Mes trois livres sortis l’année dernière se trouvent critiqués dans le dernier Lurelu! Le premier livre de Victor Cordi y est encensé à grand coup de « Le style de l’auteure est vif et empreint d’humour » « Les émotions sont bien rendues » et mon préféré, « le livre met de l’avant des valeurs profondes ».
Le Vol des scarpassons, de la série Terra incognita a également bien plu au critique! Je me permets de vous en mettre un passage :
« Ce quatrième livre de la série propose un récit époustouflant, palpitant. Les rebondissements des succèdent à un rythme fou, pour le bonheur des amateurs d’action. La narration tantôt surprenante, tantôt mystérieuse, toujours stimulante, entretient le suspense sur un ton énergique. »
Jamais deux sans trois? Eh non! Pour la première fois de ma carrière j’ai eu droit à une mauvaise critique, passage à peu près obligatoire lorsqu’on fait un métier artistique.
Ma première surprise? Ça fait mal! Pas position-fœtale-et-refus-d’écrire-pour-des-mois mal, mais certainement j’manger-du-fun-dip-jusqu’au-mal-de-cœur mal.
Deuxième surprise : une envie énorme de me justifier! Comme si contre-argumenter pouvait servir à quelque chose!
Troisième surprise-qui-n’en-est-pas-une : quelques heures plus tard, on s’en fout! Ben oui, une des critiques (pas la même que pour le tome 1) n’a pas aimé. Rares sont les romans qui plaisent à tout le monde.
Ça m’a rappelé pourquoi je suis restée dans les sciences si longtemps lors de mes études : leur objectivité me rassurait. En physique, si la réponse balistique était de 320 mètres et que ce même chiffre apparaissait sur ta feuille d’examen, personne ne pouvait t’enlever ta bonne réponse. Cette certitude calmait mon âme sensible!
Heureusement, des années de jeux vidéo à traiter avec des clients à caractères et goûts variables m’ont bien endurcie! Amenez-en des critiques! À la longue, ils seront confondus-dus-dus!