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Merveilleux urbain : les Trolls de viaduc

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Illustration: Anouk Lacasse

Dans le cadre de la sortie de mon album L’encyclopédie du merveilleux urbain chez Boomerang en semptembre prochain, je vous présente à chaque mois une race différente de ces peuples mythiques à la sauce moderne. Pour commencer la ronde, voici deux extraits  de la page des trolls de viaduc, ainsi que la double page complète dans toute sa splendeur! Notez que les textes ne sont pas les versions finales, et qu’il y a un risque de coquilles!

 Introduction
Loin de menacer les trolls, la montée du modernisme et de sa pollution leur a plutôt permis de proliférer. Ces êtres pustuleux ont quitté leurs ponts ancestraux pour s’installer sous les viaducs, moins humides et plus nombreux. Ils seraient, selon le dernier recensement, plus d’un milliard à parasiter le système routier mondial.

Le troll de viaduc et l’humain
Si le troll n’attaque que rarement l’humain, il jalouse son confort moderne et dérobe les objets qui jonchent les planchers de voiture en perçant la carlingue de sa longue griffe. Il est courant qu’il découpe ainsi involontairement quelques orteils qui y trainent. Il est donc fortement recommandé aux passagers arrière de tout véhicule de lever les pieds lors de la traversée d’un viaduc.

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Une journée particulièrement agréable…

Petit billet spécial du vendredi après-midi, juste parce qu’aujourd’hui a été un de ces jours où mon métier me traite particulièrement bien!

J’ai passé la matinée à la librairie Monet. Déjà, c’est un grand plaisir, puisque je peux non seulement bouquiner dans la joie, mais aussi parce que je peux y discuter avec des libraires qui aiment la littérature jeunesse (et les BDs!) autant que moi, et s’y connaissent encore plus!

Mais en plus des magnifiques rencontres, le plus grand cadeau de la journée, c’est ceci:

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Les élèves d’une école du quartier, venus pour me rencontrer, avaient tous lu le premier Victor Cordi, soit l’Anomalie maléfique, et m’ont offert une « courte-pointe littéraire », dont chaque hexagone comprend un dessin et une critique d’un des élèves de la classe.

Je l’ai rangé précieusement derrière ma bibliothèque, en me promettant de le ressortir à chaque fois que je me demande si tout ce travail en vaut vraiment la peine!

Victor Cordi, maintenant disponible illégalement!

Cette semaine, j’ai reçu une alerte Google pour Victor Cordi, toute contente, j’ai cliqué sur le lien, et suis arrivée sur ceci :

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Eh oui! C’est un site de piratage! C’est la première fois qu’un de mes livres se trouve sur un de ces sites, qui font hurler de rage plusieurs de mes amis auteurs.

Je dois avouer que ma première réaction fut de la joie : mes livres sont désormais assez importants pour attirer l’attention des pirates! C’est comme d’être parodié, c’est une sorte de compliment!

Bonheur ou non, le piratage est illégal! J’ai donc suivi la procédure officielle lorsqu’un auteur rencontre un tel lien : j’en ai informé mon éditeur. À ma grande surprise, voici la réponse de la firme spécialisée qu’utilise Courte Échelle dans de tels cas :

Ce lien après analyse ne contient que des virus et en aucun cas le livre. Ce sont ce que l’on appelle dans le jargon des « scams » des publicités qui font croire à des fichiers gratuits en utilisant les mots clés d’une recherche.

Il ne s’agit donc pas vraiment d’une version gratuite de mon livre, mais bien d’un virus qui utilise mon livre comme appât! C’est encore mieux! Non seulement  le compliment reste, puisqu’ils considèrent mon livre suffisamment important pour être un appât, mais c’est justement grâce à de tels liens remplis de virus que le piratage ne deviendra jamais un mode de consommation à grande échelle! Les pirates-à-virus empêchent la propagation des pirates-consommateur, en leur rappelant qu’il est risqué de télécharger des fichiers sur des sites louches! Bravo les gars, continuez votre bon travail!

Je dois vous avouer que le piratage de mes livres ne m’empêche aucunement de dormir! Pirater est compliqué, illégal, et risqué, comme le lien de téléchargement de mon Victor! S’il y aura toujours une partie de la population qui le fera, tant que les trois qualificatifs mentionnés dans la phrase précédente seront vrais, le pourcentage de pirates restera faible.

À la recherche de Victor Cordi

À la recherche de Victor cordiÀ la fin du tome 4, Victor est retourné dans son monde avec le cœur astral d’Églantine, terminant ainsi le premier cycle de la série. Mais pendant qu’il passe de longs mois au chevet de sa grand-mère, Lenta-Oh se désespère à Exégor. Les Ghorix ont envahi le continent, et la Kampitoise est convaincue que seul le garçon pourra les sauver elle et les siens.

