Archives de catégorie : Merveilleux Urbain

Pas facile, les albums!

Je profite de mes succès des derniers mois pour parler de mes échecs, c’est toujours un sujet plus facile quand le reste va bien! Je vous présente donc ma bête  noire : les albums! J’en ai écrit 6 en tout et voici leurs destins respectifs :

  • Le pays des tromignons: après avoir essuyé plusieurs refus d’éditeurs traditionnels, j’ai accepté de le publier en numérique. L’idée semblait bonne, l’éditeur convainquant… et j’ai récolté moins de 100$ en trois ans.

Et ces deux-là sont mes plus grands succès! Ce sont les seuls à avoir réussi à sortir du tiroir! Parce que dans ledit tiroit, j’ai également écrit ceux-ci :

  • Le bestiaire du merveilleux urbain : se veux une suite de l’encyclopédie et explique ce que les créatures magiques (licornes, griffons et autres) sont devenues dans notre monde moderne. A été considéré fortement par Perro, puis refusé pour cause éditoriale (ils ne font pas d’albums!)
  • Les bacs à sables : Poème d’une page écrit spécifiquement avec la collection Clin d’œil d’Isatis en tête. Tellement écrit spécifiquement pour eux que, après leur refus (un de leur prochain portait sur un sujet semblable), je n’ai jamais osé le présenter ailleurs!
  • Le Gumzilla : Quelle saga que ce Gumzilla! Commencé en miniroman, puis transformé en album, il a été accepté par pas moins de trois éditeurs, pour être abandonné chaque fois en court de route. Aux dernières nouvelles, il était dans la pile des « peut-être » de la collection Motifs chez Druide (la nouvelle date d’un an!)
  • Les Monstramis : écrit cet été, et envoyé à quelques éditeurs. Toutes les réponses reçues jusqu’ici sont négatives… ça ne s’enligne pas bien!

Je devrais peut-être abandonner? Accepter le fait que la forme plus longue du roman correspond mieux à mes capacités? Mais c’est plus fort que moi! Une fois qu’une idée d’album s’empare de moi, je ne peux faire autrement que de l’écrire!

Soupir!

Je suis incorrigible!

Mon premier pilon

Pilonner : Détruire les exemplaires d’un ouvrage qui n’ont pas été vendus. Pilonner un livre.

Fait à partir de 2 illustrations openclipart.orgC’est un peu inévitable dans cette industrie, un peu comme le fameux « death and taxes » de Benjamin Franklin. Les deux véritables surprises sont surtout les suivantes :

  • Je m’en suis sorti pendant 10 ans avant mon premier pilon!
  • C’est l’Encyclopédie du merveilleux urbain qui y passe en premier!

merveilleux urbainJ’ai souvent considéré L’encyclopédie du merveilleux urbain comme mon concept le plus fort,  mon univers le plus intéressant. Peut-être n’avais-je pas choisi la bonne forme pour qu’il trouve son public. Chose certaine, après de bonnes commandes par les librairies, les retours ont été catastrophiques. On ne peut pas gagner à tous les coups!

Pour ceux qui désireraient mettre la main dessus avant qu’il ne disparaisse dans les profondeurs de la machine à recycler, vous êtes chanceux : il sera disponible pour au prix rabais de 5,99$ à partir de mardi, histoire de solder ce qui reste avant la destruction. J’ignore par contre s’il sera disponible en librairies ou dans les lieux de soldes comme Costco et Dollorama.

Pour ceux qui sont nouveaux sur ce blogue et qui se demandent de quoi je parle, je vous invite à le découvrir sur sa page dans ma section PUBLICATIONS.

Le pire, c’est que j’ai tous les textes d’une suite d’écrits depuis plus d’un an. Un « Bestiaire du merveilleux urbain », qui n’a pas trouvé preneur pour le moment. Pourtant, avec la sortie de Fantastic Beasts and Where to Find Them, il aurait été d’actualité!

Une fois que j’aurai récupéré les droits, je verrais ce que j’en fais. D’ici là, on tablette et on travaille sur autre chose. C’est un peu aussi ça, la vie d’auteur.

 

 

Les illustrations de l’Encyclopédie du merveilleux urbain

À l’occasion du Salon du livre de Québec, Anouk Lacasse et moi avons eu le privilège d’être interviewées sur scène par Marc Proulx au sujet de notre Encyclopédie du merveilleux urbain. Pour l’occasion, Anouk avait pris le temps de noter sa démarche sur papier, histoire de mettre de l’ordre dans ses idées avant l’entrevue. Elle a eu la gentillesse de me faire parvenir le texte en question, et je vous l’offre donc aujourd’hui, en tant que billet de « blogueuse invitée » !

