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Le lancement en images!

Vendredi, j’ai vécu tout simplement une des plus belles soirées de ma vie! Une quarantaine d’enfants et d’adultes sont venus fêter mes trois publications de la rentrée avec moi à la librairie Paulines. Voici, en images, quelques détails de la soirée!

Notez que, pour des raisons de n’avoir pas demandé la permission à personne, j’ai volontairement choisit de ne pas mettre de photos dans laquelle on verrait les visages des visiteurs.

Pour la première heure, j’étais en écriture en direct, ce qui veut dire que je travaillais sur un manuscrit et que mon écran de travail était visible pour tous… cette fois-ci en plus grand que nature!

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La cage? Comme mon manuscrit actuel est une histoire de rats (je vous en parle bientôt, promis!), un des libraires  (Pierre Ménard) a amené les deux rats de son fils! Appelés « Barba » et « Shaki » (pensez-y!!!), ils ont fait sensation auprès des enfants… et de certains adultes, mais pas tous!!!

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Pendant que j’écrivais, les visiteurs étaient invités à prendre un verre de vin et une collation, mais également à participer à quelques ateliers libres.

Il y avait un coin lecture,

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un jeu de bloc permettant de constuire (ou détruire) sa propre ville post-apocalyptique,

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un coin de construction de pestioles en légos,

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et finalement, de grandes feuilles pour dessiner des créatures fantastiques.

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Après l’écriture en direct, il y a eu trois lectures de textes, faites par les libraires de chez Paulines. Je dois avouer que cette partie était leur initiative, et que j’ai vraiment adoré voir mes personnages prendre vie.

Guillaume Faucher, en Victor Cordi, avait la chevelure parfaite pour le rôle!

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Pierre Ménard en professeur Habbitrøle (gardien des soirs de bridge) avait ramassé un nid d’Aquidex à même le drain de sa baignoire. Les cheveux dégoulinants ont bien fait rigolé… et reculé l’assistance.

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Martine Lamontagne en Astride, héroïne des chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, avait amené sa valise bleue et sa brosse à dent!

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Finalement, après tout ça, je me suis installée à la table de signature… mais je n’y étais pas seule! Il y avait également…

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… Mathieu Benoit, illustrateur de Victor Cordi,

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et Ghislain Barbe, illustrateur du Gardien des soirs de bridge.

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Fiouf!

On refait ça dans un autre 5 ans?

 

Tout ce que vous voulez savoir sur mes Chroniques Post-Apocalyptiques  

Ça fait longtemps que je vous parle des Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, sans véritablement vous en avoir tant dit à son sujet. En l’honneur de sa sortie, voici donc le texte de présentation que j’ai utilisé lors de la journée de présentation des nouveautés de Bayard aux professionnels.

Les Chroniques Post-Apocalyptiques, c’est d’abord et avant tout Astride, une jeune héroïne de 14 ans. De nos jours, les héros de littérature ont tendance à être plutôt dégourdis… rebelles, baveux, même. Ce n’est pas son cas. Je me permets un extrait pour vous la présenter.

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Au début du secondaire, on en a tous connu, des filles comme ça. On en a été une, parfois, aussi.

Chroniques Post-Apocalyptiques_300Dans ce roman, Astride n’aura pas à se choisir un partenaire pour le bal de fin d’année, ni à sauver l’humanité d’une quelconque société dystopique. Un terrible cataclysme a rasé la terre et elle devra survivre, tout simplement. Survive à la faim, à la soif, à l’ennui, à la solitude, au chamboulement complet de son monde.

Pour se faire, elle va se réfugier un endroit où elle se sent bien. Le dernier bâtiment auquel les éventuels gangs de pillards penseraient à visiter : la bibliothèque de son quartier, plus précisément celle du Plateau Mont-Royal.

