Archives de catégorie : Chroniques Post-apocalyptiques

Chroniques post-apocalyptiques… la suite!

On me l’a demandé maintes fois. Dans les classes, les salons du livre, les médias sociaux. « Est-ce qu’il va y avoir une suite? ». La possibilité d’une websérie a également remis la question sur la table. J’ai arrêté toutes mes manœuvres d’évitement et j’ai commencé à y penser.

Plus de trois ans après la sortie du premier, l’idée a jailli et je m’y suis finalement mise : j’ai un manuscrit en cours pour un deuxième tome.

Je l’ai entamé avant que le COVID ne se déclare. J’en étais environ à la moitié lorsque les écoles ont fermé. Je n’y ai plus touché pendant des semaines. DES SEMAINES. Comment écrire un livre de fin du monde alors qu’on a l’impression d’en vivre une?

Puis, jeudi dernier, profitant d’une sortie au parc, j’ai ouvert le document, et les mots ont bien voulus s’aligner.

Ça avance. Si bien que je l’ai promis à mon éditeur pour septembre! Qu’est-ce que je peux bien vous dire d’autre?

  • Il sera aussi court que le premier (désolée!)
  • On y verra Astride, Montréal, la bibliothèque, M.Beauséjour… mais un nouveau personnage viendra leur voler la vedette à tous.
  • Le titre, jusqu’à preuve du contraire, sera : « Chroniques post-apocalyptiques d’une jeune entêtée ».
  • Sa publication est prévue pour le printemps prochain.

Je vous tiens au courant, promis!

Les chroniques se dirigent… vers vos écrans!

Ça fait des mois que ça se trame et que je ne dis rien. Un producteur est tombé sur mes chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage et a décidé d’en faire une websérie. Il s’est entouré d’une équipe de feu, a embarqué Bayard, a trouvé un diffuseur potentiel.

Un casting a même été fait!

Tout cela restait tout de même théorique…  mais cette semaine, le Fond indépendant de production (FIP) et le Fond des médias canadiens (FMC) ont annoncé leur décision de financement du programme de développement de séries de fiction de format court, et dans la liste, il y avait ceci :

Et soudain, le projet prend une nouvelle couche de réalité! Il sort du rêve et entre dans une première étape de conception, soit l’écriture du scénario de quelques épisodes, et, si tout va bien, le tournage d’un pilote (confinement permettant).

Après? Ce ne sera pas encore gagné! Il y aura d’autres étapes, d’autres financements à espérer, d’autres doigts à croiser. Mais maintenant que le projet n’est plus secret, je voulais partager avec vous mon excitation à l’idée de voir mon histoire se transposer dans un autre médium, et de voir mes personnages prendre vie, incarnés à travers le talent des acteurs.

Vous croiserez les doigts avec moi?

Que lire après les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage?

On me pose bien souvent la question à savoir s’il y aura une suite aux Chroniques. Comme je réponds par la négative, la question qui suit est à savoir si je peux suggérer des lectures qui y ressemblent. Pour un adulte, la réponse est facile : The Road, de Cormac McCarthy. En jeunesse… c’est moins clair!

J’ai donc fait appel à des experts-conseillers!

Voici donc les suggestions de Pierre-Alexandre Bonin, collègue auteur chez Bayard (entre autre de la série chasseurs de légendes), libraire jeunesse chez Monet, critique dans plusieurs médias, et érudit de littérature jeunesse en général!

Pierre Alexandre

Seuls au monde, Emmy Laybourne 
Une trilogie dans laquelle des jeunes de 5 à 17 ans survivent à la fin du monde en se réfugiant dans un centre d’achat. C’est un peu plus violent que mes chroniques, considérez-vous avertis!

Chroniques de l’après-terre,  Jacques Lazure
Une quête initiatique dans un monde post-apocalyptique, qui fait office d’ovni dans le paysage littéraire québécois!