Texte de Anouk Lacasse :

ScreenHunter_02 May. 03 19.29Chers amis du merveilleux, j’aimerais vous parler de mon rôle d’illustratrice et de graphiste dans la création de l’Encyclopédie.

C’est d’abord à partir des textes originaux de l’auteur Annie Bacon que j’ai élaboré les différents personnages et univers de tous les peuples du merveilleux urbain. Bien sûr, beaucoup de documentation et de recherches ont été nécessaires à la création des images. Si j’ai pris plusieurs mois pour réaliser tout le visuel du livre, le projet entier s’est échelonné sur 4-5 ans, avant de voir le jour dans les librairies.

ScreenHunter_04 May. 03 19.30Mais revenons aux illustrations. Les dessins sont un beau mélange de crayonnés faits à la main, d’aquarelle et d’infographie. Les personnages sont inspirés des représentations classiques, que j’ai transformées pour leur donner un caractère actuel, adapté à la vie urbaine. Vous remarquerez que les fées d’abribus ont des ailes en parapluie, que le troll de viaduc a un look plutôt hip-hop, et que les gobelins d’égout portent des lampes frontales…

Pour chaque peuple, j’ai aussi créé une atmosphère particulière, avec une typographie et des éléments spécifiques à chaque peuple. Les décors sont un reflet de ma ville, de mon environnement. Par exemple, la ruelle des farfadets s’inspire de Limoilou, alors que les craques de bitume illustrent les dommages que causent les Duegards de trottoirs. La tôle rouillée utilisée en page couverture vient d’en arrière de chez nous . Vous auriez dû me voir partir avec mon appareil photo à la recherche de preuves « véritables » de la présence de ces petits êtres parmi nous !  D’ailleurs, pendant que je dessinais sur mon balcon, j’ai eu droit à un concert de glands qui rebondissaient sur les capots de voitures, orchestré merveilleusement par… les faunes-écureuils !

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La question qui tue

illustration de studio_hades prise sur openclipart.orgAu Salon du livre de Trois-Rivières samedi dernier, une petite d’environ 6-7 ans m’a posé la question qui tue, celle pour laquelle je suis sans réponse. Je venais de lui décrire mon Encyclopédie du merveilleux urbain, et de lui expliquer qu’il fallait lever les pieds lorsqu’on passe sous un viaduc pour ne pas qu’un Troll nous enlève un orteil, ou encore de lui décrire les amours passagères des fées d’abribus et des chauffeurs d’autobus de ville, je ne sais plus. Elle a levé vers moi des yeux remplis de toute la confiance qu’ont les petits envers les paroles des adultes pour me demander :

« Est-ce que c’est vrai? »

Je ne peux pas lui répondre que non, j’invaliderais ainsi tout mon livre dans lequel j’ai fait exprès de mettre le plus de détails pointus possible pour que le tout soit crédible.

Mais je me trouve incapable de lui dire que oui. Dans un livre, je mets tout ce que je veux, j’invente, je fabule, d’extrapole. En personne, il m’est impossible de mentir de bonne foi.

J’ai balbutié quelque chose, qui ressemble sans doute à cette chanson de Mathieu Boogaerts et Vincent Delerm que j’aime tant. Elle a paru satisfaite, je suis restée troublée.

Où se trouve la ligne entre « faire rêver » et mentir?  Entre une complicité de fantaisie et une trahison de confiance?

C’est mon mari qui m’a fourni une réponse à mettre dans ma poche pour la prochaine fois. Il m’a proposé très finement de retourner la question. Se pencher vers l’enfant, le regarder bien dans les yeux, et lui demander : « toi, qu’est-ce que tu en penses? »

Je l’essaie et je vous en reparle!

10 faits du merveilleux urbain

merveilleux urbainDurant le récent Salon du livre de Montréal, j’ai partagé, sur ma page Facebook, quelques-uns de mes petits plaisirs de Salon. Je gardais le plus important pour mon blogue, soit le plaisir de voir les yeux des enfants s’écarquiller au fur et à mesure que je leur explique mes livres.

Avec l’Encyclopédie du merveilleux urbain, ce phénomène s’étend même jusqu’aux adultes accompagnateurs, qui s’étonnent, avec leur progéniture, de tout ce que l’on y retrouve comme trésors!

Voici donc, en rafale, dix choses que l’encyclopédie vous permettra d’apprendre, et autant de bonnes raisons de l’offrir en cadeau pour Noël!

