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Des petits bouts de livre en tête

rowling_spreadsheet-565x404_6Quand j’ai écrit la série Terra incognita, j’avais un peu le concept du club des 5 en tête : des livres séparés, offrant chacun une bonne histoire, à lire tout à fait dans le désordre. Je pensais à l’époque être incapable d’écrire une série plus « épique », donc où la trame est étalée sur plusieurs livres. Je m’inclinais devant les JK Rowling et JRR Martin de ce monde, capable d’étaler leurs trames sur plusieurs livres.

Puis, il y a eu Victor Cordi.

Quand Victor m’est arrivé en tête, il est arrivé avec tout un bagage! Avant même d’avoir écrit le premier tome, je connaissais déjà les grandes lignes des quatre premiers tomes, et l’orientation générale du deuxième cycle.

Au fil de l’écriture, les trames se précisent, se complexifient. Il m’est arrivé plusieurs fois, alors que je menais de front les corrections d’un tome et l’écriture du suivant, je modifier quelques détails du manuscrit presque terminé pour y attacher certains fils nouvellement inventés. Il m’est arrivé aussi de faire référence à des événements d’un tome ultérieur qui avait pourtant été écrit sans arrière-pensées aucunes.

Bref, les grandes lignes me sont connues, mais le détail se tisse au fur et à mesure alors que le lecteur aura l’impression que tout était prévu depuis le début!

J’ai déjà en tête des scènes du tome 8, du tome 12, et même la grande scène finale de la série! Mais demandez-moi de vous décrire mon plan pour le tome 7, que me m’apprête à attaquer d’ici un mois, et je ne pourrai vous en décrire plus que 2-3 chapitres.

Mon cerveau est un papillon! Il voltige d’un tome à l’autre sans aucune considération pour ma chronologie d’écriture. J’ai souvent le début et la fin d’un manuscrit en tête, parfois aussi une scène unique au beau milieu, mais ce n’est que la semaine avant d’attaquer l’écriture d’un tome que son plan s’élabore véritablement.

C’est ce qui fait qu’écrire une série épique n’est pas si compliqué que je l’avais cru finalement. Les grandes lignes tiennent sur une page, et ce n’est qu’au fil du temps que chaque ligne se développera à son tour en une page de notes.

Avant d’aller fureter ailleurs, prenez quelques secondes pour cliquer sur l’image, en haut à droite, puis recliquez à nouveau pour la version hyper-agrandie. Elle serait supposément un plan d’intrigue de JK Rowling! Je dois avouer ne pas être encore rendue à ce niveau de prise de notes!

Label de qualité « Écrit, illustré, imprimé au Québec »

Je vous en avais glissé un mot lorsque j’ai parlé de mon implication au sein de l’AEQJ, mais voilà que le projet est officiellement mis en branle! Dans un objectif d’information du consommateur et de promotion des auteurs du Québec, nous proposons un logo que les Éditeurs pourront intégrer à leur maquette graphique pour informer les lecteurs qu’il s’agit d’un livre québécois.

Voici la présentation du projet. Cliquez dessus, allez la voir, puis revenez. Surtout,  n’hésitez pas à la partager, plus on en parlera, et plus les portes qui mènent à sa réalisation seront faciles à ouvrir.

Label de qualité livres Québec

Nous croyons que le marché actuel est mûr pour une telle initiative, et qu’elle serait profitable pour tous les partis. Un de nos partenaires, soit Illustration Québec, nous a déjà annoncé qu’ils étaient avec nous, j’attends cette semaine des nouvelles de l’UNEQ et de l’ANEL, sans lesquels il serait difficile d’aller de l’avant.

Si vous êtes membres d’une de ces associations, je vous invite à leur écrire pour montrer votre intérêt envers ce label.