Surréal 3000, Suzanne Martel
Considéré comme un des incontournables jeunesse Québécois, ce livre de science-fiction se passe à Montréal, bien après la fin du monde, assez longtemps pour que les humains se soient ré-organisés en société.

Voici celles de Sophielit! Grande prêtresse de la littérature 12 ans et plus, et plus récemment même de celle pour le 6-12 avec son nouveau site Les Petits Pois Lisent Tout (LPPLT pour les intimes!)! Vous pouvez cliquer sur les titres pour voir directement les critiques que Sophielit en a fait sur son site.

 sophielit

POD, Stephen Wallenfels
La fin du monde arrive par des extra-terrestres, mais la solitude, les besoins de survie et la débrouillardise sont bien les mêmes que dans mon livre à moi!

 Automne, Jan Henrik Nielsen
Juste pour la couverture, il est déjà tentant! Cette fois-ci, ce sont deux sœurs qui affrontent un monde post-apocalyptiques, dans un roman plus contemplatif.

Le Jardin des épitaphes, Taï-Marc Le Thanh
Ce n’est pas la première fois que Sophielit me conseille ce livre! Je vais bien devoir pas finir par m’y mettre! On y trouverait une plume magnifique et un monde original et bien monté!

Maintenant, les suggestions de Catherine Chiasson, Libraire extraordinaire à la passion contagieuse chez Bric-à-Brac Livre, une librairie de Montréal spécialisée en littérature jeunesse, critique, et juge sur divers prix littéraire!

Catherine Chiasson

Le deuxième étage de l’océan, Carle Coppens
Suggestion très accessible, puisqu’il est classé 8 ans et plus. Je dois surtout vous avouer que, depuis que j’en ai lu la description sur les Libraires, je n’ai qu’une envie : le lire moi-même!

Nous autres simples mortels, Patrick Ness
Je suis contente de retrouver du Patrick Ness ici, puisque c’est un auteur que j’aime bien moi-même. Son héros, ici, reste extérieur à la grande catastrophe qui ravage la terre, un peu comme mon Astride, cachée dans sa bibliothèque.

Les voleurs d’espoir, André Marois
Je vous parlais justement d’André Marois récemment dans un billet sur les nouvelles littéraires! Ce livre-ci est le premier d’une trilogie de science-fiction qui en vaut le détour!

J’y ajoute quelques suggestions de mon cru, qui, sans aborder exactement les mêmes thèmes que les chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, leur ressemblent chacun à leur manière.

 Annie Bacon

La Cache, Sandra Dussault
Des adolescents se retrouvent pris sous l’école après une énorme catastrophe. Ça me semblait juste assez proche de mes thèmes pour faire une bonne lecture! En plus, il y a deux tomes!

L’importance de Mathilde Poisson, Véronique Drouin
Si les chroniques post-apocalyptiques ont étés nominés pour le prix du gouverneur, c’est L’importance de Mathilde Poisson qui a gagné! Avec sa jeune héroïne en proie à de nombreuses émotions et son côté discrètement fantastique, ils font tous deux d’excellents compagnons de lecture!

Le coup de la girafe, Camille Bouchard
Je dois l’avouer, c’est la seule de mes trois suggestions que j’ai lue moi-même! Et je le mets ici pour son émotion discrète, retenue, et pourtant absolument coup de poing!

Merci, merci, merci!

20180603_070636La saison des prix littéraires s’est terminée en beauté pour mes chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage avec une place dans le Palmarès « Choix des jeunes » de Communication-Jeunesse. Ce prix me touche particulièrement, puisque tiré des votes des jeunes lecteurs québécois. Moi qui pensais que ce livre serait surtout un succès critique, je suis comblée de savoir qu’il plait également aux lecteurs!