La bibliothèque elle-même prend une grande place dans l’histoire. Elle va devenir non seulement la maison d’Astride, mais également son échappatoire, sa source d’information, et même sa monnaie d’échange. Incapable de voler dans les boutiques des alentours, Astride va y laisser des livres, se justifiant qu’ils constituent son salaire, puisqu’elle s’occupe du lieu.

Elle est gentille à ce point, un trait qui va se symboliser dans le fait qu’elle continue de dormir, tous les soirs, avec son appareil dentaire, malgré l’apocalypse.

Obéissante, rigide, oui, mais aussi résiliente et courageuse. Attachante, aussi, je crois, beaucoup.

Cette histoire  a commencé à me trotter en tête autour de la mort de mon père. Je l’ai écrit, trois ans plus tard, autour de la mort de ma mère. Je pensais écrire sur le deuil, pour réaliser après coup avoir plutôt écrit sur l’affranchissement d’une enfant par rapport à tout ce qu’on attend d’elle. Un « coming of age » diraient les Américains. Rien de déprimant, au contraire, on y trouve, je crois, beaucoup d’espoir.

En plus des aventures d’Astride, on suit un deuxième survivant, Monsieur Beauséjour, ancien professeur de l’école secondaire Jeanne-Mance, qui a survécu lui aussi. Et comme il s’est donné comme mission de rédiger une encyclopédie expliquant notre civilisation à ceux qui en trouveront les ruines, on peut également lire des passages clés de ses écrits. Ajoutez à tout ça quelques flashbacks qui nous permettent, un morceau à la fois, de revivre les 5 dernières minutes avant le cataclysme et d’en comprendre le pourquoi du comment, et vous avez un roman plutôt dynamique.

Ce dynamisme se reflète dans la mise en page, très variée, et très moderne, comme vous pouvez le voir dans les exemples de pages ci-dessous:

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Bref, le résultat est un roman comme vous en avez probablement peu vu. Un ovni, un peu. Un coup de cœur pour certains lecteurs, je le crois. Et, avec un peu de chance, un roman qui marquera la rentrée.

Une mise en page qui change tout!

En février 2015, je vous dévoilais le premier paragraphe du livre que je commençais à l’époque, soit les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage. Le paragraphe en question avait l’air de ceci :

« Montréal n’est plus que ruines. Au centre-ville, les hautes tours gisent en piles informes, réduites à leurs plus petites composantes telles des constructions Légos retournées à la hâte dans leurs bacs d’origine. Pas un bruit, si ce n’est quelques hurlements de systèmes d’alarmes qui ne sonnent pour personne. La poussière est à peine retombée; les rats se terrent encore. Dans une rue du Plateau Mont-Royal, une fille de treize ans marche, tirant derrière elle une valise bleue. »

Cette semaine, le livre en question arrivera en librairies. Et voici ce que ce même paragraphe est devenu :

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Chroniques Post-Apocalyptiques_300Le texte a très peu changé, et pourtant, il est vastement différent! Tout ça, juste parce que mon éditeur a eu le culot (il faut l’avouer, c’est un choix culotté!!) de tout aligner à gauche, et de veiller à ce que les césures se fassent au bon endroit. Il a fait ressortir dans mon texte un rythme que j’ignorais moi-même avoir mis.

Mon texte est devenu, à mon insu, une poésie moderne, urbaine, tout en gardant la facilité de lecture de la prose libre. Le résultat est renversant.

Les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage sortent cette semaine.

Lancement triple!!!

Parce que trois romans en deux mois, ça se fête!

Ça fait longtemps que je n’avais pas fait un lancement dans les règles, c’est donc avec le plus grand plaisir que je vous donne rendez-vous à la Librairie Paulines à Montréal le 4 novembre prochain pour le lancement de mes trois livres de la rentrée 2016 :

Voir l’événement Facebook

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Et ça ne sera pas un lancement ordinaire! Il coïncidera avec ma dernière heure d’écriture en direct, que je serai en train de réaliser dès l’ouverture des portes, mais surtout, les libraires de chez Paulines se sont proposés pour faire des lectures de texte en personnages! Vous verrez donc Victor Cordi, le professeur Habbitrøle et Astride prendre vie devant vous sur l’estrade.

