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Deux publications pour le prix d’une!

C’est la semaine officielle de l’auto-promo, avec deux nouvelles pour vous aujourd’hui! Tout d’abord, le vol des Scarpassons, quatrième aventure des naufragés de ma série Terra Incognita, est arrivé en librairie! Courrez chez votre libraire, ou achetez-le enligne, c’est toute une aventure! Vous pouvez également visiter la page du roman pour en savoir plus!

 

Deuxièmement, depuis la semaine dernière, une grande aventure a commencé pour nos Glorieux! Cette année, plutôt que de narrer leurs vacances un joueur à la fois, Martin et moi avons choisi de leur faire vivre une aventure épique qui se suivra de semaine en semaine. Tout un défi, que de faire du narratif en format strip : c’est comme un roman qui aurait une chute à chaque paragraphe!

Pour suivre le tout, vous pouvez acheter le journal de Montréal les lundis, mercredis et vendredis, ou encore aimer la page Facebook, où les strips sont tous publiés!

Voici d’ailleurs un des strips de la semaine dernière :

Renaud-Bray explique leurs Coups de Cœur

Mon billet de la semaine dernière s’est beaucoup promené. D’auteurs en lecteurs en libraires, il semblerait que j’ai touché un sujet qui intéressant particulièrement les gens. Je voudrais d’ailleurs préciser qu’il ne s’agissait pas du tout d’un résumé de l’article de Lurelu, mais bien de ma compréhension globale des grandes lignes expliquées. Le problème avec le global, c’est que, parfois, il ne s’applique pas aux spécifiques. Il semblerait que ce soit le cas pour les Coups de Cœur Renaud-Bray.

Roxanne Lalonde, Directrice Marketing de chez Renaud-Bray m’a contacté pour éclairer nos lanternes sur les sélections de leurs librairies. D’abord en commentant l’article, mais j’en ai profité pour lui poser quelques questions par courriel pour être certaine d’avoir toute l’info. Comme je l’avais dit, les coups de cœur sont à la base des sélections de leurs équipes. Par contre, par la suite la visibilité suivante est offerte gratuitement :

  • – Le collant sur la couverture
  • – L’insertion dans la liste des coups de cœur sur le Web
  • – L’insertion dans l’infolettre

Pour ce qui est de placement sur les cubes et les bouts d’allées, elle serait laissée à la discrétion du libraire.

Il n’y aurait donc que le cahier publicitaire dans lequel les Éditeurs doivent payer leur place, et cette publication serait complètement indépendante du programme de Coups de cœur.

 

Voilà! Il y a donc de l’espoir pour les excellents livres des toutes petites maisons d’édition!

Pour en finir avec les « coups de cœur » et autres étiquettes de librairies

UPDATE: Vous trouverez quelques rectifications à ce billet ici.

Dans le dernier Lurelu se trouve un article de Nathalis Ferraris sur la promotion des livres jeunesse. Cette lecture m’a permis de démystifier cette zone grise que sont les « coups de cœur Renaud-Bray », les « On aime de Archambault » et autres sélections littéraires de librairies. Est-ce que ce sont les libraires qui en font le choix? Est-ce que ce sont les éditeurs qui paient pour la visibilité? Étrangement, les réponses sont « oui »… et « oui ».

Voici donc comment ça marche!

Premièrement, les libraires lisent le tout et font un choix de ce qu’ils considèrent être des livres de qualité. Un mauvais livre ne peut donc pas s’acheter une étiquette « coup de cœur », ce qui permet à l’étiquette en question de garder une certaine crédibilité.

Ensuite, la librairie appelle l’éditeur du livre choisi pour lui annoncer la bonne nouvelle et pour lui faire l’offre qui vient avec cette sélection, soit une grande visibilité (vitrine, magasin, circulaires, etc.)… à prix réduit. Eh oui, cette visibilité n’est pas gratuite, même si elle est offerte à une fraction de la valeur estimée pour la visibilité. Si l’Éditeur n’a pas les moyens, tant pis pour le livre!

Donc :

Est-ce que ce sont les libraires qui choisissent leurs livres selon leur qualité? OUI!

Est-ce que les éditeurs doivent payer pour cette étiquette? OUI!

 

Bref, on en revient à mon billet « ce qui fait vendre les livres » , sur le fait que le choix de l’éditeur compte pour beaucoup. Le meilleur livre du monde, chez un éditeur sans-le-sou, n’aura qu’une visibilité bien réduite, quelle que soit sa qualité!

Le détail qui fait toute la différence

Cette semaine, une grande première. Je suis allée faire une animation scolaire dans trois classes de St-Bruno. Jusqu’ici, c’est du déjà vu. La nouveauté : chacun des 90 élèves avait lu mes trois livres au grand complet. Les professeurs avait choisi ma série Terra Incognita comme projet éducatif et avait donc lu, mais également décortiqué, expliqué et étudié les trois volumes.

Le résultat pour moi? Des tonnes de questions, plus fascinantes les unes que les autres, des élèves hyper attentifs puisqu’ils avaient un peu l’impression de me connaître déjà, bref les animations idéales. C’est un peu comme la différence entre être la véritable tête d’affiche d’un spectacle plutôt que d’en être la première partie : tout le monde connait déjà les paroles et sont avides et curieux de toute nouveauté apportée!

