie du genre. Pourtant, les trois que j’ai lus ont une particularité (autre que de m’avoir plu): les portes elles-mêmes ont plus d’importance que le monde par lequel on y accède. Elles sont l’obsession du héros, le sujet même du livre.

J’ai personnellement passé ma jeunesse à chercher une porte semblable, poussée par la lecture des Chroniques de Narnia, comme les jeunes de la nouvelle génération passent la leur à espérer une lettre de Hogwart. C’est l’évasion ultime, à portée de main, et pourtant si difficilement accessible. Voici mes trois lectures, par ordre de difficulté. Ils sont tous en anglais, je m’en excuse! Je lis pourtant de plus en plus en français, mais rien à ce jour qui entrait dans cette tendance.

Wayward Children, Seanan McGuire

Une série de cinq romans (bientôt sept), tous très courts, et plutôt du côté du “jeune adulte”. Lecture facile, donc. Le concept est brillant: une école qui accueille des adolescents ayant un jour quitté notre monde par une porte magique, puis en sont revenus. À jamais changés, ils vivent désormais en attente de retourner à cette autre vie dans laquelle ils étaient des héros mythiques, inconsolables.

J’aime que chaque monde y soit différent, j’aime aussi toute la représentativité, l’ouverture d’esprit, qu’on y retrouve. La série est, par contre, inégale. Certains tomes frôlent la perfection (Tome 4, In an Absent Dream, le meilleur du lot), d’autres semblent avoir été écrits sur un coin de table (tome 3: Beneath the Sugar Sky, qui tombe à plat). Ne laissez pas cette faiblesse vous refroidir! Vous pouvez même commencer par le premier, et passer directement au 4e, pas de soucis.

 

The ten thousand doors of January, Alix E. Harrow
Coup de foudre littéraire: je suis tombée en amour avec ce livre dès les premières phrases, que voici:

“ When  I was seven, I found a door. I suspect I should capitalize that word, so you understand I’m not talking about your garden – or common variety – door that leads reliably to a white-tiled kitchen or bedroom closet.

When I was seven, I found a Door. There — look how tall and proud that word stands on the page now, the belly of that D like a black archway leading into white nothing.”

J’en ai eu des frissons, j’ai su tout de suite que ça serait un livre important pour moi, et le reste ne m’a pas déçue. Une fois terminé, je l’ai serré contre mon cœur, les yeux pleins d’eau, l’esprit rempli des personnages rencontrés. Je ne vous en dis pas plus, de toute manière, si le mini-extrait ne vous a pas donné envie de le lire, vous pouvez passer ce billet de blogue au grand complet.

 

The starless sea, Erin Morgenstern
Certains reconnaîtront peut-être le nom de l’autrice, c’est elle qui nous a offert le fabuleux Cirque des rêves (Night Circus), dont j’ai déjà parlé sur ce blogue. J’ai mis la couverture en français, puisqu’il a été traduit!

Cette fois-ci, c’est du costaud, que je ne recommande qu’aux grands, grands, rêveurs! Le monde y est plus bizarre, la structure plus déconstruite, le fil narratif plus inhabituel. On y découvre cette fois une société secrète vouée à la sauvegarde d’histoires, de livres, de portes. Encore une fois, l’autrice y conjure des images à couper le souffle, des paysages que l’on serait prêt à tout pour contempler, ne serait-ce qu’une fois dans sa vie.

 

Nouveau projet : Cartes postales

C’est un projet qui me trottait en tête depuis longtemps, mais cette semaine, avec la réception d’une bourse du CALQ pour le réaliser, ça devient plus officiel!

Il est trop tôt pour vous le décrire en long et en large, mais comme j’écrirai bientôt mes bilans de l’année 2020 et prédictions de l’année 2021, j’avais envie d’au moins vous le présenter sous son nom de code : cartes postales, histoire que vous sachiez de quoi je parle lorsque je le mentionne.

Qu’est-ce que je peux en dire, sinon ?

  • Que ce sera un album, et non un roman.
  • Que ce sera un hybride fiction / documentaire.
  • Qu’il va nécessiter beaucoup de recherche, ce qui me sort joyeusement de ma zone de confort!