Parce qu’une non-victoire n’est pas nécessairement une défaite

Il y a les tentatives de développement des affaires qui marchent, et qui font de beaux billets de conquête et de victoire, et puis il y a ceux qui tombent à l’eau, et dont on ne parle pas. J’avais envie de partager une non-victoire, cette fois-ci.

J’avais prévu, il y a six mois, que lorsque mon album avec Boomerang sortirait, je tenterais de lui trouver un éditeur anglophone. Il faut dire que trois doubles pages ont déjà été traduites, et que le concept est assez fort pour qu’il qualifie d’«exportable » selon les critères déjà établis par mon moi-même dans ce blogue.

Puis, Boomerang ont retardé l’album d’une année (loin!!!).

Il y a six semaines, sachant que j’aurais une opportunité d’hébergement  à NY, j’ai décidé de m’essayer quand même, sans l’apport de l’album final. J’ai pris des billets d’avion, puis ai fait une recherche d’agents en littérature jeunesse dans cette capitale du monde littéraire américain. Cinq courriels envoyés « à froid », trois autres via des contacts LinkedIn, à chaque fois terminant avec « je serai à New York telle date et aimerais vous rencontrer ». Un refus, puis silence radio complet.

J’appelle le tout une non-victoire, parce qu’il n’y a que statu quo. J’ai pris un risque, il n’a rien donné. C’est tout.

J’en prendrai d’autres.

En attendant, j’ai profité de ma visite dans la « grosse pomme » pour découvrir une des plus belles librairies jeunesse jamais érigées! Imaginez, ils avaient des premiers tirages des Winnie the Pooh, des copies signées de tous les grands noms possibles (Roald Dahl, Rowling, Moe Willem) et des illustrations originales à faire rêver tous les amateurs du genre! Mon coup de cœur : une peinture utilisée pour la couverture de The Silver Chair, un des meilleurs livres des Chroniques de Narnia. Dès que j’ai 10 000$ en trop (en trop!), j’y retourne pour l’acquérir!

Je suis aussi passée devant ce building…

 simon and shuster

… pour lui dire que ce n’était que partie remise!

Plaisirs et risques du format journal intime

Illustration de Machovka sur openclipart.orgUne des nouvelles formes avec lesquelles j’ai expérimenté lors de la rédaction du cinquième Victor est le journal intime. C’était la première fois que j’écrivais au « je », si on exclut mon propre journal d’ado tourmentée tenu durant mon secondaire deux. J’ai adoré… mais suis tombée dans le piège aussi.

Le plaisir :

Je n’ai jamais été aussi en symbiose avec un personnage. Sa voix parlait directement dans ma tête, je vivais ses émotions, J’ÉTAIS mon personnage. Ça doit être un peu la sensation des acteurs habités par leur rôle : se sortir de soi l’instant d’une scène. Très intense. Je réécrirai certainement au « je » une autre fois.

 

La difficulté :

Comme le journal est non seulement une forme écrite par le personnage, mais écrite au passé (contrairement à un roman écrit à la première personne, mais au temps présent), j’ai trouvé plus difficile de faire naître un suspense, ou encore de surprendre le lecteur. Comme si la forme demandait que la première ligne d’une entrée indique aussitôt l’état d’esprit du rédacteur du journal. On sait tout de suite si le « outcome » des événements racontés sera positif ou négatif et, à moins de coup de théâtre, on sait également qu’il n’est pas mort. Comme j’ai déjà expliqué dans un autre billet, l’absence de possibilité de mort nuit grandement au suspense.

 

Le piège :

J’ai eu tant de plaisir avec mon personnage-narrateur, que j’en ai oublié tous les autres. Le verdict du premier lecteur a été rude (mais juste) : personnages secondaires unidimensionnels. Je suis habituée à sauter d’un point de vue à l’autre et d’ainsi donner vie à tout le monde en dévoilant leurs pensées et leurs manières de voir le monde, mais en restant collé à l’esprit de l’un d’eux, j’ai négligé la personnalité des autres. Même en corrigeant le tout, j’ai trouvé difficile de leur donner de la profondeur tout en gardant le filtre du point de vue du narrateur. Par exemple, si le narrateur détestait un personnage, les phrases qui me venaient en tête sur son compte étaient toutes négatives, sans exceptions. Difficile ensuite de lui donner un peu de ton de gris. Espérons que j’ai tout de même réussi à corriger le tir… la direction littéraire nous le dira!

