Tous les articles par Annie Bacon

Les refus des autres, parce que ça fait du bien!

Je viens de terminer de lire « Le vent dans les Saules » (Wind in the Willows), un de plus grand classique de la littérature jeunesse, ayant connu maintes traductions et adaptations de toutes sortes, et une petite phrase de la postface a retenu mon attention.
Après avoir dit qu’une éditrice du magazine « Everybody » l’ait encouragé à écrire le livre, il est écrit la chose suivante :

« Getting the book published was not easy. Despite having encouraged Grahame to write the book, Everybody did not accept it. It was rejected by many houses in London…”

Rejeté par son propre éditeur, refusé par plusieurs autres, ce manuscrit a bien failli finir sur une tablette! Quelques autres refus légendaires?

La prochaine fois que je reçois une lettre de refus qui fait particulièrement mal, j’achète le livre en question, parce que, avouez-le, un peu de schadenfreude, ça fait du bien!

Les parents, ces empêcheurs d’écrire en rond!

J’ai légèrement touché au sujet dans mon billet sur les « Que sont les héros adultes devenus? » , mais le sujet méritait une deuxième visite : le plus gros problème avec les protagonistes enfants, c’est qu’ils ont des parents. Il fut un temps ou le problème était mineur, mais imaginons une scène du Cluc des cinq ou de la Patrouille des castors dans notre monde d’aujourd’hui :

Les quatre enfants sont assis dans la chambre de l’aîné. Ce dernier, tout excité, tient une lettre dans sa main droite.

— Le vieux monsieur que nous avons aidé l’année dernière lors de l’affaire des contrebandiers nous invite dans le sud du pays pour les vacances!

— Yé! S’exclament les trois autres.

Attirée par le chahut, une tête maternelle passe par l’entrebâillement de la porte et s’enquiert de la nouvelle. Son fils s’empresse de lui faire connaître leurs plans pour les grandes vacances.

— Il n’est pas question que vous alliez passer ne serait-ce qu’une seule journée chez ce vieux pervers! lui répond sa mère. De toute manière, vous savez bien que vos vacances sont déjà planifiées à l’heure près, entre les camps de jours et les quelques semaines de vacances dans un chalet, ou nous nous assurerons que vous n’êtes jamais hors de vue d’un adulte responsable!

Fin de l’aventure!

 

Sans blague, regardez bien l’image tirée du film « Stand by me » en haut à gauche du présent billet, et demandez-vous combien d’enfants modernes ont eu le loisir de suivre une voie ferrée à pied? Alors, imaginez maintenant, le casse-tête, pour un auteur, de rendre crédibles des centaines de pages d’aventure chez ces enfants sous constante surveillance!

 

Plusieurs solutions s’offrent aux auteurs :

– Changer d’époque ou d’univers, les années cinquante, par exemple, semblent jouir d’une toute nouvelle popularité dans le roman jeunesse! (Flavia De Luce,  The apothecary)

– Faire de la mort des parents l’élément déclencheur de l’histoire (A series of unfortunate events, 39 clues)

– Faire du sauvetage des parents l’objectif de l’aventure (Celtina, Tobi Lolness)

– Offrir à l’enfant des parents en voyage d’affaires constant (Ottoline, Lys)

– Ou mettre en scène des orphelins, tout simplement. Les exemples étant si nombreux, qu’il m’est complètement inutile d’en citer un ou deux. J’en suis moi-même coupable avec Terra Incognita!

 

Mais il faut garder en tête que les auteurs ont une deuxième grande motivation pour se débarrasser des parents : tant qu’ils sont là, le sens du danger chez l’enfant est amoindri! Comment un jeune héros peut-il être dans un danger réel alors qu’il lui suffit d’aller tout raconter à papa et maman pour que ceux-ci prennent son problème en charge. Donc, même avec des parents qui seraient hyper permissifs, il faut aussi que l’auteur justifie que l’enfant ne leur délègue pas la résolution du problème. Pour que le danger soit réel, ce recours doit être non disponible.