En gros, dans la dernière année, mon livre s’est mérité :

  • Lauréat Prix AQPF-ANEL
  • Finaliste prix des libraires
  • 5e position au palmarès Choix des jeunes de Communication-Jeunesse
  • Nomination prix du Gouverneur Général
  • Nomination prix des bibliothèques de Montréal
  • Listé pour le prix Tamarac
  • Listé pour le prix Ado-Lecteur

Mon éditeur m’a dit cette semaine qu’on avait dépassé les 3 000 exemplaires vendus, nombre considéré comme la barre du « best-seller » au Québec.

Bref, je me sens choyée, comblée, et ça me donne une grande envie… de dire MERCI!

Merci à tous ceux qui me lisent, aux jeunes qui embarquent, à tous les passionnés de littérature jeunesse qui rendent ces prix possibles! Merci aux libraires, bibliothécaires et professeurs qui mettent les livres dans les mains des jeunes et les aident à faire le tri dans la montagne des nouvelles publications annuelles. Merci à mes éditeurs qui m’accompagnent même dans mes idées les plus saugrenues! Merci à mon mari qui m’épaule, m’encourage, croit en moi possiblement plus que moi-même! Merci à mes collègues qui font de chaque événement littéraire une fête dans laquelle je me sens la bienvenue.

Merci à tous, merci à VOUS.

Vous faites de ce métier parfois ingrat quelque chose qui en vaut la peine!

P.S. La semaine prochaine, je vous dévoile la couverture de mes rats! Très hâte de vous la montrer!

Trois questions sur les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage

Chroniques Post-Apocalyptiques_300Dans le dernier mois, j’ai fait plusieurs animations scolaires avec des jeunes qui avaient tous lu mon livre Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage en classe. Si mon animation se fait facilement devant des jeunes qui ne savent rien de moi, il y a deux gros avantages à ce qu’ils aient lu un de mes livres. Premièrement, ça rend la rencontre plus personnelle, puisqu’ils savent qui je suis, et deuxièmement, ça leur permet de poser des questions plus précises! Voici donc trois questions auxquelles j’ai eu droit, ainsi que les réponses que j’ai données :

9782070626137_mediumQuestion 1 : Est-ce qu’Astride est basée sur quelqu’un que tu connais?
Je ne base que très rarement des personnages sur des gens qui existent, par contre, les autres fictions nourrissent mon imaginaire. L’inspiration pour Astride m’est venue à la lecture du livre Little Princess de Frances Hodgson Burnett. J’en avais même parlé sur mon blogue à l’époque, dans un billet intitulé « la disparition de l’enfant obéissant », que je vous invite à relire, puisqu’il est toujours aussi pertinent!

Question 2 : Comment as-tu choisi ta fin du monde?
C’est le problème numéro 1 des livres post-apocalyptique! Décider de ce qui a éradiqué la civilisation telle qu’on la connait! De nos jours, le réchauffement climatique a la cote, mais il me fallait quelque chose de plus expéditif, plus instantané! Ne voulant pas tomber dans la guerre nucléaire qui aurait laissé des mutants partout, je me suis demandé ce qui était la fine pointe en recherche, ce qui remplaçait l’étude nucléaire. C’est ainsi que je suis tombée sur la neutronique, étude de l’intérieur du  neutron. À partir de là, j’ai décrit l’onde de choc en restant juste assez vague pour être crédible!

Question 3 : Est-ce qu’il va y avoir une suite?
C’est la question systématique, celle à laquelle j’ai eu droit à chaque rencontre. La réponse simple est « non », je n’ai aucune intention de continuer l’histoire d’Astride. La réponse plus complexe pourrait être « peut-être », mais pas dans le sens classique d’une suite. J’aurais plutôt tendance soit à raconter la survie d’une autre personne, dans un autre lieu, ou peut-être même de simplement reprendre les thèmes de survie et de solitude et de les adapter à un tout autre contexte, pour faire une sorte de « diptyque des filles perdues ». Rien de concret pour le moment, par contre. Peut-être jamais non plus.

