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3 Conseils littéraires du Comic Con

Tout d’abord un petit mot sur ce dont ne parlera pas ce billet, soit la faillite de Courte Échelle. J’ai sur le sujet plus de questions que de réponses pour l’instant, je me reprendrai la semaine prochaine, quand le tout aura été mieux digéré.

Mais maintenant, place au…

New_York_Comic_Con_logo.svg_La semaine dernière, mon mari m’a surprise avec des billets pour le Comic Con de New York en l’honneur de nos 15 ans ensemble, et de ma quarantaine qui approche. Il y a bien longtemps que ce salon de la bande dessinée américaine s’est élargi pour inclure la totalité de la culture geek, et j’ai eu le plaisir d’y entendre trois grands créateurs que j’admire beaucoup, soit R.L. Stine (romans jeunesse Goosebumps), Dan Harmon (série télé Community) et Cory Doctorow (Romans jeunesse et adulte : Little Brother, Pirate Cinema, Makers). Voici la leçon principale que j’ai retenue de chaque panel.

 

rl-stine-1R.L.Stine
Cet auteur est une légende, pour avoir créé la série « Goosebumps », connue sous le nom « Chair de Poule » en français. Son âge avancé et sa grande renommée lui permettent de n’avoir plus rien à prouver. Il se permet donc d’être baveux avec l’animateur, et de ne répondre aux questions que s’il en a envie. À un membre de l’assistance qui lui demande d’improviser un cadavre exquis avec les autres panélistes, il répond simplement : « Not gonna happen » et passe à une autre question. Moi qui suis incapable de faire autrement que d’être gentille, je ne peux qu’admirer!

 

Le panel parlait de la création de monstres dans les romans jeunesses/jeunes adultes, et R.L.Stine y a dit cette chose magistrale :

« Les enfants s’identifient bien plus aux monstres qu’aux personnages humains de mes histoires ».

Ça m’a rappelé Max et les Maximonstres, et comment les émotions négatives sont quelques choses à explorer et à accepter en littérature jeunesse.

 

ScreenHunter_01 Oct. 13 06.36Dan Harmon
Un autre personnage que ce scénariste surtout connu pour la série Community. Mal dégrossi serait probablement la meilleure manière de le décrire.  Ce qui m’a rejointe le plus est sa théorie sur la procrastination, ou pourquoi est-ce qu’on attend à la dernière minute pour n’écrire que lorsqu’on commence à paniquer, une tendance contre laquelle je me bats tous les jours! En gros :

« La dernière minute nous donne la permission d’écrire même s’il y a des chances que ça soit mauvais ».

Il expliquait être un perfectionniste, et qu’avoir tout le temps du monde pour écrire le paralyse avec la pression de n’avoir pas d’excuse pour que ce ne soit pas la meilleure chose du monde.

 

Cory-DoctorowCory Doctorow
J’ai adoré l’écouter parler, c’est un homme d’une grande intelligence. Pourtant, ce que j’en retiens est presque trivial.

« Apprenez à écrire dans n’importe quelle situation ».

On parle parfois des rituels des auteurs, de leur bureau, leur crayon, la musique qu’ils écoutent, l’état d’esprit dont ils ont besoins. Mais il y a des jours où ces choses ne sont pas atteignables et il faut écrire quand même! Comme il disait, il y a des jours ou les mots sortent tout seul, et d’autre où ils ne s’arrachent qu’avec difficulté… mais en rétrospective, lorsqu’on se relit, on est rarement capable de différencier les jours A des jours B tant la qualité du résultat est la même. Si on apprend à écrire dans les pires jours comme dans les meilleurs, on ne sera jamais bloqués.

Victor cycle 2 : Les nouvelles créatures!

Le premier tome du deuxième cycle de Victor Cordi sort dans la semaine du 15 octobre, et, en attendant, c’est le festival des révélations! Après le dévoilement de la couverture la semaine dernière, voici deux des nouvelles races exégoriennes qui joueront un rôle important dans ce second cycle, accompagnées d’autant d’illustrations intérieures réalisées par Mathieu Benoit.