Puisque les enfants sont les bienvenues et que prendre un verre de vin tranquille n’est pas très élevé dans leur liste de divertissements, il y aura des ateliers créatifs libres et un coin lecture dans lequel découvrir les livres jeunesses que j’aime ou qui m’ont inspirés. Une collation sera servie pour tous.

Évidemment, mes livres y seront disponibles pour l’achat, et je ferai des dédicaces vers la fin de l’événement.

Voici l’horaire prévu : 

16h00 à 17h00 : Écriture en direct

17h00 à 17h30 : Présentation des livres et lectures de texte en personnages

17h30 à 18h00 : Séance de dédicaces

Ateliers libres, collation et verres de vin en continu

Tout le monde est bienvenu : les adultes comme les enfants, les fans comme les néophytes, les amis, la famille, les lecteurs, et même vous, dans le coin, qui lisez ce blogue, mais ne m’avez jamais rencontré en vrai!

Pour ceux qui sont sur Facebook, ce serait gentil de confirmer votre présence en cliquant « j’y vais » sur la page Facebook de l’événement, histoire d’aider la librairie Paulines  prévoir les quantités  en conséquence.

Au plaisir de vous y voir!

 

 

Cinq idoles en deux jours

nycc-logo-largeJe reviens duComicCon de New York, cette grande foire de culture Geek américaine! Évidemment, dans ce festival, il y a une énorme salle d’exposition remplie de kiosques où acheter des produits dérivés, mais l’essence même de l’événement ne se trouve pas dans ces objets qui, avouons-le, pourraient très bien s’acheter en ligne. C’est surtout, du moins pour moi, une occasion d’entendre et parfois même de rencontrer certains des créateurs dont j’apprécie le travail! Et j’ai été gâtée!!!!

Il y a d’abord eu les tables rondes et conférences.

14523202_10153739080402191_64037339443924815_nJ’y ai entendu Steven Moffat, un des meilleurs scénaristes de DrWho, et co-créateur de l’excellente série Sherlock dans une conférence portant sur les séries britanniques. On y a vu en primeur le premier épisode complet de Dirk Gently’s holistic detective agency, tiré d’une série de l’auteur Douglas Adams, mieux connu pour son « Guide du routard galactique » (une autre idole personnelle!).  Grande surprise, la deuxième série présentée, Class, a été créée et écrite par Patrick Ness, un des grands noms de la littérature jeunesse, qui a pris place sur l’estrade! Je dois avouer n’avoir rien lu de lui, mais je vais m’y mettre, c’est certain, maintenant que je l’ai entendu parler! Finalement, dans le segment sur Dr Who, on a eu droit à Peter Capaldi, le Docteur actuel, en personne. Ce n’est pas parce que je viens pour les créateurs que je n’apprécie pas les acteurs qui portent le matériel à l’écran, bien au contraire! On peut parfaitement être professionnelle ET groupie!

book_cover2La deuxième conférence que j’ai vue était celle sur Mr Robot, une incroyable série américaine portant sur un hacker avec de sérieux troubles mentaux. La conférence devait en fait promouvoir un livre dérivé de la série, mais le créateur et scénariste principal, Sam Esmail, y était! C’est un véritable plaisir que de l’entendre parler de son processus de création! Les réflexions que j’en ai tirées feront d’ailleurs parties d’un billet à lui tout seul.

14572311_10153739900182191_5518441484225627414_nLa troisième était une table ronde de créateurs avec trois légendes du comic book : Chris Claremont (créateur des X-Men), Walt Simonson (dessinateur et scénariste de Thor) et nul autre que Stan Lee (à droite), qui se passe désormais de présentation. Cerise sur le Sunday, le tout était modéré par Kevin Smith, un autre grand créateur de culture populaire. Le plus grand plaisir ici était d’entendre les trois vieux de la vieille se rappeler des anecdotes de leurs débuts chez Marvel, avec le modérateur plus jeune y mettant son grain de sel. Il est intéressant de se rappeler que tout le monde a déjà été un débutant… même le créateur des X-men!

