Tous les articles par Annie Bacon

3 ovnis ramenés de NY

Je vous ai parlé, il y a quelques semaines, de ma visite au ComicCon de New York. J’en ai aussi ramené trois livres, tous aussi étrange les uns des autres. Le premier a été pris dans le hall d’exposition de l’événement lui-même, alors que j’ai trouvé les deux autres dans une librairie très sympathique, minuscule, à l’inventaire choisi avec soin : 192 books. http://www.192books.com/

1608868338Ovni #1 : Cursed Pirate Girl, Jeremy Bastian

Je me suis arrêté au kiosque de Jeremy Bastian pour admirer une de ses affiches du film Labyrinthe, si détaillée qu’elle m’a fait penser au Don Quichotte de Gustave Doré qui a orné mes murs pendant la majeure partie de ma vingtaine. Quand j’ai vu qu’il avait une bande dessinée de fille pirate dans le même style, j’ai sauté sur l’occasion, et je n’ai pas été déçue! C’est très « indie », avec un trait de crayon qui n’est pas toujours parfait, mais dont le degré de détail et d’inventivité compense aisément! On y plonge dans une aventure mi-fantastique, mi-fabuleuse comme je les aime, bref, une découverte qui m’a ravi!

 

81OGJd14zmLOvni #2 : The Milk of dreams, Leonora Carrington

Acheté de manière entièrement compulsive, il s’agit d’un livre de poésie jeunesse d’une artiste anglaise habitant Mexico. Je l’ai pris par envie de découvrir quelque chose de différent, de me secouer les conventions… et là, j’ai été servie! Le livre n’est pas juste étrange, il est franchement bizarre, tant dans son choix esthétique que dans ses sujets. On y retrouve des enfants qui courent après leur tête et se la font recoller sur les fesses, un vautour qui se retrouve prisonnier d’un plat de Jello, une petite fille qui mange des araignées… etc.

J’en suis sortie, disons, perplexe. Moi qui aime tant l’imaginaire, c’était un peu trop décousu à mon goût. Je passe.

 

41WRyVuA3AL._SX318_BO1,204,203,200_Ovni #2 : The hunting of the snak

Celui-là, c’est plus un trésor qu’un ovni! Un poème épique de Lewis Carrol, illustré par le créateur des Moomins. Je n’avais jamais lu le texte auparavant! Il est beau, drole, captivant… et inspirant! Trop, peut-être! Je me suis retrouvée emballée par cette idée d’utiliser les vers non pour parler d’émotion, mais bien pour suivre une aventure! U poème dans la lignée des chansons de geste médiévales.

Si jamais j’écris quelque chose du genre un jour, ce livre sera le coupable officiel!

Réinventer les collections

Le Salon du livre est également le temps de réfléchir sur mon industrie, au fil des découvertes et des conversations. Mon illumination cette année s’est fait sur ce que les éditeurs appellent les « collections ».

Commençons par les définir : une collection est une bannière sous laquelle un éditeur regroupe différents manuscrits d’auteurs différents. Contrairement à des séries, les collections présentes des univers différents. La plupart des éditeurs de longue date (Soulière, Tisseyre, Boréal, Bayard, etc.) ont de telles collections qui classent leurs livres par groupe d’âge.

Mon impression (qui est peut-être fausse, mes amis libraires me le diront!) est que ces collections fonctionnent toujours en milieu scolaire, mais sont sur le déclin auprès du grand public. Ces livres disparates se perdent dans l’immensité de la production jeunesse québécoise.

Collection Zèbre chez Bayard Canada
Collection Zèbre chez Bayard Canada

Il est temps de repenser la collection! Je me suis donc penchée sur trois d’entre elles qui remportent un certain succès, soit Tabou (de Mortagne), Zèbre (Bayard Canada) et Noir (Courte Échelle), afin de tenter d’identifier les critères nécessaires pour qu’une collection se démarque aujourd’hui.

#1 : Un look graphique unifié
Dans les trois cas, on peut reconnaître un livre de la collection d’un coup d’œil. Plutôt que de se contenter d’un petit logo, ou d’un indice sur la tranche, ils ont fait des choix de couleur et de style et l’ont appliqué à l’ensemble des couvertures. Il faut dire que les jeunes qui se cherchent un livre ne regardent que rarement le nom de l’auteur. Ils vont plutôt vers quelque chose qui ressemble au dernier livre qu’ils ont aimé! En terme marketing, ça répond au principe que, devant une trop grande sélection, le consommateur se replie vers ce qu’il connait. Le look graphique unifié est donc la meilleure manière d’encourager le lecteur à lire plusieurs livres d’une même collection. Le fidéliser, en somme.