Les Pachinks
C’est la première fois que je laisse mes enfants m’inspirer des personnages. En effet, les Pachinks ont une singulière particularité : ils n’ont pas de voix intérieure pour réfléchir. La moindre de leur pensée est donc exprimée tout haut… exactement comme ma petite dernière lorsqu’elle avait deux ans (et encore aujourd’hui, à bien y penser). Je dois avouer avoir eu énormément de plaisir à écrire ces dialogues non censurés qui passent parfois du coq à l’âne!

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Les Ghorix
Ils sont apparus peu à peu durant le premier cycle. J’ai dû inventer leur nom lors du deuxième tome, alors que je mentionne la guerre que tout le continent a menée contre eux il y a trois siècles. En fin du quatrième tome, une première description apparaissait.

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Ils ont des cornes aux articulations, des trombes faciales, et surtout, n’ont pas d’yeux! Leurs perceptions se font par l’odeur, et si j’étais plutôt satisfaite de cette caractéristique lors de leur création, je dois avouer que cela m’occasionne quelques maux de tête pour la rédaction du deuxième cycle. Penser en odeur, c’est bien beau lorsqu’on écrit une romance, mais lorsqu’il y a des scènes de combat, ou pire encore, d’infiltration furtive, ça devient compliqué… mais les difficultés ne sont-elles pas source d’inspiration?

 

Rendez-vous maintenant la semaine prochaine pour la dernière, mais particulièrement importante, révélation!

Dévoilement de couverture et autres nouvelles de Victor!

C’est bien beau tout ça, mais n’oublions pas le programme principal : 

Un nouveau cycle de Victor s’en vient!!!!

 Eh oui, le sixième Tome de Victor Cordi sortira en octobre, et avec lui commence le deuxième cycle, intitulé (du moins dans ma tête), le cycle des Ghorix!

Un récapitulatif pour ceux qui n’ont pas bien suivi! Le premier cycle (toujours dans ma tête, le cycle de la grand-mère) est constitué des livres suivants :

Le tout ayant été suivi d’un hors série, qui se place chronologiquement entre les le premier et le deuxième cycle :

Dans les prochaines semaines, je vous ferai donc cadeaux de petits scoops sur ce 6e livre qui devrait être en librairie autour du 15 octobre! Pour commencer le bal, voici, dans toute sa splendeur, la page couverture, illustrée avec brio par Mathieu Benoit, comme toujours!

Victor 6

Rendez-vous la semaine prochaine pour un aperçu des nouvelles créatures que vous pourrez y découvrir, et la semaine d’après pour une autre annonce importante sur cette série…

À suivre!

Suggestions pour passer de l’album au roman

La semaine dernière, alors que je prenais un café avec deux amies, elles m’ont partagé un petit souci littéraire assez courant chez les parents de garçons de 7-9ans : la difficulté de passer au roman. J’allais lui envoyer des suggestions, mais puisque c’est une question qui revient souvent, j’ai préféré en faire un billet. Voici des suggestions de livre pour aider le passage au roman, et, comme vous verrez, ce n’est pas tellement une question d’histoire, de vocabulaire ou de thèmes, c’est plutôt une question de mise en page!

ScreenHunter_03 Sep. 21 06.56Billy Stuart (7 tomes)
J’en ai déjà parlé sur ce blogue, le chaînon manquant officiel entre l’album et le roman, c’est Géronimo Stilton. Billy Stuart est son équivalent Québécois! J’irais même jusqu’à dire qu’il est mieux, puisque, en plus de ses nombreux mots mis en couleurs et images omniprésentes, il y a aussi des pages entières faires en bande dessinée!

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9782897110703Destination Monstroville (2 tomes)
Les éditions Druide ont pris, avec leurs romans jeunesse, un pari que les parents de filles ont déjà vu avec les livres « Lili Brown », soit celui de faire un roman aussi gros qu’un « hardcover », avec une grosseur de caractères surdimensionnée. Le résultat : quelque chose qui ressemble beaucoup à un roman adulte, mais avec une mise en page qui le rend très accessible aux lecteurs intermédiaires! Une grosse fierté pour l’enfant qui a l’impression de lire un « livre de grand ». Dominique et Compagnie a également des romans qui utilisent cette astuce, et ce, même pour premiers lecteurs.