Mais ce que j’ai préféré est l’Allée des artistes

Dans une salle à part du ComicCon se trouve quelque chose de plus proche d’un Salon du livre, soir le « Artist Alley ». Sur des tables en rangées d’oignons, des scénaristes et illustrateurs y rencontrent leurs fans, vendent leurs œuvres (je reparlerai, de cet aspect une autre fois) et font des dédicaces. Mon mari étant un véritable connaisseur de comic-book, j’ai donc rencontré de grands noms (Chris Claremont vu la veille à la table ronde, Larry Hama et Geoff Darrow) sans véritablement réaliser l’honneur que c’était.

Plus important, j’y ai rencontré mes idoles à moi!

young-justice-47Une de mes séries de Comic Book préférées et probablement ma série de superhéros numéro un est Young Justice, paru au début des années 2000. Je savais que l’illustrateur, Todd Nauck, y serait, et j’ai donc amené un de mes numéros favoris pour le faire signer. Ce que je ne savais pas, c’est que le scénariste, Peter David, y était également, à une autre table. J’ai donc pu faire signer mon comic deux fois plutôt qu’une, jaser avec ces deux créateurs, et leur dire aussi tout l’amour que je porte à leur œuvre! Ils étaient tous deux accueillants, sympathiques, et juste assez bavards pour que ça ne soit pas inconfortable. Je garderai leur grâce en tête la prochaine fois que je me trouverai de l’autre côté de la table, dans un salon du livre.

9782355741784_mediumLe dernier rencontré est Ted Naifeh, créateur de la série Courtney Crumrin, avec lequel j’ai eu une fascinante discussion sur les personnages à enfance malheureuse (j’en reparlerai aussi!). Je suis reparti avec un recueil d’une série plus récente, histoire de continuer à découvrir ses histoires. La découverte de nouveauté, c’est aussi un des avantages de ce genre d’événement.

Bref, j’en suis revenu énergisée et inspirée. Comme disait Walt Simonson dans la table ronde des créateurs, parfois, on voit ce que les autres font, et on soupire en se disant qu’on ne fait pas le poids… puis on court à notre bureau pour travailler plus fort encore! C’est ce que je tenterai de faire cette semaine : travailler fort pour rattraper tout ces géants!

P.S: Oui, je sais, j’ai dit « 5 » dans le titre, et j’en au surligné beaucoup plus… c’est que certains méritaient d’être en gras sans nécessairement être de mes idoles!

Deux boîtes, un concours, trois gagnants!

Cette semaine, j’ai reçu deux boîtes de livre, Le gardien des soirs de bridge T2 :  Dans la baignoire, et Victor Cordi, cycle 2, livre 3 : le prix de la paix.

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Pour fêter ça, j’ai envie de partager ma joie en vous donnant des livres dédicacés! Petit tirage, donc! Pour participer, il vous suffit de dire en commentaire sous ce billet, ou en commentaire sous le billet Facebook correspondant, quel livre de ces deux séries vous intéresse, et à quel nom devrait être la dédicace (vous même, un ami, une classe, un neveu, n’importe qui!). Je vous contacterai ensuite en privé pour avoir l’adresse où envoyer le livre en question! Remarquez que le tirage sera limité au Canada.

