Tous les articles par Annie Bacon

Une histoire en cadeau

Mon amoureux est particulièrement bon pour choisir mes cadeaux de Noël. Il part de mes goûts, et tente de trouver quelque chose de rare, de sentimental, que je chérirai pour toujours. Par exemple, alors que je considérais une carrière en scénarisation de séries télé d’animation, il m’a offert ce celluloïd original tiré d’un de mes films d’animation préférés, soit Kiki’s delivery service de Miyazaki.

myazaki cell

J’aime écrire, mais par-dessus tout, j’aime les histoires. C’est donc une histoire, qu’il m’a donnée cette année. Mais pas n’importe quoi non plus! Il m’a offert une histoire du Roving Typist.

Le Roving Typist est un jeune homme de New York qui,  défaut d’avoir réussi à se trouver un emploi dans la ville de ses rêves, a décidé de se créer un boulot. Il s’installe dans la ville, une vieille machine à écrire sur les genoux, et improvise des histoires pour les passants. Chaque histoire est unique, et chaque histoire appartient entièrement à l’acheteur, qui peut en faire ce qu’il veut. Le client peut le laisser libre d’écrire ce qu’il veut, ou lui donner des contraintes de thèmes, le Roving Typist relève tous les défis!

roving typist story

J’ai donc reçu une histoire inventée juste pour moi et écrite à la dactylo par un auteur de New York. Je suis presque surprise moi-même de la joie que j’ai ressentie à ouvrir l’enveloppe et à lire les quelques lignes. C’est une histoire de pâtre et de moutons, un conte de fée comme je les aime. Un simple bout de papier noircit, mais qui m’a touchée droit au cœur. N’est-ce pas là la magie des histoires?

 

 

Plans pour 2014

illustration de johnny_automatic sur openclipart.orgOn attaque 2014 en grande! Comme j’ai remis un manuscrit de Victor juste avant les fêtes, je peux me permettre un peu de projets divers pour le prochain mois et demi. À chaque fois, je fais des plans grandioses, puis réalise qu’entre les corrections du manuscrit précédent et les animations scolaires, ma marge de manœuvre para-Victor est mince! Voici tout de même mon plan officiel pour 2014, ne serait-ce que pour avoir le plaisir de le confronter à la réalité dans douze mois!

 

Plan de publication :

  • – Victor Cordi hors série (T5) au printemps chez Courte Échelle
  • – Victor Cordi Cycle 2, livre 1 (T6) à l’automne chez Courte Échelle
  • – Encyclopédie du merveilleux Urbain à l’automne chez Boomerang
  • – Le Gumzilla, album illustré précédemment appelé « les Farfous », à l’automne chez Courte Échelle

Ce qui nous fait un total de 4! Si ça arrive, ce sera un record personnel!

 

Plan d’écriture :

  • – Victor Cordi Cycle 2, livre 2 et 3 (T7 et 8) respectivement au printemps et à l’automne
  • – Ré-écriture du Gumzilla pour le transformer en album
  • – Projet non-commencé de roman pour les 7-8 ans, intitulé « Le gardien des soirs de bridge ».

Avec un peu de chance, je pourrai « squeezer » un petit quelque chose d’autre à l’été!

 

Plan de sollicitation :

  • – Trouver un éditeur pour Bedondaine et Bedondon (albums tout-carton pour 2-3 ans)
  • – Trouver un éditeur pour le gardien des soirs de bridge une fois qu’il sera écrit
  • – 2 demandes de bourses de développement, une au Canada et une au Québec
  • – Tentative de trouver un agent au Canada anglais
  • – Étude de possibilité des bourses de déplacement

Il faudra surtout que je me magne les fesses sur les deux premiers si je veux 3 publications en 2015!

 

Plan pour l’AEQJ

  • – Gestion du recueil de nouvelles de l’AEQJ avec Dominique et compagnie
  • – Continuation sur le Label « Écrit, Illustré, Imprimé au Québec »

 

Aaaarrggghhh! Ça fait beaucoup! En fait, ça a l’air terrible vu comme ça, mais j’ai tout de même bien 52 semaines pour y arriver!