Quelques points intéressants :

  • – J’ai demandé, à main levée,  quel livre ils avaient préféré… et chaque classe a eu une majorité sur un titre différent. Il faut croire qu’il y en a pour tous les goûts!
  • – La question de « vont-ils éventuellement retrouver leurs parents » est revenue plus d’une fois! Ma réponse par contre, n’était pas très concluante (j’ai pas encore décidé!)
  • – Après le premier groupe, j’ai adapté mon animation pour y mettre une première période de questions au tout début de l’activité, sinon, ils avaient si hâte de me les poser qu’on était sans cesse interrompu!
  • – Une élève m’a particulièrement fait plaisir en venant me voir après l’animation pour me dire à quel point elle avait apprécié la lecture de mes livres.

Bref, que du plaisir! Le genre d’animations qu’on ferait presque gratuitement (presque)!

 

Le retour des animations scolaires!

J’ai une drôle de relation avec les animations scolaires. Toujours heureuse d’en « booker » une nouvelle, l’envie n’y est plus au moment du départ. Appeler ça la force de l’inertie, plus ça fait de jours que je reste tranquille à écrire à la maison, moins j’ai envie de sortir.

Pourtant, une fois sur place à bâtir de drôles d’histoires avec les élèves, je suis comme un poisson dans l’eau! Un petit « rush » d’adrénaline d’avoir tous ces yeux braqués sur moi, et je repars l’âme nourrie, heureuse comme un pape… jusqu’au prochain matin!

Je devrai pourtant bien m’y habituer: j’ai été acceptée au programme « La culture à l’école » qui permet aux professeurs de faire venir des auteurs gratuitement.  Beaucoup de matinée laborieuses… et de journée fantastiques en perspective!

Perles en chanson

Quand on aime les mots, on les aime sous toutes leurs formes! J’ai fait beaucoup de route cette semaine, ce qui veut dire que j’ai écouté énormément de chanson française. Voici, comme je l’avais déjà fait en 2010,  les quelques perles qui ont retenu mon attention.

Le premier est par un de mes chanteurs préférés, celui qui a fait revivre en moi l’envie d’acheter des disques de chanson française en me faisant découvrir ce que l’on appelle « la nouvelle scène ».

J’ai fait une crème au chocolat,
Comme j’avais plus de chocolat,
J’ai fait une colère à la place,
C’était moins bon.
(Perdre la raison, Bénabar)

Bon, je l’admets, la première rime est moche et répétitive. Ce qui me plait dans ce petit paragraphe, ce n’est pas l’utilisation de « faire un dessert » versus « faire une colère », mais bien le détail de la dernière phrase qui vient appuyer sur le jeu de mots avec un beau deux-par-quatre.

Le deuxième est une question de verbe :

Une place pour mes fesses dans cet autobus
Où qu’il aille, je me taille, je m’expulse
Dans la soute, je me voûte, au besoin je me strapontine
(L’autobus, Presque oui)

« Se strapontiner »! Verbe intransitif, signifiant s’asseoir sur un petit banc rétractable également appelé « strapontin » et disponible dans certains transports en commun. C’est presque aussi joli que le « Amélipouliner » de Maryvonne Rippert.

Le dernier est un titre plutôt qu’un couplet, celui d’une chanson de Aldebert :

Un dernier foot sous Chirac

Cela ferait un superbe titre de roman, un genre de Pancol au Masculin, un « coming of age » écrit par l’équivalent français de Stéphane Dompierre!

 

Ma collection d’illustrateurs

S’il est un talent, dans la vie, que j’aurais aimé avoir, c’est bien celui du dessin. Malheureusement, j’ai eut beau pratiquer des heures et prendre des cours, je n’ai jamais été autrement que passable côté reproduction, et sans espoir en création! J’ai un bon œil, mais ma main se refuse de coopérer! J’ai fini par accepter de ne peindre des images qu’avec des mots, mais je m’intéresse toujours beaucoup au travail des illustrateurs. Depuis quelques mois, j’ai même un fichier Word dans lequel je note les noms et les adresses de porte-folio des illustrateurs avec lesquels j’aimerais travailler un jour. En voici quelques uns.

D’abord, un ami : Ghislain Barbe. Il a illustré pour de l’animation télé (Sagwa, c’est lui!), puis pour les jeux vidéos… à quand les livres?

Porte-folio complet

Parlant d’illustrateurs de jeux vidéo, c’est également le métier de Cécile Parigot sur laquelle je suis tombée via une annonce d’exposition de ses œuvres. Je n’ai pas mis les pieds dans la galerie, mais je l’ai Googlé pour trouver son porte-folio.

Porte-folio complet  (Attention, il y a de la musique, vérifiez votre volume)

 

Dans un style complètement différent, mieux adapté aux tout-petits qu’à mon public habituel, il y a Loufane. Je crois bien l’avoir découvert alors que j’épluchais le site des illustrateurs et illustratrices du Québec http://www.illustrationquebec.com/, simplement par plaisir.

