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Dévoilement : couvertures de mes trois publications de l’automne

D’abord une mini parenthèse pour dire que je serai à la Librairie Paulines pour une séance d’écriture en direct jeudi le 25 à 16h!

L’été tire à sa fin, c’est la dernière semaine sans école des enfants, ce qui veut dire que la rentré est proche… pas la rentrée scolaire, non, la rentrée littéraire!

Et la mienne, cette année, sera exceptionnelle, parce que j’ai non pas un, non pas deux, mais bien trois livres qui sortent en l’espace d’un seul mois! En défilant vers le bas de ce billet, vous verrez donc non pas un, non pas deux, mais bien trois nouvelles couvertures de roman, toutes aussi belles les unes que les autres! Les voici donc, en ordre inversé de leur parution prévue. Je ferai des billets séparés sur chaque livre pour vous les présenter plus en détail lors de leur parution.

Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, sortie prévue 5 Octobre
(Illustration: Kuizin)

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Le gardien des soirs de bridge T.I : Dans la baignoire, sortie prévue 21 septembre
(Illustration: Ghislain Barbe)

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Victor Cordi Cycle 2, livre 3 : Le prix de la paix, sortie prévue 14 septembre
(Illustration: Mathieu Benoit)

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Eh oui! Tout ça, en un mois! Je ne pense pas réussir à nouveau un tel exploit de sitôt! Il n’est pas impossible que je fasse un lancement pour fêter le tout… je vous en reparle!

Prévision 2016

Illustration par J4p4n sur openclipart.comOn ne sait jamais ce qui nous attend, mais on peut tout de même bien lister ce qui est prévu, histoire de faire un peu de ménage dans nos têtes en ce début d’année!

Côté publication :
Cette année, trois titres de prévus!

  • Victor Cordi cycle 2, livre 2 : La grande évasion, Courte Échelle, printemps
  • Le gardien des soirs de bridge T2 : Dans la baignoire, Druide, Automne
  • Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, Bayard, Automne

Est-ce qu’ils réussiront tous à se rendre jusqu’aux tablettes des libraires aux dates prévues? C’est le grand suspense d’une vie d’auteure.

Côté écriture :
J’ai réussi à remettre tous mes manuscrits juste à temps pour Noël! Je me lance donc, dès le retour des fêtes, dans ceci :

  •  Victor Cordi, cycle 2, livre 3

Qui sera suivi d’un nouveau projet, plus long (50 000 mots), dont je vous parlerai en temps en lieux

Et finalement, à l’automne :

  • Le gardien des soirs de bridge T3

Avec la pige, tout ça devrait bien m’occuper pour l’année!

Côté lecture :
Ben oui! J’ai des plans côté lecture. Pas tout à fait une « résolution de bonne année », mais des envies! Cette année, je désire lire quelques classiques dont j’entends parler depuis longtemps. Pas du Balzac et du Proust, mais quand même, des livres importants!

  • Moby Dick
  • Du Elisabeth Vonarburg
  • Du Joël Champetier
  • Du Michel Tremblay (Je n’en ai jamais lu! Jamais! La honte!!!)
  • Le viel homme et la mer
  • Sa majesté des mouches
  • Vérifier s’il n’y aurait pas un Boris Vian que je n’ai pas encore lu!

 

Je vous souhaite, de votre côté, des trésors de lecture, d’envols et d’imaginaire, des petits moments de bonheur à la pelle et une certaine sérénité.

 

Bonne année tout le monde!

 

Je signe avec Bayard Canada!

IMG_1674Et voilà, tous les papiers sont en ordre, et tous les intervenants (moi y compris) bien excités de se mettre à la tâche : Les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage sortira chez Bayard Canada à l’automne 2016!

Il faut dire que c’était la troisième fois que Bayard se montrait intéressé à un de mes livres! La première fois, c’était pour mon tout premier, Les Naufragés de Chélon. L’éditeur d’alors avait pris le temps de me parler au téléphone, moi qui n’avais jamais rien publié, mais avait finalement décidé de passer son tour.