Les prix littéraires!

C’est officiellement la saison des prix littéraires, et, je dois l’avouer, je suis bien gâtée jusqu’ici! Les chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage font partie des finalistes pour le prix des bibliothèques de Montréal et de la liste préliminaire du prix des libraires.

logo-prixScreenHunter_01 Oct. 01 08.24

C’est toujours un grand honneur que de se retrouver dans une de ces listes. Ça fait taire le doute, éloigne le syndrome de l’imposteur. La littérature n’est pas un domaine empirique, on ne sait jamais si on est arrivé à la bonne réponse… une nomination nous dit que, du moins, on s’en est approché.

Mais à part flatter l’égo, kossé ça donne?

Premièrement, la plupart de ces prix sont accompagnés de récompenses monétaires, parfois même pour les finalistes en plus du prix pour le lauréat. Toujours agréable!

Deuxièmement, on peut espérer de meilleures ventes. Après tout, du côté des adultes, les prix littéraires créent des best-sellers. À preuve, les lauréats des deux derniers prix des libraires adultes (La femme qui fuit et Le plongeur) figurent encore aujourd’hui aux palmarès des libraires indépendants ET de Renaud-Bray.

Et pour le jeunesse?

Ça pourrait marcher… si la distribution suivait. Un roman aura beau avoir toute la visibilité et les prix du monde, s’il n’est pas présent en librairie, le nombre de ventes restera limité. Les librairies indépendantes porteront attention à bien garder les livres de leur propre prix sur les tablettes, mais qu’en est-il des autres prix et des autres librairies?

Par curiosité, j’ai pris le pouls de la distribution d’un des livres du prix TD, soit Niska d’Étienne Poirier, lors de l’annonce. C’est un beau cas de livre qui pourrait bénéficier d’une nomination: un petit bijoux qui n’attend qu’à être découvert. Il ne se trouvait alors dans aucun Renaud-Bray, et dans exactement deux librairies indépendantes (Du soleil et Hannenorak).

Aujourd’hui, plus de trois semaines après sa nomination? Il n’est toujours dans aucun Renaud-Bray, et est apparu dans exactement UNE librairie indépendante de plus, soit la librairie Monet.  Ouin… pour le palmarès, on repassera.

Bilan 2016

Avant d’écrire ce bilan, je suis allé voir les « prédictions 2016 », le billet que j’avais écrit en janvier dernier et qui tentait de prédire mon année. Un an plus tard, voici ce qu’il en a été :

Livres publiés :

Les trois livres prévus ont bien été publiés, mais un quatrième livre s’est ajouté à la liste! Je pensais que le dernier Victor Cordi, écrit au printemps, ne sortirait qu’en 2017! Surprise,  il est sortie en octobre, ce qui m’a concocté un automne du tonnerre!

  • Victor Cordi cycle 2, livre 2 : la grande évasion
  • Victor Cordi cycle 2, livre 3 : Le prix de la paix
  • Le gardien des soirs de bridge TII : Dans la baignoire
  • Chroniques postapocalyptiques d’une enfant sage

Livres écrits :

J’ai bien écrit le Victor prévu, et il ne devrait me rester qu’une révision papier à faire sur le troisième gardien des soirs de bridge lorsque sonnera le début des vacances. Je parlais déjà, en janvier, d’un « projet plus long » que je désirais écrire. Il s’agissait de mes rats, sur lesquels je n’ai réussi qu’à écrire un premier tiers. On le retrouvera donc de nouveau dans la liste des prévisions 2017!

  • Victor Cordi cycle 2, livre 3 : le prix de la paix
  • Le gardien des soirs de bridge TIII : Derrière les rideaux (en cours de re-travail)
  • Rats : La légende de Donny (30% terminés)

Livres lus :

Chose rare, j’avais également mis une liste de livres à lire, sorte de résolution de lecteur, dans laquelle je disais que j’allais lire quelques classiques. En relisant la liste, je réalise que je n’en ai lu que trois, ce qui est déjà mieux que rien! (évidemment, j’ai aussi lu plein d’autres livres, mais seuls ces trois-là peuvent être considérés des classiques).