Le tome 5, à la recherche de Victor Cordi, est le journal d’histoire tenu par Lenta-Oh alors qu’elle sillonne le continent à la recherche d’un moyen de contacter Victor. À travers sa quête, on retrouve donc de courts récits de tous genres, permettant d’étoffer le passé et la culture des différents personnages rencontrés durant le premier cycle. Chaque histoire est suivie d’un encadré informatif offrant des informations supplémentaires sur la vie à Exégor.

Voici le sommaire de ces histoires :

La Chasse au Machicornu : Récit de chasse, dans lequel on apprend comment Kin-Lah-Tok, chef du village de Kerr Haven rencontré dans le premier tome, a perdu l’usage de ses jambes. Suivi d’une explication sur les noms kampitois.

Fables Nordariennes : Toutes en vers, à la manière de Lafontaine, les fables Nordariennes racontent comment K’narr, l’enquêteur en phénomènes étranges, est devenu à l’adolescence le disciple du Vénérable du glacier. Suivi des règles des duels-de-ronds, sport populaire au pied de la falaise du nord.

Les cinq soleils d’Exégor : Conte étiologique classique expliquant comment les Exégoriens imaginent l’origine de leur monde. Suivi d’un premier aperçu de l’origine des Ghorix.

Les premiers pas du Machiavélicon : Extraits du journal personnel du Machiavélicon dans lequel il relate ses débuts au sein de la résistance contre les Ghorix lors de la première invasion… et ses débuts auprès d’Églantine Cordi. Suivi d’une explication sur les différents calendriers Exégoriens.

Facéties Clapontines :  Suite de blagues appréciées des soldats du Grand Machiavélicon, entendues par Lenta-Oh lors de son emprisonnement. Le tout raconté dans la langue colorée de ces mercenaires à carapace. Suivi d’un dictionnaire d’argot Clapontin.

Et finalement, La jeunesse de Yamoz, conte épique relatant comment Yamoz-tue-trois-fois a obtenu ses premiers noms de guerriers, soit Galtum-le-timide, et Platak-le-rusé. Suivi d’une liste des exploits multaks.

 

Et voilà! Il devrait apparaître sur les tablettes de librairies cette semaine! En attendant, vous pouvez l’acheter sur RuedesLibraires.ca!

À la recherche de Victor Cordi… teaser!

 

Il devait sortir au début Avril, mais un changement de distributeur, puis des contretemps chez l’imprimeur, en ont retardé la sortie. Il devait alors sortir le 23 avril… mais il n’apparaît toujours pas sur les librairies en ligne. Une question de jours, probablement.

Alors en attendant sa sortie, voici quelques pages de « À la recherche de Victor Cordi », le cinquième livre de la série… un tome bien différent des autres!

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Dévoilement : L’encyclopédie du merveilleux urbain

Certains d’entre vous le connaissent déjà, mais pour les autres, il n’était que mon « album illustré chez Boomerang ». Il en a mis du temps à arriver, mais cette fois-ci, c’est la bonne, il part en impression dans les prochaines semaines pour une sortie à la mi-septembre. Voici donc le temps de vous en dire plus sur ce projet cher à mon cœur.

D’abord, l’argumentaire court :

Et si les peuples féériques
avaient survécu à la montée de la civilisation?

Il s’agit donc d’une encyclopédie présentant 15 races de ce que l’on appelle parfois le « petit peuple », tel qu’on peut les retrouver aujourd’hui dans la ville. On y retrouve des Gobelins d’égouts, des Fées d’abribus, des Pixies de banlieue et plusieurs autres, présentés dans toute leur modernité avec des habitudes alimentaires, les circonstances de leur adaptation, comment les repérer dans la ville, et autre information tout aussi fictive que fascinante.

Chaque race est présenté dans une double-page magnifiquement illustrée par Anouk Lacasse, qui a réussi l’exploit de leur donner des personnalités graphiques propres en s’occupant à la fois des illustrations et de la mise en page. Je vous invite tous à aller faire un tour du côté de son porte-folio, ainsi qu’à vous abonner à sa page Facebook.

Pour vous donner une meilleure idée du projet, en voici la couverture.

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Mon intention est d’amener les lecteurs à changer leur regard sur la ville. Je veux qu’ils ne puissent plus passer sous un viaduc en voiture sans s’imaginer qu’un troll y soit caché. Je veux qu’une simple promenade dans une ruelle se transforme en une aventure fantastique, durant laquelle ils surveillent les signes de merveilleux autour d’eux : une craque dans le trottoir, un ballon déplacé, un réverbère qui s’allume seul en fin d’après-midi.