Je ne sais pas à quel point je réussirai à avancer avant les Fêtes; ce n’est pas le genre d’album que l’on peut écrire en deux-trois séances. Surtout, entre les animations scolaires qui ont repris et les pédagogiques supplémentaires des enfants, les journées d’écriture se font rares!

Je profiterai peut-être des vacances des fêtes pour faire quelques lectures, ça sera déjà ça de pris! Et je vous le décris plus en détail lorsqu’il sera plus proche de sa ligne d’arrivée!

Écrire compliqué, un péché de jeunesse

J’ai lu cette semaine un roman qui m’a rappelé une erreur de mes débuts : penser que, pour bien écrire, il faut faire compliqué. Des phrases tarabiscotées, des mots inutilement soutenus, de longues métaphores à toutes les deux phrases, autant de péchés de jeunesse dont je me suis rendue coupable lors de l’écriture de mes premiers manuscrits.

Manque d’expérience, intention sincère, mais mal placée.

C’est drôle, quand on y pense, cette fausse impression qu’il faut enjoliver pour bien écrire! Serait-ce parce qu’on ressort de l’école avec l’impression qu’il faut écrire comme un poète des lumières pour être pris au sérieux? Les bons auteurs modernent manient la langue avec brio, avec originalité, mais rarement avec excès.

C’est n’est qu’avec le temps et l’expérience que j’ai appris à épurer : retirer les adverbes inutiles, trouver le mot juste pour remplacer une longue expression, doser le vocabulaire pour ne pas sortir le lecteur de sa scène d’action.

Un exemple?

Dans le livre en question, lors du constat d’un meurtre, il est question d’une : « tache rouge et visqueuse qui semble être du sang ». C’est tout à fait le genre de phrases que j’aurais écrit à l’époque. Aujourd’hui, j’écrirais simplement : « une tache de sang ». Si ça en est, inutile de dire que ça y ressemble! (À moins que ça ne soit une tentative de tromper le lecteur ce qui est une tout autre histoire.)

Je n’ose même pas ouvrir mon premier roman pour voir tout ce que je changerais si je l’écrivais aujourd’hui! Il serait sans doute un bon 20% moins long, juste à force d’en simplifier les phrases!

Définitivement, je n’ose pas.

Gloire et misère d’une première animation masquée

La semaine dernière, j’avais deux journées d’animations scolaires de prévues. Deux journées collées, de trois animations chacune, rien d’inhabituel. J’avais fait d’autres animations depuis le début de l’année, mais la distance aux élèves et la possibilité d’ouvrir les fenêtres m’avaient permis de les faire à visage découvert. Depuis, la température extérieure s’est refroidie, les règles sanitaires se sont resserrées, j’allais donc faire mes premières animations masquées.

J’avais quelques appréhensions, comme la plupart de mes collègues. Est-ce que les élèves m’entendraient bien? Est-ce que la connexion s’établirait sans la possibilité du sourire complice?

Je fais ma première animation. Je pousse un peu ma voix, histoire de m’assurer que les jeunes m’entendent jusqu’au fond de la classe. Tout va bien! Le groupe est dynamique et enthousiaste. Ils ont lu le premier Pétronille en classe, ce qui aide toujours. J’en ressors tout à fait rassurée, pour ne pas dire gonflée à bloc, certaine que mes deux journées d’animation masquée seront fantastiques.

Je remarque tout de même que la présence du masque fait que je n’ai pas bu une goutte d’eau depuis mon arrivée. J’avale une grande lampée et me laisse conduire vers ma prochaine classe.

Je fais la deuxième animation. À partir de la chanson, ma gorge commence à piquer. Je bois de l’eau, en soulevant le bas de mon masque. Puis à cinq minutes de la fin : la catastrophe. Ma voix casse, complètement. Plus un son ne veut sortir. J’ai trop forcé pour compenser la présence du masque. Évidemment, je n’ai aucune pastille pour la gorge. Je prends tout de même une petite sucrette menthe, espérant que ça fera la job. Après une ou deux minutes à avaler ma salive, je peux finalement terminer l’animation.