Vivement que l’école recommence pour que je puisse m’y mettre!

 

La Pays des Tromignons

Tromignons-C1Je sais, je sais! J’avais dis que le billet Plan versus réalité 2013  serait le dernier de l’année. Et bien non, finalement! Comme disent les anglais : « Something came up »!

Une nouvelle parution! Je n’étais pas pour la passer sous silence! D’autant plus qu’elle est particulièrement d’occasion en ce temps des fêtes!

Le Pays des Tromignons a donc réussit à sortir à temps pour Noël! Du moins en français sur livresquebecois.com! Les versions Anglaises et Espagnoles seront probablement pour Noël prochain et on attend l’approbation d’Apple pour les versions ipad (Aimez la page Facebook des Éditions Panda pour être les premiers informés)!  Voyez à la fin du billet pour les infos de téléchargement et de compatibilités.

En attendant, régalez-vous plutôt de ces images!

Le pays des Tromignons

Le pays des Tromignons

Vous en voulez plus? Retrouvez quatre autres images sur le blogue de l’illustrateur, Yves Dumont.

Alors si vous cherchez à occuper des enfants avant Noël, cherchez une bonne manière de les convaincre de faire du ménage dans leurs vieux jouets pour laisser de la place pour ceux reçus à Noël, ou désirez simplement lire une jolie histoire tout en rimes et en poésie, c’est un conte parfait pour vous!

Informations de téléchargement :

Disponible sur Livresquebecois.com 

ATTENTION ne vous fiez pas aux recommandations d’appareils compatibles que la librairie fait sur sa page, c’est un texte par défaut qui ne s’applique pas à tous les livres numériques.

Utilisateurs iPad : les titres sont en revues chez Apple, et donc pas encore disponible sur Itunes, mais vous pourrez tout de même l’acheter depuis votre iPad sur livresquebecois.com et le lire avec l’application iBooks.

Utilisateurs de Kobo arc, vous pouvez l’acheter sir Livrequebecois.com et le lire aisément!

Utilisateurs de Nexus 7, pas de chance! Voyez ci-dessous, c’est votre meilleure option pour le moment!

Sur un ordinateur normal, l’application Web Readium (gratuite) depuis le navigateur Google Chrome le lira à merveille! C’est ce que j’ai moi-même fait. Pour un bonus, branchez votre ordinateur à la télé!

Plan versus réalité 2013

Illustration de DaKo sur openclipart.orgCe sera mon dernier billet de l’année 2013, histoire de prendre des vacances de blogue entre Noël et le jour de l’an. Je suis donc allée voir mon bilan de l’année dernière, histoire de comparer où j’en suis rendue. J’y ai trouvé encore mieux : une liste de mes plans pour 2013! Voyons comment le plan et la réalité s’alignent.

– Publication des 2 prochains Victor Cordi bien sûr, et également de mon album illustré pour les 9-11 ans chez Boomerang.

Deux sur trois, c’est bien, ou non? Mes Victor (Livre 3 : le Secret du Machiavélicon et Livre 4 : Le cœur astral) sont bel et bien sortis aux dates prévues, mais l’album chez Boomerang a été retardé, puis retardé encore, et devrait paraître en septembre 2014. On se croise les doigts.

– Rédaction de deux autres Victor Cordi (#5 et #6)

Réussi dans les deux cas. Je dois avouer que le #5 nous m’a donné un peu de difficulté. Je n’ai jamais autant ré-écrit un livre! Avec ma directrice littéraire, on s’est rendu à la version 6! Du jamais vu! Couplez ça avec 9 semaines en France avec les enfants temps-plein pour le travail de mon mari, et je dois avouer ne pas avoir eu le temps d’écrire grand-chose d’autre. À peine un petit projet d’album cartonné pour les touts petits, qui n’a pas encore trouvé d’éditeur.