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9782747027243L’abominable Monsieur Shnock (5 tomes)
J’ai déjà parlé de ce livre pour son humour déjanté. Cette fois-ci, c’est pour sa mise en page que je veux attirer votre attention. S’il a l’air d’un roman tout ce qu’il y a de plus normal de l’extérieur, on réalise en l’ouvrant qu’il comporte en fait à peine 5-6 lignes de texte par page, en plus des nombreuses illustrations. (Notez que l’image ci-dessous est en anglais, mais que la mise en page de la version française est la même!)

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Passepeur (des centaines d’options!)
Ils se passent possiblement de présentation, et, comme les géronimo, les enfants finissent par tomber dessus de manière naturelle, mais je voulais tout de même en parler. Leur astuce : ce sont des livres-jeux, un peu comme des versions simplifiées des livres dont vous êtes le héros de notre enfance. En plus, ils sont sur un thème « frisson » d’épouvante légère, qui n’est pas pour déplaire aux garçons de l’âge visé!

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Et voilà! Mes suggestions pour petit lecteur récalcitrant! En plus, trois de ces quatre suggestions sont des livres québécois! Trouvez l’intrus!

Bouge de là, prise 2!

Illustration de francesco_rollandin sur openclipart.orgJ’allais vous parler de ma décision d’arrêter ma sabbatique d’exercice, commence en 2010 et qui s’est finalement étirée sur quatre ans. Pour y faire référence, j’ai fait une petite recherche sur mon blogue et suis tombée sur un billet d’août 2012 qui prétendait que je recommençais à bouger en septembre. Laissez-moi vous avouer en anglais : IT DIT NOT HAPPEN!

En fait, je devrais faire l’innocente de dire que, lorsque je parlais de bouger en septembre, je n’avais pas spécifié l’année! Car c’est cette maintenant que ça se passe! Et donner un coup de pouce à ma volonté, bien plus efficace lorsqu’il s’agit d’écrire un nombre de pages X qu’exécuter un nombre de redressements assis Y, je me suis inscrite à des cours. Danse le lundi, Pilates le jeudi, à moi la sueur et les courbatures qui nous font sentir en vie.

Je me rappellerai toujours le regard que m’avait lancé un Chiropraticien lorsque je lui avais dit que j’étais auteure en répondant à son petit questionnaire. Au moins, quand on travaille dans un bureau, il y a les réunions où aller, les feuilles à chercher à l’imprimante et autres distractions du genre. Mais à écrire seul à la maison, on peut rester « le cul sur la chaise » des heures durant sans même aller aux toilettes! Nos personnages finissent par faire beaucoup plus d’exercice que nous!

Le chemin parcouru jusqu’aux librairies

L'encyclopédie du merveilleux urbain bien confortable chez Monet!
L’encyclopédie du merveilleux urbain bien en vue chez Monet!

Ça y est! L’encyclopédie du merveilleux urbain est en librairie. Arrivé en trombe en plus, à en juger par les chiffres très encourageants de disponibilité en librairie sur les sites d’Archambault et de Renaud-Bray. Je dois avouer pousser un long soupir de satisfaction : il fut des instants où j’ai bien pensé qu’il n’y arriverait jamais!

En 2008, je n’ai qu’un seul roman publié, et je fais de la pige en jeux vidéo et autres industries interactives. J’attrape un contrat pour les Éditions Milles-Pattes, toute nouvelle maison qui désire vendre exclusivement des livres personnalisés sur Internet sous le nom jesuislehéros.com. Je suis contente, c’est mon premier contrat d’écriture plutôt que de Game Design, et je commence à bien me douter que c’est ce que j’aime faire dans la vie. Milles-Pattes désire 6 histoires, et, comme je l’ai toujours fait pour les projets interactifs, je leur donne 2-3 idées de concept pour chacune.

Parmi ces idées : les fées urbaines, une histoire qui utilise l’univers du merveilleux urbain qui me trotte en tête depuis un moment déjà.

L’idée est retenue, mais trois autres sont développées avant elle, voir ci-dessous.