  • Les ondines (fées des eaux) utilisent les gouttières comme glissades d’eau.
  • Picture1Les gnomes jardinent dans nos boîtes à fleurs et s’y enfouissent dès qu’un humain est à portée de vue.
  • Les trolls habitent sous les viaducs et percent les carlingues de voiture avec leurs longues griffes pour voler les vestes de laines et lecteurs MP3 qui traînent sur le plancher.
  • Les sirènes filtrent les eaux usées avec leurs longs cheveux dans les usines d’épuration des eaux. C’est à cause d’elles que les employés doivent porter des protège-oreilles antibruit.
  • Les gobelins ont élu domicile dans les égouts. En observant les formes et motifs des bouches d’égout, il est possible d’apprendre quel type de tribu habite les sous-sols de votre quartier.

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  • Les Leprechauns détournent les piécettes des parcomètres, et sont bien embêtés par la montée d’utilisation de cartes de crédit.
  • Picture2Les sylphes (fées des airs) sont de plus en plus incompréhensibles, et certains scientifiques croient que les ondes Wi-Fi leur ont fait perdre la raison.
  • Les farfadets sont responsables des jouets perdus dans les ruelles et des tomates grignotées dans les jardins de ville.
  • Les dryades (esprits des arbres) sont de grandes lectrices. Ce sont elles qui allument les lampadaires dès qu’elles ne peuvent plus distinguer les « p » des « g » dans leurs livres de poche.
  • Les fées se cachent dans les abris d’autobus et tombent parfois amoureuses des chauffeurs de passage.

Pour les curieux, vous pouvez aussi consulter les pages complètes ci-dessous, ainsi que  l’acheter sur Leslibraires.ca (ou toute autre bonne librairie!).

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Le chemin parcouru jusqu’aux librairies

L'encyclopédie du merveilleux urbain bien confortable chez Monet!
L’encyclopédie du merveilleux urbain bien en vue chez Monet!

Ça y est! L’encyclopédie du merveilleux urbain est en librairie. Arrivé en trombe en plus, à en juger par les chiffres très encourageants de disponibilité en librairie sur les sites d’Archambault et de Renaud-Bray. Je dois avouer pousser un long soupir de satisfaction : il fut des instants où j’ai bien pensé qu’il n’y arriverait jamais!

En 2008, je n’ai qu’un seul roman publié, et je fais de la pige en jeux vidéo et autres industries interactives. J’attrape un contrat pour les Éditions Milles-Pattes, toute nouvelle maison qui désire vendre exclusivement des livres personnalisés sur Internet sous le nom jesuislehéros.com. Je suis contente, c’est mon premier contrat d’écriture plutôt que de Game Design, et je commence à bien me douter que c’est ce que j’aime faire dans la vie. Milles-Pattes désire 6 histoires, et, comme je l’ai toujours fait pour les projets interactifs, je leur donne 2-3 idées de concept pour chacune.

Parmi ces idées : les fées urbaines, une histoire qui utilise l’univers du merveilleux urbain qui me trotte en tête depuis un moment déjà.

L’idée est retenue, mais trois autres sont développées avant elle, voir ci-dessous.

JesuisleherosCeux ayant l’œil perspicace pourront reconnaître que deux d’entre eux ont été illustrés par Anouk Lacasse, illustratrice de l’Encyclopédie du merveilleux urbain, qui travaillait à l’époque dans le studio d’illustration des éditions Milles-Pattes.

En 2009, l’idée du merveilleux urbain me travaille toujours, mais le concept appartient désormais aux Éditions Mille-Pattes. Comme il est de plus en plus évident qu’ils ne développeront pas les autres histoires personnalisées qui leur appartiennent, je propose d’en faire un roman plus traditionnel, de l’offrir à des éditeurs papier, et de partager les revenus. La forme du roman ne les intéresse pas, puisqu’ils sont plutôt un studio d’illustrations… l’idée de l’encyclopédie nait.

J’écris les textes de trois peuples : les fées d’abribus, les trolls de viaducs et les dryades de réverbère. Anouk Lacasse est assignée au projet et réalise le premier peuple, de manière magistrale. Le projet devient concret…

… puis, les choses se gâtent avec les éditions Milles-Pattes.

Pendant de long mois, je pense devoir faire mon deuil de l’encyclopédie, puis, en 2010, j’entrevois une porte de sortie. J’abandonne mes droits sur les trois premières histoires en échange de tous mes droits sur celles qui ne se sont pas rendues jusqu’à la publication. Une décision financière discutable, mais qui m’a acheté une grande tranquillité d’esprit en plus de la liberté de développer le projet qui me tenait à cœur. Je négocie pour qu’Anouk garde les droits sur les images déjà réalisées, et nous libres de le développer l’encyclopédie en paix!

Ceux qui suivent mon blogue depuis ses débuts connaissent un peu le reste :

Puis, des délais, des délais, et encore des délais.

Le premier parce qu’une impression en chine est prévue, et qu’elle doit prendre six mois (il sera finalement imprimé au Québec!). Le deuxième parce que les vendeurs désirent que l’encyclopédie sorte en septembre plutôt qu’au printemps, et le troisième parce que la faillite de leur distributeur oblige Boomerang à repousser plusieurs de leurs titres.