Je liste les choix pour vous aider :

  • Gardien des soirs de bridge T1 : Sous le divan
  • Gardien des soirs de bridge T2 : Dans la baignoire
  • Victor Cordi Cycle 1, livre 1 : L’anomalie maléfique
  • Victor Cordi Cycle 1, livre 2 : Le guerrier venu d’ailleurs
  • Victor Cordi Cycle 1, livre 3 : Le secret du Machiavélicon
  • Victor Cordi Cycle 1, livre 4 : Le cœur astral
  • À la recherche de Victor Cordi : journal d’histoire de Lenta-Oh
  • Victor Cordi Cycle 2, livre 1 : La première attaque
  • Victor Cordi Cycle 2, livre 2 : La grande évasion
  • Victor Cordi Cycle 2, livre 3 : Le prix de la paix

Le tirage aura lieu mercredi matin, et je mettrai les noms des gagnants en haut du billet. Les livres seront envoyés le lundi suivant! Bonne chance à tous, n’hésitez pas à partager le tout pour faire d’autres heureux!

 

 

Les romans non officiels, nouvelle tendance?

Est-ce qu’il suffit de deux romans pour créer une tendance? Je l’ignore, mais chose certaine, ces deux romans découverts dans les dernières semaines ont attiré mon attention. Les voici :

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Ce qu’ils ont en commun : l’utilisation d’une licence très connue des enfants (Pokémon dans un cas et Minecraft dans l’autre) sans avoir l’approbation officielle du détenteur de ladite licence.  Chacun porte le même sceau : « Roman non officiel de… »

Ma première pensée en voyant ces livres a été pour l’éventuelle poursuite judiciaire qui me semble inévitable. Pourtant, les livres continuent de sortir et d’être traduits sans que personne ne semble s’en offusquer. Une rapide recherche sur Internet à ce sujet n’a rien relevé du tout en ce sens.

On ne parle pourtant pas ici de simple fanafictions distribuée gratuitement sur Internet, mais bien de livres papier disponibles en librairie. Commercialisation, revenus, et tout.

Je dois vous avouer, cette nouvelle tendance me dépasse! Je n’y comprends rien. Oh, je comprends l’attrait commercial, et je comprends aussi l’efficacité pour faire lire les enfants. C’est le complet manque de respect pour les détenteurs de la marque que je ne comprends pas.

Je devrais peut-être me mettre à écrire des romans Star Wars…

Le gardien des soirs de bridge : Dans la baignoire

DR_Gardien-II_CV-1a.inddIl sort cette semaine! Il est pour les 8 ans et plus (fin 2e année et 3e année)! Voici donc venu le temps de vous en dire un peu plus sur ce deuxième tome.

Encore une fois, le professeur Habbitrøle entraine Émile et Ophélie dans une exploration de leur maison à la recherche de pestioles. Cette fois-ci, c’est dans la salle de bain que les choses se compliqueront, alors qu’une erreur d’identification va transformer tout le deuxième étage en caverne de mousse!

Les frères Coubledroches seront à nouveau de la partie comme vilains de service, et on découvrira non seulement un nouveau personnage, mais également un nouvel aspect de la vie de pestiologue alors que nos héros iront magasiner pour du matériel d’observation.

Au menu, trois nouvelles sortes de pestioles, dont le Romantical Gigantum, la seule de ces créatures à pouvoir être apprivoisée! Vous voudrez le vôtre, c’est certain!

Et comme une image vaut mille mots, voici quelques-unes des illustrations intérieures de Ghislain Barbe, accompagnées d’une citation tirée du livre.

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– Les cathodrones pileux se nourrissent d’électricité statique, qu’ils recrachent lorsqu’ils sont loin de leur téléviseur, expliqua le pestiologue.

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Lorsqu’Émile et Ophélie rattrapèrent le professeur Habbitrøle, il était déjà à quatre pattes dans le bain, son stéthoscope posé sur le trou d’écoulement de l’eau.

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En catastrophe, Tartempion Coubledroche empoigna la nacelle d’une main, bascula vers l’avant et agrippa le rideau de la fenêtre entre ses deux souliers.

J’aurais voulu être… un libraire!