Le nouveau contact avec le lecteur

Image par Stellaris sur openclipart.orgDepuis quelques semaines, je reçois des messages de lecteurs, bibliothécaires et parents sur Facebook, et je trouve ça formidable!  « Quand sort le prochain livre? » « Vos livres sont très appréciés » et autres commentaires me remplissent de bonheur. Ils agissent comme autant d’indications que mon livre vit  à l’extérieur de ma tête et de mon ordi!

Étrangement, avec l’arrivée du numérique, certaines personnes se demandent ce qui adviendra de la dédicace. Plus je reçois de commentaires électroniques, moins je m’inquiète pour le sort de la dédicace! Elle sert à faciliter le contact entre auteur et lecteur, et, dans le fond, les médias sociaux font exactement la même chose! Les Salons du livre me serviront peut-être un jour à rencontrer en face à face mes amis-lecteurs rencontrés sur Facebook, comme ils me permettent de le faire avec mes amis-auteurs rencontrés virtuellement durant le reste de l’année. La vente de livre se fera alors tablette en main, en la passant dans le faisceau-caisse de ma maison d’édition, et je signerai des cartes postales de page couverture, que les lecteurs collectionneront et s’échangeront dans la cour d’école! « Attrapez-les tous » version littéraire! Ne serait-ce pas merveilleux?

En attendant, je vais de ce pas voir si mes auteurs préférés n’auraient pas une page Facebook à laquelle m’abonner. Qui sait, j’oserai peut-être même leur laisser un message!

Le monde à l’envers

Quelque chose d’étrange est en train de se produire avec la rédaction du cinquième Victor Cordi : je suis en train de bâtir mon monde. Quoi? Ce n’était pas déjà fait? Me demanderez-vous? Oui, non, un peu!

En fait, jusqu’ici, Exégor était comme un décor de Théâtre. J’avais bâti uniquement les morceaux dont j’avais besoins, ceux que le public verrait. À l’arrière des décors ne se trouvait que la brume, sorte de « to be completed » attendant son heure.

Et c’est seulement la semaine dernière, 4 livres et demi plus tard, qu’Exégor prend enfin forme. La semaine dernière, par exemple, j’en ai tracé une première tentative de carte, ci –dessous.

Ébauche de carte d'Exégor

J’ai aussi précisé la situation géopolitique et inventé leur calendrier. Dans les prochaines semaines, je vais probablement lister les différents peuples qui y vivent. Finalement, j’aurai besoins d’un système économique avant la fin du printemps.

J’ai toujours cru que les auteurs commençaient par cette étape, mais je réalise que le monde se bâtit très bien à l’envers. Je ramasse les bribes déjà plantées au cours du premier cycle d’histoire et n’ai qu’à en nouer les ficelles pour que le tout soit cohérent.

Le pire, c’est que je m’amuse comme une petite folle! Je suis un anthropologue à la bibliothèque des cigales, mon imagination prend son pied!

Reste à voir si le lecteur prendra le sien!

 

Parlons revenus, troisième édition!

Illustration de Gringer sur openclipart.orgJe l’ai fait pour 2010, je l’ai fait pour 2011, voici mon traditionnel billet sur mes revenus d’auteurs de l’année, gracieuseté des impôts du Québec, pour lesquels je dois compiler le tout!