Porte-folio complet 

 

Puis, Qin Leng, une Torontoise bilingue, découverte en suivant un lien tout à fait au hasard sur Facebook.

Porte-Folio complet 

 

 

Mon carnet en contient bien une dizaine d’autres, sans compter ceux avec lesquels je travaille déjà, soit Sarah Chamaillard, Martin Roy et Anouk Lacasse.

 

C’est le temps des impôts, parlons revenus #2!

L’année dernière, je publiais un billet bien transparent listant mes revenus directement liés à mon métier d’auteur. Le total : 6 830,71.

Sans être un chiffre extraordinaire, ni même un qui me permettrait de vivre, c’était tout de même un pas dans la bonne direction.

Cette année, le chiffre s’élève à 8095,46.

Encore là, rien d’extraordinaire, mais l’important, c’est que ça monte! De plus, je n’ai pas été disponible pour faire des animations scolaires l’automne dernier, ce qui aurait facilement pu augmenter le premier chiffre d’une ou deux unités.

Ce qui est intéressant, cette année, c’est la multiplication des sources de revenus. Si, en 2010, le chiffre avait été atteint à l’aide de droits d’auteurs et d’animations scolaires, cette année, on y ajoute quelques contrats d’écriture, dont celui des 22 histoires de Noël, ainsi que les scénarios des Vacances de nos glorieux.

Comment s’annonce 2012? Pas trop certaine. N’ayant rien publié du tout en 2011, les droits d’auteurs pourraient en souffrir, mais, pour la première fois, j’aurai des avances sur les droits de livres qui s’en viennent, ce qui devrait compenser.

Il me reste un autre bon trois ans pour atteindre mon objectif de vivre de l’écriture pour ma quarantaine. Nous verrons bien!

Quand, comment et pourquoi offrir un livre gratuitement en numérique

Depuis quelque temps Corine De Vailly offre le tome 1 de sa série Celtina gratuitement en format PDF. Cette nouvelle m’a rappelé une ancienne idée à moi : celle que, lorsqu’une série dépasse le tome 5, le premier tome devrait toujours être offert gratuitement sur Internet.

Pourquoi? Parce que le tome 1 est la meilleure publicité possible pour le reste de la série (à condition, évidemment, qu’il soit bon!).

Il y a quelques années, les maisons d’édition ont compris ce principe, on a donc vu quantité de premiers tomes sortir à un prix minime. L’idée : perdre des sous sur le premier tome, mais se reprendre en vendant des tonnes des tomes suivants à ceux qui ont accroché.

Grâce au numérique, même ce prix risible, que l’on pourrait presque qualifier de ticket modérateur est inutile. En effet, si l’idée est que le livre se retrouve dans les plus de mains possible, mieux vaut l’offrir gratuitement, puisque le coût à l’éditeur n’augmente pas avec le nombre de copies. Qu’il y ait 3 ou 500 000 téléchargements, c’est du pareil au même.

« On ne peut pas offrir le livre gratuitement, avec quoi va-t-on payer la correctrice, l’éditrice, et de quoi va vivre l’auteur ?» Voilà exactement la raison pour attendre le cinquième tome. Rendu là, si tout va bien, le premier livre a déjà fait ses frais. Le seul cout réel sera donc le manque à gagner de quelques ventes futures perdues sur le tome 1… que les ventes de tomes 2, 3, 4 et 5 devraient largement compenser.

Évidemment, pour un maximum d’efficacité, il faut rendre le livre gratuit disponible sur le plus de plates-formes possible. C’est ici qu’il peut y avoir un hic : pas certaine que les magasins en ligne accessibles par les liseuses électroniques acceptent les choses gratuites. En même temps, la plupart acceptent les extraits… alors, il serait peut-être possible de remplacer l’extrait du tome 2 par le tome 1 au grand complet (conjectures)?

Aussi, pour qu’il y ait téléchargement, il doit y avoir un peu de pub. Pour ne pas augmenter les coûts, on profite de la sortie du tome 5 pour annoncer le livre gratuit. Ainsi, pas de communications supplémentaires, les deux nouvelles s’annoncent sur les mêmes communiqués.

Quand la version zéro devient version 1

Vers la fin de l’été, j’annonçais une signature de contrat chez la Courte Échelle. Ce dernier stipulait que je devais remettre les manuscrits des deux premiers tomes de la série pour le 1er avril. Le délai peut sembler confortable, mais je savais que je ne pourrais pas écrire une seule ligne durant les mois d’octobre et de novembre, et que les trois mois suivants ne m’offriraient que quelques heures d’écriture par semaine.  Il y a bien eu des semaines où j’ai cru que je n’y arriverais pas! Et pourtant…

Le deuxième manuscrit vient de partir, j’y suis arrivée! Youhou!

Repos du guerrier en vue! Vacances numériques et littéraires pour les trois prochaines semaines; corrections de la directrice littéraire par la suite.

Après? J’ai un Terra Incognita Tome 5 qui a été laissé en plan lorsque j’ai appris que le tome 4 sortirait avec six mois de retard; il serait probablement temps de m’y remettre!

Mais pour le moment : rien!