Le libraire de la BD Animal Lecteur
Le libraire de la BD Animal Lecteur

Avec tout ça, je n’ai pas eu l’occasion de vous parler de ma fin de semaine d’écriture en direct chez Bric-à-brac, où j’ai fait mes trois séances dans la même fin de semaine, soit celle du 12 août.

Bric à brac livres est une toute petite librairie (200 pieds carrés au max) spécialisée en littérature jeunesse. L’équipe avait installé ma table directement dans l’entrée, et avait même pris la peine de me façonner un petit décor thématique tout ce qu’il y a de plus sympathique. Et là, sur trois jours, quelque chose de magique est arrivé. Je n’ai pas seulement écrit, concentrée dans ma bulle, je me suis véritablement imprégnée de cette librairie et de la vie qui y règne.

Et quelle vie!

Chez Bric à brac, personne n’entre sans parler à un des libraires. Les clients demandent conseil, commentent leur achat de la dernière fois, jasent de la pluie et du beau temps. Dans ce tout petit espace règne un véritable esprit de communauté, centré autour de la littérature jeunesse, tout ça, dans un des quartiers ouvriers de Montréal. Je blâme en grande partie la personnalité de Catherine Chiasson, librairie en chef, pour ce miracle. Impossible de passer près d’elle sans être contagié par sa bonne humeur ensoleillée, impossible de lui parler sans être contaminé par sa passion pour la littérature jeunesse.

Je me suis toujours sentie chez moi entourée de livres (il y a dans l’héroïne des chroniques post-apocalyptiques, qui se réfugie dans une bibliothèque, un petit peu de mon moi-même). Ma fin de semaine au milieu de l’action chez Bric-à-brac m’a permis de profiter des autres aspects que j’aime dans la vie de libraire : les longues discussions sur la littérature avec des experts et le plaisir de partager ses propres connaissances en conseillant les acheteurs. Même les demandes les plus précises (« Avez-vous un livre féministe pour une enfant de 2 ans » étant la meilleure que j’ai entendue pendant mon séjour) sont agréables à remplir.

Bref, si je n’avais pas eu une famille qui m’attendait impatiemment, je crois que j’y serais resté la fin de semaine entière! À défaut d’être écrivain, j’aurais fait un libraire heureux.

Victor Cordi : Le prix de la paix

HC9013_Victor_Cordi_T8_C1_WebLorsque je vous ai dévoilé les couvertures de mes parutions de l’automne il y a quelques semaines, je vous avais promis que je vous parlerais plus en détail de chacun des livres. Voici donc le premier des trois titres, et non le moindre : la conclusion de la saga de Victor Cordi (9 ans et +)!

Faute d’illustrations, voici quelques extraits qui vous montrent ce que l’on retrouvera dans ce 8e Tome.

De l’aventure

« Victor se retrouve sous l’eau. Entraîné dans les profondeurs du marais, il sent la vase s’élever sous l’effet du mouvement et pénétrer dans ses narines, ses yeux, ses oreilles. Il agite les pieds et les bras pour se déprendre, mais les longues mains de l’assaillant lui tiennent les chevilles trop solidement. »

Des créatures étranges

« La créature est énorme. Chacune de ses pattes pourrait écraser Victor comme un insecte. Son corps est massif et velu, son dos formant une bosse deux fois plus haute que sa tête. Elle ouvre une large gueule en un bâillement terrifiant, dévoilant trois rangées de crocs acérés. »

De la romance??!

« C’est la première fois que Victor et Marina se retrouvent seuls depuis censure anti-divulgâchage. Un silence gêné s’installe alors que le garçon ne sait que dire ni que faire. »

À ne pas rater, donc, en librairie le 20 septembre!

Petit rappel pour ceux qui ne sont pas rendus au 8e tome et qui s’y perdent, voici les différents livres de la série, dans l’ordre, avec les liens d’achat sur Les Libraires :

Vous débutez la série? Sauvez des sous: les quatre livres du premier cycle sont également disponibles en coffret!