– Tentative de placer un (ou deux, ou trois) autre texte et série pour 2014

Ça aussi, ça a marché! Mes Farfous, qui devait être publiés chez du Phoenix, puis non finalement, ont été pris par Courte Échelle. Il passera de roman pour tout-petit à album illustré par contre, alors il reste du pain sur la planche. C’est le premier manuscrit auquel je m’attaque au retour des vacances! J’ai bien hâte! Il sera prévu pour l’automne 2014. J’ai aussi placé mon conte de Noël aux Éditions Panda, mais mon espoir de le voir sortir avant la fin de l’année commence à décliner sérieusement considérant qu’on est à la mi-décembre et qu’il n’est toujours pas prêt!

– Possiblement une première demande de bourse

La demande s’est bien fait, au conseil des arts du Québec, mais sans rencontrer le succès espéré. Toutefois, j’ai eu le plaisir de rencontrer une des juges lors de la fête et elle m’a dit que mon projet était passé bien proche d’avoir des sous (il aurait été troisième, pour 2 projets financés!). Elle m’a aussi encouragée à demander les commentaires au conseil des arts pour lui donner le 10% s’amélioration qui manque et le proposer au conseil des arts du Canada. Ce sera donc dans les plans pour 2014!

Rendez-vous donc de l’autre côté de la nouvelle année, histoire de parler un peu plus de ces « plans pour 2014 »!

En attendant, joyeuses fêtes à tous!

 

 

Les différents niveaux d’humour d’Andy Stanton

Je ne suis pas du genre à lire tout haut lorsque je lis un livre. Je suis dans ma tête, je souris, mais rarement je ne m’esclaffe. Gotlib y avait réussi, ainsi que Douglas Adams et finalement Louis Gauthier avec ses « Aventures de Sivis Pacem et de Para Bellum », que vous ne connaissez probablement pas, mais qu’une amie au secondaire m’avait fait découvrir (merci Emmy!)

Il faut désormais ajouter Andy Stanton au lot.

9782747027243J’avais ramassé L’Abominable Monsieur Schnock à la bibliothèque pour ma fille. Comme l’autobus tardait à venir, je l’ai ouvert… et ne l’ai plus lâché.

L’histoire y est assez simple : Monsieur Schnock est un méchant grognon dont le jardin est magnifique. Un jour, un gentil chien décide de venir y jouer et semer la pagaille. La beauté du livre se trouve dans l’humour de son auteur, dont voici les différentes formes !

L’inattendu

La raison pour laquelle Monsieur Schnock a un beau jardin est magnifique. Je cite :

La vérité c’était que Monsieur Schnock devait entretenir son jardin, car sinon, une petite fée furibonde surgissait de sa baignoire pour lui donner des coups de poêle à frire sur la tête.

Avouez que vous ne l’auriez jamais deviné!

La répétition 

J’adore les blagues de répétition! Et plus la répétition est fréquente, plus je ris. Dans Monsieur Schnock, à chaque fois que le narrateur se pose une question, trois habitants du village arrivent avec une hypothèse. Les deux premiers offrent une hypothèse différente, et le troisième offre systématiquement la même hypothèse que le premier, comme si c’était la sienne. Ce plagiat est, évidemment, reçu à chaque fois avec une colère de moins en moins camouflée de la part du premier.

La ridiculisation des codes du livre

Un des chapitres s’intitule « M.Schnock prend une tasse de thé ». Il ne contient qu’une phrase. Laquelle? Je vous le donne en mille :

M. Schnock prit une tasse de thé

Je l’avoue, ce n’est pas nécessairement nouveau comme idée, mais vous auriez du voir le résultat sur ma fille de 8 ans!

L’absurde

Il faut l’avouer, les Britanniques y excellent! Ceux qui ne me croient pas peuvent retourner écouter tout Monty Python (ceux qui me croient aussi, c’est tellement agréable!) Voici en exemple ce qui arriva lorsque le Chien se présenta pour la deuxième fois dans le jardin.