À chaque mois d’ici la sortie du livre, je vous présenterai une de ces créatures. Rendez-vous donc à la mi-mai pour rencontrer les Trolls de Viaduc!

Point de saturation et jonglage!

 

Photo de Dani Alvarez prise sur FlickrDans mon billet sur les trois manières de vivre de l’écriture, les deux aspects les plus contrôlables sont la super-productivité et les animations scolaires. Le problème, c’est que le temps n’étant pas une matière élastique, le deuxième peut nuire au premier s’il n’est pas bien dosé.

Jusqu’ici, j’ai toujours accepté toutes les animations scolaires qui m’étaient offertes, mais ce printemps, je suis à quelques animations près d’atteindre le point de saturation, soit celui à partir duquel je n’ai plus suffisamment de temps pour écrire. J’avais déjà entendu des auteurs dire que leur année était remplie, et me demande à chaque fois ce que ça veut dire. Est-ce qu’ils iront dans des écoles 5 jours par semaine durant quelques mois choisis pour se concentrer sur l’écriture après? Est-ce qu’ils n’en font que les lundis?

En l’absence de manière officielle de faire, j’ai inventé mes propres règles!

J’ai donc décidé de me garder 2 jours d’écriture par semaine, histoire d’avancer mes manuscrits de manière régulière. Selon les pédagogiques et autre rendez-vous important, ça me laisse une ou deux journées/semaine pour les animations (ma petite dernière n’a jamais de garderie les lundis, mes semaines n’ont donc que 4 jours de travail), au delà desquels je devrai refuser.

Je n’ai pas encore eu besoins de refuser une animation, mais mon calendrier s’est retrouvé presque plein de la mi-mars à la mi-mai (il reste une place, avis aux intéressés!) À date, la balance entre les deux marche bien. Je ne panique pas pour l’avancement de mon manuscrit, je ne me tanne pas de rencontrer des jeunes dans les écoles, et je réussis à être présente auprès des enfants lorsqu’ils en ont besoins. Fiouf!

C’est de la conciliation travail-travail-famille!

 

La durée de vie d’un livre

Une de mes plus grandes désillusions par rapport au métier d’auteur m’est venue lors de la publication de mon deuxième livre, soit Terra Incognita : Pirates à bâbord!, le deuxième tome de la série. Le premier tome de la série, Les Naufragés de Chélon, avait disparu des tablettes depuis déjà plusieurs mois, et je me faisais une fête de les voir y retourner pour accompagner le deuxième tome.

Comme disent les Anglos : it did not happen!

À ma très grande surprise, et encore plus grand chagrin, les librairies ont pris du tome 2, sans reprendre du premier.

J’ai réalisé que le chemin serait plus long et ardu que prévu!

J’ai pensé par la suite qu’il me suffirait d’avoir un bon succès, et que là, mon livre perdurerait! Pourtant, récemment, j’ai voulu acheter le premier tome des Orphelins Beaudelaires, énorme succès américain des publié de 1999 à 2006. Suffisamment énorme pour qu’il y ait un film et tout.

INTROUVABLE!

Même chose pour les albums du pigeon de Mo Willem, pourtant considérés comme des classiques du préscolaire.

Il fut un temps où on écrivait des livres par désir de pérennité. De nos jours, on est chanceux si nos livres passent plus de quelques mois sur les tablettes des librairies.

Une lueur d’espoir m’apparaît lorsque je vois passer des choses comme ceci :

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Courte Échelle ont ré-édité certains livres de la collection Epizzod, publiés en 2009 en mini-épisodes, dans un nouveau format pour leur donner une seconde vie.

Une deuxième vie, c’est le genre de truc qui m’aide à mieux dormir la nuit. Et puis, ce serait pas mal, les Victor Cordi ré-édités en briques d’un cycle chacun, non? Dans 10 ans, lorsqu’il aura disparu des tablettes, peut-être!

 

É-lisez moi, trois fois plutôt qu’une!

 

Les livres choisis pour le concours É-Lisez moi Il y a plusieurs mois, j’ai eu le plaisir d’apprendre que mon premier Victor Cordi, L’anomalie maléfique, avait été choisi pour le Concours É-Lisez moi organisé par le réseau de bibliothèques de Montréal.

Les votes sont sortis dans les dernières semaines…

Et Victor Cordi a gagné dans trois arrondissements! 

Plus précisément dans Mile-End, Parc-Extension et St-Léonard! Je sais que c’est « Une sale affaire de Dentifrice » qui a gagné dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve ainsi que dans Montréal-Nord, mais aucune idée pour les autres! La liste complète devrait être dévoilée cette semaine.