 

Bref, pour que l’enfant devienne héros, le parent doit être mis de côté, d’une manière ou d’une autre.

Étude d’un microcosme du processus de création.

J’approche d’une trentaine de scripts écrits pour les Vacances de nos glorieux, et je réalise que le processus d’idéation pour ces mini-bandes dessinées est un peu une version très très condensée du processus d’écriture.

Le tout se passe en 5 étapes, étalées sur une seule journée :

 

1-      Recherche. Dans ce cas, il s’agit pour moi de lire quelques articles de journaux, les fiches Wikipédia des joueurs, ainsi que quelques commentaires de forums et de médias sociaux histoire de saisir quelques caractéristiques intéressantes des joueurs.

« Kostitsyn s’tune machine , yer bourrer de talent mais i s’presente pas a chaque soir … Que Gauthier fais comme Yzerman pis qui emmene les Quebecois a Montreal » Exemple d’un commentaire lu dans les médias sociaux.

 

2-      Choisir un thème. Habituellement, un des traits de caractère va ressortir de la recherche et déclencher une première idée de blague qui permet de choisir le thème des trois strips de la semaine, soit quel genre de vacances ce joueur va passer (à la pêche, perdu dans le bois, au mini-putt, etc.)

 

3- Laisser macérer! Plus souvent qu’autrement, je garde mon mercredi pour les vacances de nos glorieux, et comme mon plus jeune n’a pas de garderie en cette journée de milieu de semaine, je n’ai qu’un morceau de l’heure de la sieste pour faire la rechercher et choisir un thème. Ensuite, le domestique revient au galop jusqu’à après le souper. Et c’est pendant ces heures à faire autre chose (poussette, parc, cuisine, vaisselle, etc) que les trois strips vont prendre forme. Si bien que, rendu à l’heure du bain, tout est prêt pour…

 

4- L’écriture : Une fois les trois idées claires dans ma tête, l’écriture elle-même n’est qu’une question d’une quinzaine de minutes passées à l’ordinateur.

 

5- Révision : Pas de belles phrases et d’émotions vives dans la révision, il suffit de s’assurer que les dialogues sont clairs et « punchés ».

Les étapes sont à peu près les mêmes pour un roman, à la différence que les deux dernières (écriture et révision) s’y retrouvent en proportion beaucoup plus importantes. Par contre, je dois avouer qu’il y a un gros, très gros avantage à réussir à condenser tout ce processus en une seule journée : beaucoup moins de chances de rester éveillé la nuit à peaufiner des idées!

« Have your agent call me! » et autres aventures du BEA

Et voilà, 16h, de retour dans ma chambre d’hôtel, complètement claquée! Je dois avouer avoir passé la première demi-heure du salon complètement dépassée par les événements. L’événement lui-même me semblait incompréhensible, et la foule qui en arpentait les couloirs beaucoup plus imposante que ce à quoi je m’attendais. Pourtant, après avoir digéré le tout, le salon n’était pas tellement plus grand que celui de Montréal. Et si ma connaissance des maisons d’édition anglophone était largement insuffisante pour m’y retrouver au début, rien ne vaut l’apprentissage « sur le tas ».

Pour ce qui est de mon plan de rencontrer des éditeurs pour leur présenter mon projet élaboré avec Anouk et publié ici chez Boomerang, les portes m’étaient moins facilement ouvertes qu’à Montréal. D’abord, mes courriels préliminaires sont tous restés sans réponse, et ensuite, il n’est pas facile d’avoir accès à un Éditeur à cette exposition. Ils sont souvent complètement absents, le kiosque étant uniquement composé de vendeurs et de gens de marketing. Ensuite, ceux qui sont présents passent très peu de temps dans leur kiosque, alternant entre les réunions et les visites de kiosques et finalement, certains refusent de parler directement aux auteurs sans l’intermédiaire d’un agent.

Par contre, ceux que j’ai rencontrés semblaient enthousiastes. Ils aiment tous le concept, et trouvent les illustrations superbes. J’ai de plus en plus la certitude que ce projet est d’assez haute qualité pour trouver preneur à l’international, même si ça prendra possiblement du temps (et du travail!!).