Les chenilles étaient tellement contentes de le voir qu’elles se changèrent aussitôt en papillon. L’une d’elles était tellement surexcitée qu’elle se changea carrément en âne.

Il m’en manque certainement, et des meilleurs! N’empêche que, vous vous en doutez bien, je vais m’empresser d’acheter le reste de la série (8 autres! Que de rigolade en perspective)! Je pense que je vais même les prendre en français, histoire que ma fille puisse les lire après moi!

8 achats et un billet de blogue… dire qu’il y a des auteurs qui s’offusquent lorsque l’on prend leurs livres à la bibliothèque!

Le moment où tout devient possible

Un ami m’avait dit, il y a deux-trois ans, qu’une série commençait à connaître son succès autour du cinquième livre. Lors de la publication des deux premiers Victor Cordi, j’ai donc su que je devrais prendre mon mal en patience.

La première année s’est écoulée avec son lot de petites victoires : critiques, prix, réimpression, visibilité médias et j’en passe. À chaque fois, beaucoup de joie… mais tout de même un doute. Un doute sur un aspect que ni moi ni mon éditeur ne contrôlons complètement : « est-ce que les librairies vont suivre? »  Parce qu’aussi bonnes que soient les critiques et la visibilité d’un livre, s’il n’est pas disponible en librairie, il ne vendra pas plus que quelques centaines de copies. C’est aussi simple que ça.

Et des Victor Tome 1, depuis le début de l’été, il y en avait de moins en moins. Sur les sites de Renaud-Bray et d’Archambault, seuls des 1 et des 0 accompagnaient les descriptifs de disponibilité en librairie. Et le doute dans mon esprit de grandir.

Et puis, au retour du Salon du livre de Montréal, le miracle s’est produit!

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Des « 5+ » et des « 6+ » se sont mis à remplacer les zéros. Pas partout, évidemment! Mais tout de même en nombre suffisant pour qu’enfin, l’angoisse s’estompe. Victor a franchi la première épreuve, celle des re-commandes!

Et pour la première fois depuis toute cette aventure, j’ai eu véritablement envie de sabrer le champagne! Est-ce que Victor Cordi sera un grand succès? Je l’ignore encore, mais une chose est certaine, il a désormais toutes les chances de son côté.

Salons du livre, je vous aime!

Ça y est, ma relation amour-haine avec les salons est terminée, pour ne plus laisser que du  plaisir! C’est le billet de la doyenne qui a tout désamorcé. Elle a mis des mots sur ce qui causait le sentiment d’ambivalence chez moi.

Voici une partie de ses sages paroles :

Et puis, pensez-y un peu. Si vous vendez 10 livres dans un salon du livre, vous vivez un très gros salon. Mais qu’est-ce que 10 livres sur 1000 livres vendus dans l’année? Si vous avez vendu davantage, vous êtes probablement connu. Mais qu’est-ce que 50 sur 5000? 100 sur 10 000? Rien. Absolument rien. Vous vous démènerez pour rien.

Lisez la totale ici, c’est un excellent billet.

Donc, l’esprit libéré de la pression de la vente, et de la déception des temps morts, il ne me restait que le bonheur de profiter de cette grande fête. En voici les grands bonheurs :

dedicace Victor Cordi par Mathieu BenoitPremière chose fantastique, les jeunes connaissent Victor! Lorsqu’ils viennent chercher des signets, je leur demande s’ils connaissent mes livres, et ils ont tous un ami qui l’a lu et aimé, un prof qui leur a conseillé, une cousine qui leur en a parlé! Cet « awareness » de la part de mon public me donne d’autant plus l’impression de ne pas être au Salon pour vendre, mais bien pour leur permettre de rencontrer l’auteur.