JesuisleherosCeux ayant l’œil perspicace pourront reconnaître que deux d’entre eux ont été illustrés par Anouk Lacasse, illustratrice de l’Encyclopédie du merveilleux urbain, qui travaillait à l’époque dans le studio d’illustration des éditions Milles-Pattes.

En 2009, l’idée du merveilleux urbain me travaille toujours, mais le concept appartient désormais aux Éditions Mille-Pattes. Comme il est de plus en plus évident qu’ils ne développeront pas les autres histoires personnalisées qui leur appartiennent, je propose d’en faire un roman plus traditionnel, de l’offrir à des éditeurs papier, et de partager les revenus. La forme du roman ne les intéresse pas, puisqu’ils sont plutôt un studio d’illustrations… l’idée de l’encyclopédie nait.

J’écris les textes de trois peuples : les fées d’abribus, les trolls de viaducs et les dryades de réverbère. Anouk Lacasse est assignée au projet et réalise le premier peuple, de manière magistrale. Le projet devient concret…

… puis, les choses se gâtent avec les éditions Milles-Pattes.

Pendant de long mois, je pense devoir faire mon deuil de l’encyclopédie, puis, en 2010, j’entrevois une porte de sortie. J’abandonne mes droits sur les trois premières histoires en échange de tous mes droits sur celles qui ne se sont pas rendues jusqu’à la publication. Une décision financière discutable, mais qui m’a acheté une grande tranquillité d’esprit en plus de la liberté de développer le projet qui me tenait à cœur. Je négocie pour qu’Anouk garde les droits sur les images déjà réalisées, et nous libres de le développer l’encyclopédie en paix!

Ceux qui suivent mon blogue depuis ses débuts connaissent un peu le reste :

Puis, des délais, des délais, et encore des délais.

Le premier parce qu’une impression en chine est prévue, et qu’elle doit prendre six mois (il sera finalement imprimé au Québec!). Le deuxième parce que les vendeurs désirent que l’encyclopédie sorte en septembre plutôt qu’au printemps, et le troisième parce que la faillite de leur distributeur oblige Boomerang à repousser plusieurs de leurs titres.

De 2008 à 2014! Et le voilà en Librairie. Vous ne pouvez imaginer ma joie!

Illustratrice : Maira Chiodi

Je vous ai parlé cet été que je publierais bientôt un album participatif. « Bientôt » étant un terme bien relatif dans le monde de l’édition, il a été repoussé d’octobre à février. Je ne vous montrerai donc rien du projet lui-même avant encore plusieurs mois, mais pour vous faire patienter, j’ai décidé de…

… vous en présenter l’illustratrice!

Elle s’appelle Maira Chiodi, et partage son temps entre Montréal et le Brésil, son pays natal. Elle est illustratrice, mais également « pattern designer », que j’ai décidé de traduire par « spécialiste en motifs ». Évidemment, pour les illustrateurs, une image vaut mille mots, voici donc une sélection de ses œuvres, tiré de son porte-folio en ligne.


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Vous aimez? Je vous invite à aimer également sa page Facebook. 

Quand le modèle penche      

bookstack par J_Alves sur openclipart.orgCette semaine, Sébastien Provencher (mon conjoint!),  blogueur pour le Journal de Montréal, a parlé de ce qu’il appelle le « Malaise Spotify ». Spotify est un de ces services radio qui permet aux auditeurs d’écouter tout ce qu’ils veulent, quand ils veulent pour un prix d’abonnement plus qu’avantageux. Full Discloser : je suis moi-même abonnée à un de ces services, Deezer, que j’aime profondément comme consommateur.

Le problème, c’est que ces services, aussi merveilleux soit-il pour les consommateurs, paient très peu les créateurs. On parle de 10 sous à chaque fois qu’une chanson est jouée 1000 fois! Bien en dessous de ce que les créateurs reçoivent pour une vente d’album, ou même une vente de chanson numérique.

Le numérique promettait de réduire les intermédiaires pour favoriser les deux maillons indispensables de la chaîne : les créateurs et les consommateurs. Avec ces services d’abonnement, le modèle ne penche que d’un côté.