Ce que j’en rapporte, en vrac :

  • – Une bien meilleure compréhension du marché anglophone, et de l’identité de ses maisons importantes.
  • – Des pieds en compote d’avoir marché le salon de long en large trois fois
  • – Trois cartes d’affaires d’éditeurs que je n’ai pas rencontrés
  • – Un  nouveau mot en anglais : « Unpudownableness » soit la qualité d’un livre qu’on est incapable de déposer tant il nous captive
  • – Quatre catalogues de maisons d’édition diverses
  • – Un T-Shirt rose et un roman jeunesse, gracieusement offerts dans les deux cas.
  • – Et surtout, les infos de contact de deux éditeurs intéressés à en savoir plus après une courte présentation de mon projet!

Fiouf!

Ce soir, piscine, pizza, dodo (possiblement dans le désordre)!

Un livre qui récompense la persévérance

 

Il y a quelques semaines, j’écrivais un billet sur le fait que je lisais toujours un roman jusqu’à la fin, aussi pénible soit-il. Durant la rédaction de l’article, j’ai essayé de trouver un exemple de livre dont la fin sauvait le reste; un livre que j’aurais pu abandonner cent fois, mais dont l’espoir d’une fin extraordinaire a été récompensé.

J’y ai repensé hier! Il y en a un : « Until I find you » de John Irving.

Une bonne moitié des pages de cette brique sont complètement inutiles et ennuyantes, mais la fin, elle, est délicieuse dans son revirement complet de situation. Elle justifie à elle-même tout le reste du livre, égalée uniquement par la fin de « Life of pi ».

Malheureusement, il s’agit de l’exception plutôt que de la règle!

Mon premier dessin d’admirateur!

Une très jolie surprise, il y a quelques semaines, dans une école, un professeur avait préparé ma venue avec ses élèves! Non seulement ils avaient chacun une question toute prête à me poser, mais le professeur avait lu un extrait de mon livre en classe, et, cerise sur le Sunday, deux des élèves m’avaient fait un dessin!

Je vous présente donc mon premier « fan art », soit une représentation de la couverture des Naufragés de Chélon!

 

Petit voyage au royaume de l’édition américaine

La semaine prochaine, je serai à New York à l’occasion du Book Expo America (BEA pour les intimes). Cet événement ne s’adresse qu’aux membres de l’industrie, soit les éditeurs, les libraires, les bibliothécaires et les auteurs publiés (ISBN à l’appui). De ce que j’en comprends, c’est un peu comme la « journée Prologue », donc une grande occasion pour les éditeurs de montrer leurs nouveautés aux libraires, mais sans restriction de distributeur. Je n’ai pas réussi à trouver le nombre d’éditeurs qui auront leur kiosque à l’intérieur du salon, mais le plan numéroté prend l’ampleur d’une ville! Les souliers confortables seront de mise!

 

Pourquoi aller au BEA?

Tout d’abord, évidemment, pour les livres! On trouve parfois le salon du livre de Montréal impressionnant de par sa grosseur, alors imaginez quatre fois la surface avec dix fois moins de visiteurs! Le paradis, non?

Ensuite, pour les conférences! De nombreux auteurs sont présents pour parler de leur art, et les auteurs jeunesse ne sont pas laissés pour compte! Voyez l’horaire que je me suis fait à la fin de ce billet.

Mais la véritable raison est une mission exploratoire. Comme au Salon du livre de Montréal, je compte bien me balader porte-folio sous le bras et cogner à quelques portes pour voir ce que les éditeurs américains pensent de mon dernier projet. Je n’ai pas ici d’espoirs de vente de droits, après tout, un salon complet en marge du hall d’exposition a pour titre « Internation rights and business center », malheureusement hors limite pour les simples auteurs comme moi, est le véritable endroit où ces transactions auront lieu. De plus, mon projet, soit celui que je viens de signer avec Boomerang, n’est qu’à l’étape d’ébauche, et possiblement pas assez achevé pour être vendu. L’idée est plutôt de prendre le pouls, d’établir quelques contacts, d’échanger des cartes d’affaires, bref, c’est un investissement à long terme.