Deuxième chose fantastique, mon réseau d’amis auteurs, éditeurs, et employés du Salon s’étend de plus en plus. Je n’ai jamais croisé autant de monde que je suis contente de voir et qui semblent contents de me voir en aussi peu de temps! C’est comme la rentrée scolaire après deux longs mois de séparation à l’adolescence. Et même si parfois j’ai à peine plus que le temps de faire une bise et d’échanger deux phrases,  le bonheur des retrouvailles n’en est pas amoindri!

Troisième chose fantastique, j’ai signé, pour la première fois, en compagnie de mon illustrateur, Mathieu Benoit. Non seulement ça m’a fait de la compagnie fort agréable lors des temps morts, mais ça m’a permis de le voir faire des merveilles à mains levées, comme celle qui illustre cet article (cliquez dessus pour la voir dans toute sa splendeur!). Ça me permet aussi de jaser plus longtemps avec les lecteurs pendant qu’ils attendent après leur dessin… ce qui nous amène au quatrième point…

Quatrième chose fantastique, je suis de plus de plus en plus à l’aise à jaser avec le lecteur. Le pire, c’est que je m’en plaignais à Géronimo Stilton il y a deux semaines à peine, alors qu’une animation scolaire nous avait réunis autour d’une pointe de pizza. L’avez-vous déjà entendu parler à ses lecteurs? C’est une merveille! Un flot de paroles devant des jeunes envoutés! J’ai souvent eu l’impression de ne pas savoir établir un contact en dehors de la signature elle-même, mais cette année, peut-être grâce à la baisse de pression de la vente, je me suis retrouvée à parler de leurs lectures, de quelques anecdotes d’écriture, de tout, de rien, très librement! J’ai même recommencé  distribuer des signets, histoire de leur « jaser ça » pendant que le signe machinalement.

Alors que j’écris ces lignes, il me reste deux autres journées, que j’attaque avec plaisir… tout en sachant très bien que mardi, je serai plus que contente de me retrouver, enfin, seule devant mon écran!!!

Notes : pour un historique de mon ambiguïté face aux salons, je vous invite à lire les anciens billets suivants :

La vente : une drogue à forte dépendance

Salon du livre Jeunesse de Longueuil et questionnement professionnel!

– Les visites scolaires dans les salons : culture ou perte de temps?

 

Ma troisième publication pour 2013 (Teaser!)

 

Tout d’abord, l’avertissement d’usage cette semaine : Salon du livre de Montréal!

Voici mon horaire!

Fin de l’avertissement d’usage

 

ScreenHunter_01 Nov. 18 06.36Lorsque j’ai su que mon album avec Boomerang, prévu pour septembre 2013, serait retardé d’un an, j’ai bien cru que je raterais mon objectif de publier au minimum trois titres par année, et ce, dès la première année suivant une première réussite!

Mais voilà que cet automne, un éditeur numérique, les Éditions Pandas m’a contactée à brûle-pourpoint pour me demander si je n’aurais pas un texte pour lui. Je lui ai répondu n’avoir pas le temps d’en écrire un nouveau, mais lui ai envoyé les deux qui traînaient dans mes tiroirs, soit mon conte de Noël, ainsi que Bedondaine et Bedondon.

Il a pris le premier!

Mieux encore, il a prévu de le publier pour ce Noël-ci, du moins pour la version française. Des versions espagnoles et anglaises devraient suivre éventuellement.

Je vous annonce donc que Le pays des tromignons, conte de Noël pour encourager les enfants à donner les jouets qu’ils n’utilisent plus, sortira bientôt sur un iPad près de chez vous!

Il sera très joli, illustré par Yves Dumont, et la version pour iPad sera même narrée et animée! Je vous invite à aimer la page des Éditions Pandas pour ne rien rater!

Le texte des deux premières pages pour vous mettre l’eau à la bouche? J’en profite pour mentionner que c’est un conte dont je suis particulièrement fière et qui mélange, comme vous le verrez, rimes classiques, prose rimée et prose tout court.

Le pays des Tromignons

Mathieu s’ennuie.