Comme le concours demande aux jeunes de faire des critiques et qu’il se termine par un grand débat, j’ai eu le plaisir d’assister à ceux des deux arrondissements où j’ai gagné. Quelques anecdotes en vrac de ces deux événements.

  • – Il est définitivement plus facile de se stationner à Saint-Léonard quand il fait beau que dans Parc-Extension en pleine tempête!
  • – Offrir un buffet de cupcakes à des ados en liberté est une entreprise risquée.
  • – La ségrégation des livres par sexe est une invention d’adulte. Lorsqu’on lui a demandé ce qu’elle dirait à un garçon qui prétendrait que le livre qu’elle défendait, Maude ou comment survivre à l’adolescence, est un livre pour les filles, une étudiante a répondu très finement : « Ben, voyons, on est en 2014! »
  • – Lorsqu’on est habitués aux 9-12 ans, on trouve les jeunes du secondaire TRÈS grands!
  • – C’est agréable de recevoir des fleurs!
  • – Si Jane le renard et moi n’a pas gagné, c’est un livre qui a beaucoup marqué les jeunes. Sur sept « débatteurs » dans Parc-Ex, plus de la moitié avait choisi de le défendre.
  • – Personne ne s’entend sur la prononciation de « Jane Eyre »
  • – Et, parlant de Jane Eyre, j’ai adoré voir les yeux de la gagnante du débat alors qu’elle découvrait que c’était un vrai-livre-qui-existe-pour-de-vrai et non une invention de Fanny Brit! Je vous parie qu’elle l’a « googlé » en arrivant à la maison!
  • – Montréal regorge de fort jolies bibliothèques! Je ne suis pas certaine qu’on réalise à quel point on est choyé!
  • – Les jeunes surprennent! Ils sont intelligents, articulés, curieux, intéressés, et bien d’autres qualités encore! Débattre devant une foule n’est pas chose facile, et tous ont fait bonne figure!
  • – Une petite pensée en terminant pour le courage du garçon ayant défendu mon Victor contre des filles beaucoup plus grandes que lui dans St-Léonard! L’entendre parler de mon livre m’a fait énormément plaisir!

Bref, un grand merci aux bibliothèques de Montréal, et surtout à tous les jeunes qui ont voté pour mon Victor! Trois prix du public, ça fait chaud au cœur!

 

 

 

Parlons revenu 2013 : on arrive à quelque chose!

illustration de Doofi sur openclipart.org

Une des raisons d’être de ce blogue était de chroniquer la possibilité de vivre de l’écriture. Depuis le début, mon plus-que-modeste objectif est le même, soit d’atteindre 20 000$ par année en revenu d’auteur, ce qui comprend les droits d’auteurs (incluant les avances et le DPP), les animations scolaires, et les contrats d’écriture de fiction (rédaction publicitaire et journalisme ne comptent pas, c’est un autre métier!).

Selon l’adage qui dit que les buts sont des rêves avec des « deadlines », je m’en étais également mis un, soit d’atteindre mon objectif à 40 ans.

J’en ai 39.

La bonne nouvelle? C’est que j’ai compilé mes chiffres d’impôts pour l’année dernière, et que, pour la première fois, cet objectif me semble à portée de main!  Il n’est pas encore atteint, mais mes chiffres ont presque doublé par rapport à l’année dernière, ce qui m’amène environ aux trois-quarts du revenu désiré!

En fait, ça va si bien que j’ai même fait arrêter les versements d’héritage qui me permettait de ne pas prendre de contrats de jeux vidéo! Ce qui reste me servira de coussin en cas de coups durs… et il y en aura! Le métier d’auteur n’étant pas réputé pour sa stabilité!!

Par contre maintenant que mes revenus commencent à ressembler à un salaire (même si un salaire de crève-faim!), je suis prise d’une certaine pudeur par rapport aux chiffres exacts! Pour la première fois, je n’en publierai donc pas le détail, même s’il me fera plaisir de répondre à vos questions de manière plus précise si demandées discrètement en message par Facebook.

Est-ce que je comblerai le dernier quart avant de fêter mon prochain anniversaire? Aucune idée! Surtout que je n’ai pas réussi à me bâtir une série additionnelle pour pallier à une éventuelle baisse de popularité de Victor. Mais si ce n’est pas cette année, ce sera celle d’après, ou celle d’après encore.

Car selon moi, l’expérience est concluante : il est possible de se bâtir une carrière et de vivre de l’écriture au Québec. Il faut juste parfois être patient.

Voir aussi:
Bilan 2012
Bilan 2011
Bilan 2010