Dans le dernier mois, j’ai fait plusieurs animations scolaires avec des jeunes qui avaient tous lu mon livre Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage en classe. Si mon animation se fait facilement devant des jeunes qui ne savent rien de moi, il y a deux gros avantages à ce qu’ils aient lu un de mes livres. Premièrement, ça rend la rencontre plus personnelle, puisqu’ils savent qui je suis, et deuxièmement, ça leur permet de poser des questions plus précises! Voici donc trois questions auxquelles j’ai eu droit, ainsi que les réponses que j’ai données :
Question 1 : Est-ce qu’Astride est basée sur quelqu’un que tu connais?
Je ne base que très rarement des personnages sur des gens qui existent, par contre, les autres fictions nourrissent mon imaginaire. L’inspiration pour Astride m’est venue à la lecture du livre Little Princess de Frances Hodgson Burnett. J’en avais même parlé sur mon blogue à l’époque, dans un billet intitulé « la disparition de l’enfant obéissant », que je vous invite à relire, puisqu’il est toujours aussi pertinent!
Question 2 : Comment as-tu choisi ta fin du monde?
C’est le problème numéro 1 des livres post-apocalyptique! Décider de ce qui a éradiqué la civilisation telle qu’on la connait! De nos jours, le réchauffement climatique a la cote, mais il me fallait quelque chose de plus expéditif, plus instantané! Ne voulant pas tomber dans la guerre nucléaire qui aurait laissé des mutants partout, je me suis demandé ce qui était la fine pointe en recherche, ce qui remplaçait l’étude nucléaire. C’est ainsi que je suis tombée sur la neutronique, étude de l’intérieur du neutron. À partir de là, j’ai décrit l’onde de choc en restant juste assez vague pour être crédible!
Question 3 : Est-ce qu’il va y avoir une suite?
C’est la question systématique, celle à laquelle j’ai eu droit à chaque rencontre. La réponse simple est « non », je n’ai aucune intention de continuer l’histoire d’Astride. La réponse plus complexe pourrait être « peut-être », mais pas dans le sens classique d’une suite. J’aurais plutôt tendance soit à raconter la survie d’une autre personne, dans un autre lieu, ou peut-être même de simplement reprendre les thèmes de survie et de solitude et de les adapter à un tout autre contexte, pour faire une sorte de « diptyque des filles perdues ». Rien de concret pour le moment, par contre. Peut-être jamais non plus.