Mon seul regret? Rater le « déjeuner des auteurs jeunesse » qui a malheureusement lieu le mardi, et qui aurait été, pour moi, une merveilleuse opportunité de rencontres et de réseautage. Une autre année, peut-être!

J’aurai mon ordinateur à ma chambre d’hôtel, si les dieux du Wi-Fi gratuit sont avec moi, je devrais pouvoir vous tenir informé de cette grande aventure!

 

HORAIRE PRÉVU

Voici les conférences auxquelles j’aimerais bien assister.

10:30AM – 11:00AM: YA Buzz Author, Bill Willingham

Je connais surtout Bill Willingham comme scénariste du “comic book” Fables, que je suis avidement depuis ses débuts. C’est un conteur naturel, avec un imaginaire avec lequel je m’identifie beaucoup, surtout dans son mélange de contes classiques et de réalités modernes. Il vient tout juste de publier un livre pour jeune adulte, et j’ai bien hâte d’entendre ses opinions sur cette forme d’écriture.

 

11:30AM – 12:00PM: Magic and Myth for Modern Middle-Grade Readers

Avec: Carson Ellis, Colin Meloy et Lauren Oliver

Je connais moins ces trois auteurs, mais le sujet, lui, tombe parfaitement dans mes cordes! Middle-Grade, si je ne m’abuse, est pas mal notre équivalent des 9-11, mon public cible de prédilection, alors que la magie et les mythes ne sont jamais très loin de mon esprit lors de la conception d’histoires. Je note tout de même que Carson Ellis a travaillé avec Lemony Snicket, que j’adore, sur un album illustré intitulé « the composer is dead ».

 

12:00PM – 2:00PM: Dear Bully

Avec: Megan Kelly Hall, Mo Willems, et Maryrose Wood,

Il est possible que la nécessité de me nourrir à un moment donné ne me fasse manquer une partie de cette conférence, ce qui serait bien dommage. Si le sujet me laisserait habituellement de glace, il s’adonne que le « bullying » est un des thèmes du cinquième Terra Incognita que j’ai commencé à écrire le mois dernier. Mais surtout, Mo Willems est l’auteur de l’incomparable album « Ne laissez pas le pigeon conduire le bus », mon plus gros coup de cœur de l’année côté album illustré!

 

2:00 – 3:15 pm: BEA (Middle Grade) Editors Buzz

Voici la description officielle de cette conférence : “Insightful and passionate, this intimate editorial exchange will provide you with an editor’s perspective on some of the fall’s new Middle School discoveries and potential breakouts.” Possiblement la plus “publicitaire” des conférences à laquelle j’ai envie d’assister, elle me permettra de voir ce qui se fait dans mon créneau sur les autres marchés, toujours intéressant!

Gestion de vie privée et publique sur Facebook

À chaque fois que quelqu’un que je ne connais pas m’envoie une demande d’amitié Facebook, je me sens prise devant un dilemme. D’un côté, je suis contente de penser qu’il peut s’agir d’un lecteur qui désire rester au courant de mon cheminement et de mes publications. J’ai d’ailleurs, de cette manière, reçu quelques témoignages qui m’ont fait énormément plaisir. De l’autre, je sens mon espace personnel sur ce réseau rapetisser. Après tout, comme dit mon amoureux, mes lecteurs n’ont pas besoins de savoir pour qui j’ai voté aux élections. Dans le passé, j’ai géré cette dualité « vie publique – vie privée » en suivant les règles suivantes :

  • Accepter toutes les demandes d’amitié, mais…
  • – Créer une liste d’amis proche et utiliser le petit cadenas pour les cibler lors de « status updates » concernant ma vie de famille
  • – Faire disparaître mon mur public pour éviter que les deux mondes se croisent sans mon consentement
  • – Ne publier aucune photo de mes enfants
  • – Ne mentionner mes vacances à l’extérieur du pays qu’à mon retour.