Je panique, parce que cette situation, je l’ai déjà vécue! Et ça s’était terminé par une extinction de voix qui avait duré une bonne semaine. Il me reste une dernière animation pour la journée, et trois le lendemain.

Comme l’école n’est pas loin de chez moi, je retourne dîner à la maison. Tisane, soupe, ramassage de pastilles, et je suis d’attaque pour la troisième animation.

Je suis chanceuse : la classe est bien attentive (certains élèves tricotent!!??). Je me surveille, force un peu moins sur la voix, prends une pastille à mi-chemin et me rends jusqu’au bout.

L’honneur est sauf, mais ma gorge fait mal. Plutôt que de risquer ma voix ou de donner une animation dans un râle le lendemain, je fais une adulte de moi, et j’écris à la responsable pour lui demander de remettre les animations restantes à un autre jour. La responsable accepte sans problèmes, m’avoue que bien des professeurs ont eu des problèmes similaires en début d’année.

Tout est bien qui finit bien!

Apprentissage : désormais, je traînerai systématiquement des pastilles, et tenterai de garder une journée de repos entre deux journées d’animations!

Deux salons pour trois petits bouts de moi!

C’est la saison des salons du livre, et si jamais vous êtes tannés de me lire et aimeriez entendre ma voix, trois options s’offrent à vous cette semaine!

Capsule audio du Salon du livre de Rimouski :
J’ai enregistré, il y a quelques semaines, une capsule audio dans le cadre du projet Le goût de lire en 90 secondes du Salon du livre de Rimouski. Je vous y parle de La promesse du fleuve et en lis même un extrait! Cliquez l’image pour vous rendre à la bonne page.

Table ronde « du livre à l’écran » du Salon du livre de Montréal
Ma table ronde de vendredi, filmée en direct d’un palais des congrès très vide, reste disponible pour les prochaines semaines. J’y étais en compagnie des autrices Catherine Girard Audet (La vie compliquée de Léa Olivier), de Caroline Héroux (Défense d’entrer) et de l’animatrice Manon Dumais. Cliquez sur l’image ci-dessous pour vous retrouver sur la page appropriée du site du Salon du livre de Montréal, et faites défiler l’écran vers le bas pour écouter la vidéo complète d’une heure.

Les rencontres virtuelles du Salon du livre de Montréal
J’en ai parlé il y a deux semaines
, c’est ce qui remplace les séances de signatures.  Le Salon a, depuis publié le schéma explicatif ci-dessous pour aider les lecteurs à s’y retrouver. Que ce soit pour une « jasette » en tête à tête ou pour répondre aux questions de toute une classe, ça risque de faire des échanges très intéressants!

Tout commence en suivant ce lien : https://www.salondulivredemontreal.com/evenements/rencontre-virtuelle-avec-annie-bacon

Après, je retourne me cacher dans mon trou, promis! Il faut dire que  j’ai commencé un nouveau manuscrit…  Je vous en donne des nouvelles en temps et lieu!

Mes trois loisirs de pandémie

Plutôt que de parler d’écriture aujourd’hui, j’avais envie de vous parler de ce que je fais lorsque je n’écris pas. Puisque c’est un métier déjà solitaire et sédentaire à la base, et que le confinement est venu exacerber ces deux caractéristiques, il faut trouver des moyens de ne pas virer fous. Voici donc mes trois loisirs spécifiques à cette pandémie (par opposition à mes loisirs de toujours, comme la lecture et les jeux vidéo!).

Pour bouger un peu : de la boxe!
Acheté il y a un mois, je rate rarement une journée d’entrainement du jeu Fitness Boxing sur la Nintendo Switch. Côté sport, je manque de discipline si je n’ai pas l’obligation d’un cours officiel avec un professeur. Mon amour des jeux vidéo remplace la discipline. Je me suis lassée de Just Dance, auquel il manque une structure de progression. Je suis la première surprise d’à quel point ce jeu de boxe comble parfaitement mon besoin de bouger.  Bonus, ça risque d’étoffer mes prochaines scènes d’action !!