Certains pourraient se demander pourquoi je divulgue de tels chiffres! Plusieurs raisons :

  1. Parce que je veux démontrer qu’il est possible de vivre de l’écriture au Québec, même si la route est longue.
  2. Parce que je ne partage pas cette gêne nationale lorsqu’il s’agit de parler d’argent
  3. Parce ce que si mes chiffres n’aident qu’une seule personne, ça en aura valu la peine

Donc, je m’attendais à une année catastrophique, puisque je n’avais rien publié l’année précédente, ce qui, comme le dit si bien le billet de la Doyenne, est une faute financière grave!  Pour empirer les choses, j’ai été en congé de maternité durant près de la moitié de l’année, ce qui n’empêche peut-être pas les droits d’auteurs de rentrer, mais me garde trop occupée à la maison pour faire des contrats, des animations, ou même de la promotion en salon du livre.

Roulement de tambour…

Total de revenus directement liés à l’écriture pour 2012 : 8039$

Séparé de la manière suivante :
– Droits d’auteurs : 3699 $
– Animations scolaires : 2075 $
– Contrats liés à l’écriture : 2265$

C’est donc, à quelques dollars près, le même montant qu’en 2011. Si une telle stagnation pourrait être inquiétante, pour les raisons énumérées ci-haut, c’est un montant qui me satisfait. En fait, j’ai été sauvée par les avances de droits d’auteurs sur deux livres et demi. J’hypothèque ainsi peut-être un peu l’année 2013, mais comme l’année en question sera productive et comportera sa propre part d’avances, j’ai bon espoir d’augmenter le montant de manière substantielle.

L’objectif, qui est de 20 000$ de revenu d’auteur pour ma quarantaine, se poursuit!

Trois manières d’être exportable

illustration de johnny_automatic sur openclipart.orgBon! Billet sérieux.

J’ai atteint mon objectif de publier trois livres par année, je fais juste assez d’animations pour arrondir les fins de mois, et pas trop pour ne pas nuire à ma productivité, mon DPP passera bientôt dans les 4 chiffres. Bref, ça se stabilise. Je commence donc naturellement à penser à la prochaine étape, soit l’exportation.

Je n’en suis pas encore à la réflexion du qui et du comment. C’est le « quoi » qui m’intéresse. Qu’est-ce qui fait qu’une œuvre est exportable et une autre pas? Pour le moment, j’en aperçois trois.

 

Celui qui saute aux yeux : les chiffres de vente faramineux.

Je l’ai entendu plusieurs fois, et de différentes sources : la France ne s’intéresserait à un titre que s’il a dépassé le cap des 5000 copies vendues. La première manière est donc de dominer les palmarès suffisamment pour se faire remarquer et pour que le chiffre à lui-même devienne un argument de vente : « On en a vendu 10 000 au Québec, alors imaginez ce qu’il pourra faire chez vous ». C’est le cas d’Amos D’Aragon ou d’Aurélie Laflamme.

 

Celui qui n’est que légitime : la qualité exceptionnelle

Mais là, attention. Quand je dis exceptionnelle, je ne veux pas juste dire « bon ». On parle du genre de niveau que même les auteurs les plus doués n’atteignent que dans un livre par 10 ans. Il faut qu’en le lisant l’éditeur étranger soit obligé d’admettre ne pouvoir trouver une œuvre aussi merveilleuse dans son propre pays, ou même dans un autre. On se retrouve alors en compétition avec la planète entière, et considérant la qualité de ce qui se fait en Angleterre, mieux vaut manger ses croutes! C’est le cas de Toby Lolness, par exemple.

 

Celui qui me semble le plus atteignable : le concept original

Ça peut être une question de personnage (Frisson l’écureuil), de ton (Funestre destin des Baudelaire), de forme (Géronimo Stilton, ben oui!), de sujet (Adoptez un Glurp!) et de tout ce que vous voulez d’autre! L’unicité permet de traverser les frontières! Même si le livre n’est pas parfait, même s’il s’adresse à une niche et n’a pas fait des chiffres de vente faramineux, si l’idée est suffisamment originale, le livre a une chance de trouver preneur.