  • Moby Dick (profondément détesté!)
  • La grosse bonne femme d’à côté est enceinte (long à embarquer, mais accro à la fin)
  • Sa Majesté des mouches (Plus qu’adoré! Mis sur un piédestal et prosternée devant!)

Sinon, 2016 aura également été l’année où…

En bref, une très bonne année! Sans catastrophe, et avez un automne qui me laisse espérer un 2017 plutôt excitant!! D’ici là, je vous souhaite à tous de très belles fêtes, on se retrouve de l’autre côté du jours de l’an!

 

Tout ce que vous voulez savoir sur mes Chroniques Post-Apocalyptiques  

Ça fait longtemps que je vous parle des Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, sans véritablement vous en avoir tant dit à son sujet. En l’honneur de sa sortie, voici donc le texte de présentation que j’ai utilisé lors de la journée de présentation des nouveautés de Bayard aux professionnels.

Les Chroniques Post-Apocalyptiques, c’est d’abord et avant tout Astride, une jeune héroïne de 14 ans. De nos jours, les héros de littérature ont tendance à être plutôt dégourdis… rebelles, baveux, même. Ce n’est pas son cas. Je me permets un extrait pour vous la présenter.

annie-slide-2-1

Au début du secondaire, on en a tous connu, des filles comme ça. On en a été une, parfois, aussi.

Chroniques Post-Apocalyptiques_300Dans ce roman, Astride n’aura pas à se choisir un partenaire pour le bal de fin d’année, ni à sauver l’humanité d’une quelconque société dystopique. Un terrible cataclysme a rasé la terre et elle devra survivre, tout simplement. Survive à la faim, à la soif, à l’ennui, à la solitude, au chamboulement complet de son monde.

Pour se faire, elle va se réfugier un endroit où elle se sent bien. Le dernier bâtiment auquel les éventuels gangs de pillards penseraient à visiter : la bibliothèque de son quartier, plus précisément celle du Plateau Mont-Royal.

La bibliothèque elle-même prend une grande place dans l’histoire. Elle va devenir non seulement la maison d’Astride, mais également son échappatoire, sa source d’information, et même sa monnaie d’échange. Incapable de voler dans les boutiques des alentours, Astride va y laisser des livres, se justifiant qu’ils constituent son salaire, puisqu’elle s’occupe du lieu.

Elle est gentille à ce point, un trait qui va se symboliser dans le fait qu’elle continue de dormir, tous les soirs, avec son appareil dentaire, malgré l’apocalypse.

Obéissante, rigide, oui, mais aussi résiliente et courageuse. Attachante, aussi, je crois, beaucoup.

Cette histoire  a commencé à me trotter en tête autour de la mort de mon père. Je l’ai écrit, trois ans plus tard, autour de la mort de ma mère. Je pensais écrire sur le deuil, pour réaliser après coup avoir plutôt écrit sur l’affranchissement d’une enfant par rapport à tout ce qu’on attend d’elle. Un « coming of age » diraient les Américains. Rien de déprimant, au contraire, on y trouve, je crois, beaucoup d’espoir.

En plus des aventures d’Astride, on suit un deuxième survivant, Monsieur Beauséjour, ancien professeur de l’école secondaire Jeanne-Mance, qui a survécu lui aussi. Et comme il s’est donné comme mission de rédiger une encyclopédie expliquant notre civilisation à ceux qui en trouveront les ruines, on peut également lire des passages clés de ses écrits. Ajoutez à tout ça quelques flashbacks qui nous permettent, un morceau à la fois, de revivre les 5 dernières minutes avant le cataclysme et d’en comprendre le pourquoi du comment, et vous avez un roman plutôt dynamique.