Pour prendre l’air : le géocaching
Faire du sport est une chose, prendre l’air une autre. C’est probablement ce dont je m’ennuie le plus de ma campagne provençale : l’accès facile au plein air. En ville, j’aime moins me promener. J’ai besoin d’une destination, d’un but. J’ai donc repris le géocaching, sorte de chasse au trésor dans la ville, auquel je n’étais adonnée lorsque les enfants étaient plus jeunes. C’est en fait surtout une excuse pour marcher dehors, mais ça me donne l’impression de participer à une aventure, de partager un secret. Ça me suffit à me faire sortir pour autre chose que les commissions.

Pour digérer le stress : le piano
Je ne suis pas une virtuose, loin de là. J’ai suivi deux années de cours lorsque j’étais jeune, sans particulièrement briller. Un jour, ma mère m’a montré les bases de l’accompagnement pop, qui permet de jouer un peu n’importe quoi tant qu’on a accès à une partition de base (mélodie et accords). J’ai joué de manière sporadique tout le long de ma vie, mais pour la première cette année, j’ai un piano droit (plutôt qu’un électronique), dans une pièce assez loin des voisins pour que je ne me sente pas coupable d’en jouer. Lorsque je n’en peux plus de la pandémie (ou des élections américaines, ou de mes manuscrits qui n’avancent pas), aller piocher Amsterdam de Brel me fait le plus grand bien.

 

 

Remplacer la signature par le zoom!

Le Salon du livre de Montréal a dévoilé sa programmation, et je dois leur lever mon chapeau : ils ont réussi à transposer le concept de la séance de signature pour ce temps de pandémie. En gros, si vous achetez certains livres sur le site du Salon, vous pourrez passer cinq minutes en vidéoconférence avec son auteur.

Mes livres chez Bayard, soit les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage et les deux tomes du Soutermonde, font partie du lot.

Comment ça fonctionne? Vous vous rendez sur la page de rencontre virtuelle de l’auteur (la mienne est ici), vous cliquez sur « participer » en bleu, à droite, vous demandez à choisir une plage horaire, puis vous choisissez quel livre vous désirez acheter. Vous pourrez ensuite planifier vos cinq minutes selon les disponibilités de l’auteur.

Ce n’est pas le Salon de Montréal qui a inventé la chose, les conventions de type « comiccon » font la même chose avec traditionnelles séances de photos avec des vedettes depuis le début de la pandémie.  Parce qu’en fait, lorsque l’on va demander une signature ou une photo, l’important n’est pas tant l’encre sur le papier que le temps passé ensemble, le contact qui se crée.

J’ai entendu des critiques, certains auteurs n’ont pas envie de rester disponibles devant leur ordinateur sans savoir d’avance s’ils auront des interlocuteurs… mais n’est-ce pas exactement ce que nous faisons sur place dans un salon? Rester disponible, sans savoir?

Les avantages :

  • De ce que j’ai compris, l’achat se fait à travers la plateforme Leslibraires.ca, ce qui permet au réseau des librairies indépendantes de profiter des ventes du salon.
  • Puisque c’est virtuel, l’éloignement n’est plus un problème, les lecteurs des régions, et même de partout dans le monde, peuvent participer.
  • Parfois, les signatures, ça passe vite et on prend à peine le temps d’échanger deux phrases. Là, le lecteur aura droit à un véritable temps privilégié.

Les inconvénients :

  • Évidemment, le contact est mieux « en vrai » !!! Et les rencontres spontanées qui permettent parfois de faire découvrir nos livres aux lecteurs qui ne nous connaissent ne sont pas possibles.
  • Les lecteurs ne peuvent venir avec des livres achetés il y a longtemps et lus de multiples fois (ceux que je préfère!)
  • Je trouve dommage que l’on restreigne le tout à des livres précis plutôt qu’à l’ensemble de nos œuvres (probablement parce que nos éditeurs ont dû payer pour). Par exemple, même si je participe, vous ne pouvez pas obtenir cinq minutes avec moi en achetant Pétronille inc., ou La Promesse du fleuve.