Ensuite, il y a eu L’encyclopédie du merveilleux urbain pour lequel j’ai eu droit à une rencontre en personne dans leurs bureaux. Encore cette fois, l’intérêt, pourtant palpable,  ne s’était pas rendu jusqu’à une offre. (Le « quatrième » dans le poème résumant cette aventure de publication)

Cette fois, j’avais ciblé Bayard parce que mon manuscrit était particulièrement court pour le public cible (10 000 mots, soit un demi Victor Cordi), des caractéristiques qui correspondaient parfaitement à leur collection « Zebre » pour laquelle j’ai un grand respect.

Ne connaissant pas personnellement l’éditeur jeunesse, je lui ai écrit un courriel timide, du genre : je m’appelle X, je suis l’auteur de la série Y. La réponse m’est venue très réconfortante (et, avouons-le, très bonne pour l’égo!) : bien sûr qu’ils savaient qui j’étais!

Un mois plus tard, Nicholas Aumais m’appelait pour me décrire exactement le fantasme dont je rêve à chaque fois que j’envoie un manuscrit à un éditeur : après lecture, il serait entré dans les bureaux de la section jeunesse en demandant à tout le monde de tout arrêter pour lire mon manuscrit à la place! Et si c’est plutôt Maxime Bélanger qui prend la relève comme éditeur jeunesse, ma rencontre avec lui m’a démontré non seulement que son intérêt pour mon manuscrit est aussi grand que celui de Nicholas, mais aussi que nos longueures d’ondes sont en parfait synchronisme!

La troisième fois aura été la bonne!

 

Un beau problème!

Illustration de scott_kirkwood sur openclipart.orgDurant les animations scolaires, lorsque je parle des dernières étapes vers la publication, des élèves me demandent quelques fois qu’est-ce que je fais si plus d’un éditeur est intéressé par mon manuscrit. Je leur réponds invariablement : « Alors, vous avez ce qu’on appelle un beau problème! »

Et c’est ce beau problème que j’ai vécu cet été! Après avoir envoyé mon manuscrit des Chroniques Post-Apocalyptiques d’une enfant sage à 3-4 éditeurs, j’ai eu droit à deux réponses positives! Comment les départager? La liste est longue!

Comparer les chiffres

Ils ne diffèrent pas toujours beaucoup, mais sont faciles à comparer, puisqu’ils sont empiriques.

  • Pourcentage de droits d’auteurs et possibilité d’augmentation des droits en question selon les ventes
  • Droits numériques
  • Nombre de copies prévues pour la première impression
  • Présence (et montant) d’une avance

Comparer les extras
Une maison d’édition fait bien autre chose que d’imprimer des livres et d’envoyer de chèques! On peut poser des questions sur…

  • Promotions prévues
  • Méthode de distribution
  • Possibilités de ventes de droits à l’étranger
  • Salons du livre (et possibilité de couverture de frais)

Prendre le pouls des copains
Avec une dizaine d’années dans l’industrie, je connais probablement des auteurs dans toutes les maisons d’édition. Avant de signer un contrat, j’aime bien envoyer un ou deux petits courriels aux auteurs d’une maison pour leur demander leur expérience. Chaque maison est différente, il est donc intéressant de voir la culture interne, de savoir un peu à quoi s’attendre! 

Et finalement, le « feeling »
La première impression facile est de regarder le catalogue sur le site web et de se demander si on aime les livres que la maison a publiés par le passé, si on imagine facilement notre livre faire partie du lot.

Et finalement, il faut voir comment le courant passe avec l’éditeur/trice avec lequel/laquelle on travaillerait. En profiter pour jauger si sa vision de notre livre en tant qu’objet (format, présence d’illustrations) et en tant que texte narratif s’accorde avec la nôtre.