Ce dynamisme se reflète dans la mise en page, très variée, et très moderne, comme vous pouvez le voir dans les exemples de pages ci-dessous:

annie-slide-3-1

Bref, le résultat est un roman comme vous en avez probablement peu vu. Un ovni, un peu. Un coup de cœur pour certains lecteurs, je le crois. Et, avec un peu de chance, un roman qui marquera la rentrée.

Une mise en page qui change tout!

En février 2015, je vous dévoilais le premier paragraphe du livre que je commençais à l’époque, soit les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage. Le paragraphe en question avait l’air de ceci :

« Montréal n’est plus que ruines. Au centre-ville, les hautes tours gisent en piles informes, réduites à leurs plus petites composantes telles des constructions Légos retournées à la hâte dans leurs bacs d’origine. Pas un bruit, si ce n’est quelques hurlements de systèmes d’alarmes qui ne sonnent pour personne. La poussière est à peine retombée; les rats se terrent encore. Dans une rue du Plateau Mont-Royal, une fille de treize ans marche, tirant derrière elle une valise bleue. »

Cette semaine, le livre en question arrivera en librairies. Et voici ce que ce même paragraphe est devenu :

screenhunter_02-oct-24-10-16

Chroniques Post-Apocalyptiques_300Le texte a très peu changé, et pourtant, il est vastement différent! Tout ça, juste parce que mon éditeur a eu le culot (il faut l’avouer, c’est un choix culotté!!) de tout aligner à gauche, et de veiller à ce que les césures se fassent au bon endroit. Il a fait ressortir dans mon texte un rythme que j’ignorais moi-même avoir mis.

Mon texte est devenu, à mon insu, une poésie moderne, urbaine, tout en gardant la facilité de lecture de la prose libre. Le résultat est renversant.

Les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage sortent cette semaine.

Lancement triple!!!

Parce que trois romans en deux mois, ça se fête!

Ça fait longtemps que je n’avais pas fait un lancement dans les règles, c’est donc avec le plus grand plaisir que je vous donne rendez-vous à la Librairie Paulines à Montréal le 4 novembre prochain pour le lancement de mes trois livres de la rentrée 2016 :

Voir l’événement Facebook

screenhunter_01-oct-16-07-46

Et ça ne sera pas un lancement ordinaire! Il coïncidera avec ma dernière heure d’écriture en direct, que je serai en train de réaliser dès l’ouverture des portes, mais surtout, les libraires de chez Paulines se sont proposés pour faire des lectures de texte en personnages! Vous verrez donc Victor Cordi, le professeur Habbitrøle et Astride prendre vie devant vous sur l’estrade.

Puisque les enfants sont les bienvenues et que prendre un verre de vin tranquille n’est pas très élevé dans leur liste de divertissements, il y aura des ateliers créatifs libres et un coin lecture dans lequel découvrir les livres jeunesses que j’aime ou qui m’ont inspirés. Une collation sera servie pour tous.

Évidemment, mes livres y seront disponibles pour l’achat, et je ferai des dédicaces vers la fin de l’événement.

Voici l’horaire prévu : 

16h00 à 17h00 : Écriture en direct

17h00 à 17h30 : Présentation des livres et lectures de texte en personnages

17h30 à 18h00 : Séance de dédicaces

Ateliers libres, collation et verres de vin en continu

Tout le monde est bienvenu : les adultes comme les enfants, les fans comme les néophytes, les amis, la famille, les lecteurs, et même vous, dans le coin, qui lisez ce blogue, mais ne m’avez jamais rencontré en vrai!

Pour ceux qui sont sur Facebook, ce serait gentil de confirmer votre présence en cliquant « j’y vais » sur la page Facebook de l’événement, histoire d’aider la librairie Paulines  prévoir les quantités  en conséquence.

Au plaisir de vous y voir!