En conclusion : Considérant les circonstances, je trouve le tout plutôt ingénieux! J’espère même que le site Leslibraires.ca va récupérer le concept et l’utiliser hors salons lorsque ces derniers pourront revenir à leur fonctionnement normal (après la pandémie, donc). Pour le 12 août, peut-être? Pour des livres achetés tant en librairies qu’en ligne?  Je serais certainement partante!

La théorie des céréales

C’est une théorie qui m’accompagne depuis longtemps, sur la littérature jeunesse. Le principe est qu’il existe des livres jeunesse sur un large spectre entre le divertissement pur et l’art littéraire, et qu’ils peuvent se décliner sur une métaphore de céréales.

D’un côté, donc, il y a les céréales qui sont prêtes à tout pour plaire : emballage coloré, personnages rigolos, et grande, très grande, quantité de sucre.  Le genre de céréales qui ramènent des souvenirs de cartoon du samedi matin, et que l’on mange à grandes poignées, à même la boîte. Des livres loufoques, aux phrases et à l’humour facile, qui nous font oublier notre faim l’espace de quelques bouchées.

À l’autre bout du spectre, il y a les céréales nutritives, bonnes pour la santé. Celles qui nourrissent longtemps et qui font du bien. Certains livres sont comme ça : ils nourrissent l’esprit et améliorent notre santé mentale. Des livres touchants, percutants. Leurs couvertures sont souvent plus discrètes. Comme avec les céréales bonnes pour la santé, il faut qu’un adulte les présente aux enfants pour qu’ils osent les goûter et apprennent à les apprécier.

Et entre les deux, il y a toute une panoplie d’hybrides! J’aime à penser que j’écris des livres Mini-Wheat, avec des thèmes nourrissants, cachés sous un givrage sucré d’imaginaire! Il y a aussi des livres Honey-Comb, des livres Rice-Krispies, des livres Corn Pops. Parfois même des livres qui nous surprennent, que l’on croyait amers, mais qui révèlent des touches de miel, ou d’autres que l’on croyait faits de calories vides, et qui cachent des trésors de vitamines.

Il arrive parfois qu’un nouveau livre sorte et que son titre seul me fasse lever les yeux au ciel, parce que je le juge avec mes goûts d’adulte. Je me rappelle alors la théorie des céréales, et me dit que c’est correct, offrir des Fruit-Loops, de temps en temps.

 

Tout petit aperçu des prochaines Chroniques post-apocalyptiques

J’attends la direction littéraire sur les  Chroniques post-apocalyptiques d’une jeune entêtée, mais j’ai eu droit aux premières impressions de lectures de mon éditeur. Phrase choc, il m’a dit l’avoir trouvé, je cite, « aussi bon que la première version des Chroniques d’une enfant sage ».

Ce qui veut dire deux choses :

  • Je n’ai pas tout fouarré…
  • … mais j’ai encore du pain sur la planche!!!

Pendant ce temps, la page couverture prend forme! Voici une première esquisse pour vous mettre l’eau à la bouche  (et non, ce n’est pas Astride que l’on y voit… mystère, mystère!)

Comme pour le premier tome, le design et l’illlustrtion sont du studio Kuizin

Il sortira au printemps. J’aurai sans doute une date plus précise lorsque je vous ferai mon traditionnel billet de prévision de l’année au retour des vacances de Noël!

Parution de Pétronille inc. T3: Mandragore sans gluten

Le troisième tome de Pétronille inc. est désormais disponible dans pas mal toutes les librairies! En l’honneur de sa sortie, voici donc une double page en extrait, qui permet non seulement de faire le lien avec le tome 2, mais également de se régaler d’une autre des illustrations de Boum!

Attention, la taille de caractère peut faire mal aux yeux des adultes, mais elle fait des merveilles pour convaincre les lecteurs débutants (1ere à 3e année) de s’attaquer à un roman!

Pour feuilleter un peu plus, c’est ici !

Et pour acheter (ou vérifier les disponibilités chez votre libraire favori), c’est ici !