Pourquoi je vous parle de tout ça sur un blogue de littérature jeunesse? C’est que ce genre de service existe également pour les livres (Kindle Unlimited, Oyster, Scribd) et que leur popularité ne fait que commencer.

S’il est possible de savoir combien les auteurs autopubliés sont payés pour ces services, il est plus difficile de trouver des chiffres pour les auteurs dont les éditeurs acceptent de rendre leur catalogue accessible via ces services. La bonne nouvelle est que les conditions semblent, à première vue, bien meilleures que pour l’industrie de la musique. Par contre, la vigilance sera de mise, tant pour les auteurs qui verront bientôt ces causes apparaître dans leurs contrats que pour les consommateurs qui sont tentés mais ne désirent pas voir leurs auteurs favoris arrêter leur métier.

Parce que cette semaine, un de mes groupes préférés a décidé de prendre une pause. J’ai écouté leur dernier album sur Deezer plutôt que de l’acheter, et je me dis que leur pause est peut-être un petit peu de ma faute.

Merveilleux urbain : Gnomes de boîtes à fleurs

Voici le temps venu de vous dévoiler une dernière créature du merveilleux urbain, et ça tombe bien, puisque cette semaine fut forte en nouvelles de ce côté-là! Premièrement, j’ai reçu ma caisse de livre, ce qui veut dire qu’il existe désormais pour de vrai dans notre monde physique! En plus, il est absolument magnifique!

Deuxièmement, j’ai une date!!!

L’encyclopédie du merveilleux urbain sera en librairie le 24 septembre!  

En ce mois d’août, je vous présente un peuple tout à fait de circonstance alors que les balcons fleurissent : les Gnomes de boîte à fleurs! Visuellement, ils sont probablement ceux que je préfère, avec les Trolls de Viaducs. Anouk Lacasse a vraiment réussi un tour de force en leur donnant un air classique, presque pastoral, digne de Marcel Marlier (Martine).

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Merveilleux urbain gnomesVoyez les autres peuples du merveilleux urbain :

Du 12 août et de la pertinence du Label de livre québécois

ScreenHunter_01 Aug. 10 07.56Cette semaine, comme vous devez commencer à le savoir si tout va bien, il y a une journée
spéciale pour acheter un livre. En effet, le 12 août, tout le monde est invité à se rendre chez son libraire (en vrai où en virtuel)  et à y acheter un roman québécois. Tous les détails se trouvent sur la page Facebook de l’événement. Je vous invite à vous y inscrire, et surtout, à la partager avec vos amis!

Incidemment, c’est cette même semaine que mon document de présentation du Label québécois sera prêt. Eh oui! Ce projet de l’AEQJ est toujours en vie! J’aurais aimé qu’il avance plus vite, mais entre les animations du printemps, le manuscrit à rendre en juin, et les vacances scolaires des enfants, j’avance à pas de tortue! La bonne nouvelle, c’est que le document de présentation devrait partir cette semaine vers les différentes associations touchant la littérature pour tenter d’obtenir leur appui. L’étape suivante sera de tenter d’obtenir une bourse du CALC pour réaliser une étude de faisabilité, qui nous permettra de frapper à la porte du ministère avec une proposition sérieuse. Fiouf! C’est compliqué! Mais ça avance!

Pourquoi les deux événements sont-ils liés? Premièrement, l’engouement nous prouve bien de l’intérêt du public pour la littérature québécoise! La demande est là!

Deuxièmement, parce qu’à travers l’engouement, on retrouve également plusieurs cris d’aide. « Avez-vous des suggestions? » « Je ne sais pas quoi acheter de Québécois » et autre! Les gens ne connaissent pas les auteurs québécois, et le peu de place que leur font les médias n’aide pas les choses. Le label permettra aux lecteurs (et aux commis-de-planchers-qui-n’y-connaissent-rien) d’identifier plus facilement nos livres sans avoir à « Googler » chaque auteur sur leur téléphone.

Le projet de label est plus pertinent que jamais, j’espère bien qu’il prendra son envol aussi efficacement que le projet de Patrice Cazeault (blé, Avéria) et d’Amélie Dubé (Sur les terres de Kianah).