 

Je laisse tout ça mijoter, après tout, ce n’est probablement qu’en septembre que j’attaquerai de front cet épineux problème. En attendant, il me reste tout de même à remplir le calendrier de mes parutions 2014! À go, on écrit!

 

 

Deux excellentes critiques, et l’INÉVITABLE…

 

Mes trois livres sortis l’année dernière se trouvent critiqués dans le dernier Lurelu! Le premier livre de Victor Cordi y est encensé à grand coup de « Le style de l’auteure est vif et empreint d’humour » « Les émotions sont bien rendues » et mon préféré, « le livre met de l’avant des valeurs profondes ».

Le Vol des scarpassons, de la série Terra incognita a également bien plu au critique! Je me permets de vous en mettre un passage :

« Ce quatrième livre de la série propose un récit époustouflant, palpitant. Les rebondissements des succèdent à un rythme fou, pour le bonheur des amateurs d’action. La narration tantôt surprenante, tantôt mystérieuse, toujours stimulante, entretient le suspense sur un ton énergique. »

Jamais deux sans trois? Eh non! Pour la première fois de ma carrière j’ai eu droit à une mauvaise critique, passage à peu près obligatoire lorsqu’on fait un métier artistique.

Ma première surprise? Ça fait mal! Pas position-fœtale-et-refus-d’écrire-pour-des-mois mal, mais certainement j’manger-du-fun-dip-jusqu’au-mal-de-cœur mal.

Deuxième surprise : une envie énorme de me justifier! Comme si contre-argumenter pouvait servir à quelque chose!

Troisième surprise-qui-n’en-est-pas-une : quelques heures plus tard, on s’en fout! Ben oui, une des critiques (pas la même que pour le tome 1) n’a pas aimé. Rares sont les romans qui plaisent à tout le monde.

Ça m’a rappelé pourquoi je suis restée dans les sciences si longtemps lors de mes études : leur objectivité me rassurait. En physique, si la réponse balistique était de 320 mètres et que ce même chiffre apparaissait sur ta feuille d’examen, personne ne pouvait t’enlever ta bonne réponse. Cette certitude calmait mon âme sensible!

Heureusement, des années de jeux vidéo à traiter avec des clients à caractères et goûts variables m’ont bien endurcie! Amenez-en des critiques! À la longue, ils seront confondus-dus-dus!

Jamais facile, le plan!

(Petite parenthèse avant de commencer pour dire que je serai au Salon du Livre de l’Estrie. Vendredi toute la journée, et samedi matin. Heures de dédicaces.)

 

Je ne suis pas trop du genre « angoisse de la page blanche », comme je l’ai déjà dévoilée dans une entrevue du défunt blogue Préfaces de Marie-Julie Gagnon. Et pourtant, j’ai moi aussi mes blocages qui me causent à regarder la page durant plusieurs minutes, puis qui me font céder aux démons de la procrastination (Facebook, Feed RSS, et même, en désespoir de cause, ménage et vaisselle). Cette bête immonde : le plan, découpage chapitre par chapitre de tout ce qui se passera dans le roman à venir.

Le plan en question remplit à peine une page, et pourtant, je ne m’en sors jamais en dessous d’une bonne semaine de travail, voire deux. Moi qui aime tapoter les touches de mon clavier comme d’autres celles d’un piano, cette lenteur me pèse. Si bien que, parfois, je tente de m’esquiver. Je commence l’écriture sans plan, ou alors qu’il n’est qu’embryonnaire, et à chaque fois, c’est le fiasco! Je dois réécrire, reculer, changer d’idées et finalement plier et terminer ce foutu plan avant de continuer.

C’est donc tout ce que j’ai fait la semaine dernière : une maigre petite page de noircie, mais qui me permet de savoir exactement ce qui se passera dans le 4e livre de Victor Cordi. Je laisse percoler un peu, puis je fonce! À nous touches noires; que vos cliquetis retentissent!