J’ai eu la chance de pouvoir rencontrer les deux éditeurs/trices en personne pour me faire une idée. En sortant d’un des deux meetings, mon cerveau s’est mis à bouillir d’idées pour améliorer mon manuscrit.

J’avais trouvé mon éditeur/trice!

Je vous donne le nom dès que le contrat est signé!

 

Quand l’écriture va, tout va!

illustration de rones prises sur openclipart.orgOn croit souvent que les auteurs ne font qu’écrire, 5 jours semaines, tranquilles à la maison. La réalité, ou du moins, MA réalité, est tout autre! Depuis les mois de février, j’ai fait deux contrats de pige, suis montée à Sherbrooke d’une à deux fois par semaine pour des raisons familiales, en plus des salons du livre et animations scolaires qui ponctuent les semaines tout au long du printemps. Ajoutez à cela trois enfants qui tombent malade/en journée pédagogique, et les semaines complètes d’écriture (voire les journées) se sont font rares.

Mais voilà que je viens d’en avoir une! Une semaine complète avec rien d’autre à l’agenda que d’avancer mes projets! Ça fait un bien fou!

Avec autant de temps à ma disposition, je prends un rythme de croisière rigoureux, mais pépère : écriture le matin, et rattrapage de choses à faire en après-midi, à condition d’être satisfaite de la quantité de travail réalisé en avant-midi. Je réussis ainsi à réduire ma liste de choses à faire, tant au niveau bureaucratique (gestion de facture, envoi de courriels) que domestique (vaisselle, courses, linge d’hiver à ranger depuis deux mois!).

Et le résultat de la semaine? Mon manuscrit des Chroniques Post-Apocalyptiques d’une enfant sage est presque terminé! Si tout va bien, il partira vers mes premiers lecteurs avant la fin de cette semaine!

Et côté moral, il est au plus haut! C’est toujours la même chose : lorsque ça fait longtemps que je n’ai pas écrit, je sombre. Je me mets à douter de tout, j’en viens à avoir l’impression que c’est ma carrière tout entière qui stagne en même temps que mes projets d’écriture. Il suffit d’une petite semaine à écrire pour que tout reparte, y compris mon positivisme.

J’en aurai une deuxième, juste avant que les enfants terminent l’école. Avec un peu de chance, je réussirai même à commencer un nouveau Victor Cordi (cycle 2, livre 3)! J’ai déjà hâte!

 

 

 

 

Les chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage 

diorama Lori NixÇa fait longtemps que j’en parle. La première mention date de février 2013, d’un billet dans lequel je récapitulais tous mes projets.

Mais cette fois-ci, ça y est, je me suis mise à son écriture. J’ai une douzaine de pages, et l’intention ferme de me rendre au bout de l’histoire.

L’idée m’est venue lors de ma réflexion sur la disparition des enfants sages en littérature jeunesse. Cette jeune fille m’est alors apparue. Mal dans sa peau, obéissante, rigide, mais aussi courageuse et résiliente. Après une catastrophe soudaine qui anéantit la majorité de la population mondiale, elle se réfugie, seule, dans une bibliothèque.

Pendant longtemps, c’est tout ce que j’avais : cette fille, dans cette bibliothèque. Peu à peu, des détails de son mode de vie me sont venus, puis des scènes entières se sont construites. La difficulté, c’est que je marche loin des sentiers que j’ai l’habitude de fréquenter. Il n’y a pas de quête, pas de magie, pas d’aventure. Juste une petite histoire de survie, tout en ambiance et en émotions.

Je vous laisse sur le premier paragraphe :

« Montréal n’est plus que ruines. Au centre-ville, les hautes tours gisent en piles informes, réduites à leurs plus petites composantes telles des constructions Légos retournées à la hâte dans leurs bacs d’origine. Pas un bruit, si ce n’est quelques hurlements de systèmes d’alarmes qui ne sonnent pour personne. La poussière est à peine retombée; les rats se terrent encore. Dans une rue du Plateau Mont-Royal, une fille de treize ans marche, tirant derrière elle une valise bleue. »