De 2008 à 2014! Et le voilà en Librairie. Vous ne pouvez imaginer ma joie!

Merveilleux urbain : Gnomes de boîtes à fleurs

Voici le temps venu de vous dévoiler une dernière créature du merveilleux urbain, et ça tombe bien, puisque cette semaine fut forte en nouvelles de ce côté-là! Premièrement, j’ai reçu ma caisse de livre, ce qui veut dire qu’il existe désormais pour de vrai dans notre monde physique! En plus, il est absolument magnifique!

Deuxièmement, j’ai une date!!!

L’encyclopédie du merveilleux urbain sera en librairie le 24 septembre!  

En ce mois d’août, je vous présente un peuple tout à fait de circonstance alors que les balcons fleurissent : les Gnomes de boîte à fleurs! Visuellement, ils sont probablement ceux que je préfère, avec les Trolls de Viaducs. Anouk Lacasse a vraiment réussi un tour de force en leur donnant un air classique, presque pastoral, digne de Marcel Marlier (Martine).

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Merveilleux urbain gnomesVoyez les autres peuples du merveilleux urbain :

Merveilleux urbain : activité familiale

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Kobolds d’immondice (Anouk Lacasse)

Ce mois-ci, en l’honneur des vacances et des nombreux jeunes désœuvrés qui harcèlent leurs parents du sempiternel : « qu’est-ce que je pourrais faire? », plutôt que de vous dévoiler un nouveau peuple du merveilleux urbain, je vous donne une activité tirée de l’encyclopédie du même nom.

Ondine de gouttière (Anouk Lacasse)
Ondine de gouttière (Anouk Lacasse)

Le Fichier PDF ci-dessous contient un tableau d’observation qui permet de repérer les signes laissés par les peuples du merveilleux urbain dans les rues et ruelles de nos villes. Transformez la prochaine balade urbaine en chasse-au-trésor en mettant vos enfants au défi d’en trouver 3, 4, 5, ou même tous les 9, selon leur ténacité. Si vous le désirez, vous pouvez publier le résultat de vos recherches sur ma page Facebook, il y aura peut-être un petit tirage à la clé…

Bonne chasse!

Fiche du merveilleux urbain (PDF)

Pour en savoir plus sur l’Encyclopédie du merveilleux urbain, qui sortira en librairie à l’automne chez Boomerang :

Merveilleux urbain: Fées d’abribus

Après sondage sur ma page Facebook d’auteure, ce sont les fées d’abribus qui ont gagnées! C’est donc ce peuple que je vous présente ce mois-ci dans ma campagne pré-sortie du livre Encyclopédies du merveilleux Urbains.  Le choix est particulièrement approprié, puisqu’elles ont fait partie, avec les Trolls de viaducs et les dryades de réverbères, du concept préliminaire utilisé pour intéresser les éditeurs il y a de ça quelques années!

Depuis le dévoilement des Trolls de viaducs, j’ai reçu un nouveau PDF, vous avez donc droit cette fois-ci aux versions finales!

Fées d'abribus

Fées d'abribus, merveilleux urbain

Je vous rappelle que l’encyclopédie du merveilleux urbain est illustré par Anouk Lacasse et qu’il sortira en septembre aux éditions Boomerang! Rendez-vous dans un mois pour un autre extrait!

Merveilleux urbain : les Trolls de viaduc

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Illustration: Anouk Lacasse

Dans le cadre de la sortie de mon album L’encyclopédie du merveilleux urbain chez Boomerang en semptembre prochain, je vous présente à chaque mois une race différente de ces peuples mythiques à la sauce moderne. Pour commencer la ronde, voici deux extraits  de la page des trolls de viaduc, ainsi que la double page complète dans toute sa splendeur! Notez que les textes ne sont pas les versions finales, et qu’il y a un risque de coquilles!

 Introduction
Loin de menacer les trolls, la montée du modernisme et de sa pollution leur a plutôt permis de proliférer. Ces êtres pustuleux ont quitté leurs ponts ancestraux pour s’installer sous les viaducs, moins humides et plus nombreux. Ils seraient, selon le dernier recensement, plus d’un milliard à parasiter le système routier mondial.

Le troll de viaduc et l’humain
Si le troll n’attaque que rarement l’humain, il jalouse son confort moderne et dérobe les objets qui jonchent les planchers de voiture en perçant la carlingue de sa longue griffe. Il est courant qu’il découpe ainsi involontairement quelques orteils qui y trainent. Il est donc fortement recommandé aux passagers arrière de tout véhicule de lever les pieds lors de la traversée d’un viaduc.

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