Une giboulée glaciale tombe du ciel et le confine à l’intérieur, prisonnier non coupable d’une météo déplorable.

En quête de distraction,

   il ouvre son placard,

      inspecte ses tiroirs,

         secoue son édredon.

Rien, rien, rien : il a joué à tout, cent fois.

 

Le garçon s’élance avec espoir vers le grand coffre, gouffre sans fond où il jette, à la fin de chaque journée, les jouets épars qu’il ne sait où ranger.

Il farfouille en surface dans le meuble de bois,

y trouve figurines,

   bricolages de papier,

      gadgets de magazines,

         pas de quoi s’exciter!

Il plonge en profondeur, les deux bras droit devant.

Bien décidé qu’une fois au fond, il résoudra sa quête, le garçon enthousiaste calcule mal son élan et bascule vers l’avant, le corps suivant la tête.

Label de qualité « Écrit, illustré, imprimé au Québec »

Je vous en avais glissé un mot lorsque j’ai parlé de mon implication au sein de l’AEQJ, mais voilà que le projet est officiellement mis en branle! Dans un objectif d’information du consommateur et de promotion des auteurs du Québec, nous proposons un logo que les Éditeurs pourront intégrer à leur maquette graphique pour informer les lecteurs qu’il s’agit d’un livre québécois.

Voici la présentation du projet. Cliquez dessus, allez la voir, puis revenez. Surtout,  n’hésitez pas à la partager, plus on en parlera, et plus les portes qui mènent à sa réalisation seront faciles à ouvrir.

Label de qualité livres Québec

Nous croyons que le marché actuel est mûr pour une telle initiative, et qu’elle serait profitable pour tous les partis. Un de nos partenaires, soit Illustration Québec, nous a déjà annoncé qu’ils étaient avec nous, j’attends cette semaine des nouvelles de l’UNEQ et de l’ANEL, sans lesquels il serait difficile d’aller de l’avant.

Si vous êtes membres d’une de ces associations, je vous invite à leur écrire pour montrer votre intérêt envers ce label.

Sous le charme de Billy Brouillard!

Billy BrouillardJe suis une dévoreuse de bandes dessinées, et bien que j’ai pris la décision consciente de lire plus de romans il y a quelques années, je continue toujours à me plonger dans cet univers de dessins et de bulles avec plaisir. Je vous ai parlé il y a quelques semaines de mon album poubelle de l’année, voici pour compenser mon album coup de cœur, histoire de ré-équilibrer les karmas!

Billy Brouillard

J’avais entendu parler de l’album, surtout parce que son auteur, Bianco, fait partie de Spirou, et que je suis une fidèle lectrice du magazine. Je m’attendais à quelque chose de touchant, et d’original. Je ne m’attendais pas à tant de bonheur. J’ai commencé par le troisième, soit le chant des sirènes, dans lequel Billy descend aux enfers pour sauver sa copine d’été, Prune, convaincu qu’elle est une sirène.

C’est un drôle d’objet, moitié livre, moitié encyclopédie de l’occulte. On y retrouve des citations de Brassens, des poèmes classiques et des historiettes gothiques insérées à travers le récit. Les illustrations sont à la fois simples et complexes, un peu comme du Sempé ou du Quentin Blake.

À la fin de la lecture, j’ai tenu le livre sur mon cœur, incapable de me sortir de cet univers. Certains livres semblent avoir été écrits pour nous, des livres « âme soeur » qui  nous font sentir que nous ne sommes pas seuls dans notre imaginaire. Ça avait été le cas avec The Magician l’année dernière, et ce fut le cas avec Billy Brouillard.

Il ne me manque plus que les Comptines Malfaisantes à lire, et vous pouvez être certains qu’elles se retrouveront sur ma liste de cadeaux de Noël!!

Une petite page pour vous donner un apperçu, tirée du poème dessinée « la princesse et la flaque d’eau », qui à lui seul vaut le détour du premier album, le Don de trouble vue.

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