 

Si ces règles m’ont été suffisantes par le passé, j’ai décidé de passer au niveau supérieur en transformant ma page Facebook actuelle en page professionnelle. De manière automatique, tous mes « amis » actuels deviendront des fans et continueront de recevoir les dernières publications sur mon blogue, mes états d’âmes liées à l’écriture, ainsi que  mes élucubrations d’écrivains (incluant mes questions de recherche étrange, mes remue-méninges, les perles suggérées par Antidote, et mes aveux d’erreurs de manuscrits!).

 

De l’autre côté,  je repartirai à neuf sur Facebook, avec un nouveau compte personnel un peu plus privé. Je n’y inclurai que des personnes que je connais personnellement, que ce soit de la famille, des amis que je côtoie dans le « vrai monde » ou encore des connaissances desquels j’apprécie particulièrement les interactions virtuelles. Toute demande d’amitié d’inconnus ou de vagues connaissances sera dirigée vers ma page professionnelle… et à l’inverse, toute personne dont j’apprécie particulièrement les interventions dans mon compte professionnel pourra être invitée à faire partie de mon compte privé.

Quelques avantages de cette nouvelle manière de fonctionner :

  • – Ma page « fan » n’a pas de limite d’adepte, ce qui s’avérera pratique lorsque je serai une grande vedette internationale (ben quoi, mieux vaut tout prévoir!)
  • – Une nouvelle liberté retrouvée sur le « Facebook personnel », que je considère bien étrenner avec des photos d’échographie!
  • – Le retour du « mur », dans les deux comptes.

Côté utilisation, je ne compte pas dupliquer les messages. Les amis qui aiment suivre ce que je fais côté écriture auront donc tout intérêt à rester adeptes de la page professionnelle.

Pour ceux qui sont intéressés par le côté technique de la manœuvre, visitez le centre d’aide de Facebook.

Conclusion du Porte-à-porte

Cinq mois plus tard, voici enfin venu le temps de dévoiler les résultats de mon « porte-à-porte au Salon du livre » tel qu’effectué à Montréal à l’automne dernier. Maintenant que toutes les pistes ont été suivies jusqu’au bout, je vous offre, en vers (rien de moins), la Saga de ma recherche d’éditeur pour un projet d’album illustré par Anouk Lacasse.

À Montréal, lors d’un salon
Se promenait une jeune auteure
Cognant aux kiosques, sans façons
Elle rencontra cinq éditeurs.

Le premier dit « C’est très joli »,
Mais ce n’est pas dans mon créneau.
Il quitta sur un « non-merci »,
L’auteure resta le bec à l’eau.

Ils n’étaient plus que quatre.

L’un d’eux rappela le mois d’après,
Et se montra intéressé…
à voir un projet plus complet,
sans quoi il ne put s’engager.

Ils n’étaient plus que trois.

Un autre consulta son équipe,
Qui n’en aima que la moitié,
Et comme l’auteure est authentique,
Elle préféra laisser tomber.

Ils n’étaient plus que deux.

Le quatrième était conquis,
Et fit miroiter mille espoirs,
Comme rien de concret n’a suivi,
L’auteure n’eut qu’à broyer du noir.

Il n’en resta plus qu’un seul.

Le dernier s’est manifesté
Très rapidement dans l’aventure
Il envoya tous les papiers,
Qui n’attendaient que signature.

Et signature, il y eut!

Tout ça pour vous dire que je viens tout juste d’apposer ma griffe au bas d’un contrat avec les Éditions Boomerangs pour l’album illustré en question. Ce dernier devrait sortir en début 2013.

La conclusion sur le « porte-à-porte » au salon? Possiblement la meilleure chose qui soit arrivée à ma carrière, non pas à cause du contrat que je viens de signer, mais parce que, des quatre autres maisons, trois attendent désormais tout prochain projet que j’ai envie de leur envoyer. Par contre, je m’attendais à ce que ma démarche accélère le processus alors qu’un bon cinq mois s’est écoulé entre les premières rencontres et la signature d’un contrat. Chose certaine, si c’était à refaire, je n’hésiterais pas!