Collection Noire chez Courte Échelle
Collection Noire chez Courte Échelle

#2 : Un genre niche
Encore ici, c’est un principe de marketing pour se démarquer dans un trop vaste bassin de choix. Si tu ne peux être les grands best-sellers, tu peux te tailler une place en devenant LA référence dans un genre plus précis. C’est le cas de la collection Tabou dont chaque livre est du type « témoignage de problème social choc », et de la collection Noire, qui offre des livres d’épouvante. Il ne faut pas tomber dans le piège de copier ces genres en pensant reproduire leur succès! Ces niches sont prises, mais plusieurs autres restent inoccupées! Juste comme ça, je liste la science-fiction, le surnaturelle, l’historique, l’imaginaire, l’humour, la romance, l’aventure, et le polar. Parlant de ce dernier, le succès du recueil Mystère à l’école chez Druide a justement prouvé la soif du marché pour ce genre… une occasion à saisir?

Collection Tabou chez De Mortagne
Collection Tabou chez De Mortagne

#3 : Un bon départ!
Les premiers livres de la série donneront le ton. S’ils sont ordinaires, les lecteurs bouderont le reste de la série. Le problème, c’est qu’en ne cherchant des livres dans un style spécifique, on réduit de beaucoup le nombre de manuscrits parmi lesquels faire son choix. Je crois que la meilleure manière de débuter une collection pour un éditeur est de demander d’avance des titres à des auteurs dont ils apprécient la plume, quitte à leur offrir des conditions de contrat plus alléchantes pour les attirer. Quelques gros noms au lancement donneront de meilleures chances à la collection de faire parler d’elle. Si les jeunes lecteurs se soucient peu du nom de l’auteur, ce n’est pas le cas des passeurs de livres et des médias! Une fois une certaine notoriété établie, les manuscrits et les lecteurs suivront le mouvement, tout simplement.

Alors, voilà, le fruit de ma réflexion de Salon! Qu’en pensez-vous?

Salon vs Librairies

Crédit: Jean-Guy ThibodeauUn soir, en revenant du Salon du livre Montréal, je suis passé par une de mes librairies de quartier. De fil en aiguille, la conversation est venue sur le Salon lui-même, et le libraire m’avouait ne pas être trop fan de l’événement. Je le comprends, pour lui, le Salon du livre, c’est un gros compétiteur, et le moment de l’année où se tient celui de Montréal rend la pilule encore plus difficile à avaler pour les libraires, puisque plusieurs personnes y commencent leurs achats de Noël.

Et moi qui aie souvent eu une relation amour-haine avec les salons en général (selon les années!), je me suis prise à défendre celui de Montréal.

J’ai expliqué à quel point, durant la semaine du Salon, le livre devenait un acteur important, festif, actuel. Durant cette partie de novembre, tous les médias parlent « livres » et « littérature ». Chaque achat partagé sur les médias sociaux est un grand cri qui annonce : « moi, je lis, et vous? ». L’affluence à elle-même est une grande campagne publicitaire sur le fait que le livre n’est pas mort!

Et ça, c’est bon pour toute l’industrie, libraires y compris.

Je dis souvent aux auteurs jeunesse que nous ne sommes bien plus en compétition contre les séries Netflix et les jeux vidéo que les uns contre les autres. Cet adage vaut peut-être pour notre industrie au grand complet…

… incluant Amazon? Une question pour un autre jour, sans doute.

Molécule et le fil des événements

Mini-parenthèse pour commencer :
je serai au salon du livre de Montréal, voyez mon horaire ici!

9782896073986_largeÇa y est, j’ai trouvé mon livre jeunesse québécois préféré! C’était mon Douzou, et maintenant que je l’ai terminé, il faut absolument que j’en parle à toute la planète! Molécule et le fil des événements est une œuvre grandiose, tout simplement!

Robert Davidts n’a pas seulement inventé un monde. Il a inventé des mots, des concepts, des détours d’esprit inattendus. Digne pendant québécois de Lewis Carol, il fait honneur au fabuleux, un genre dans lequel peu se risquent, et qu’encore moins réussissent à aussi bien encapsuler.

Il y a des romans dont la force est l’émotion, l’action, ou les thèmes percutants, mais si, comme moi, c’est l’imaginaire pur vous recherchez, faites un détour du côté des éditions Soulières au Salon du livre de Montréal pour mettre la main sur cette délicieuse brique! Laissez-vous chatouiller l’esprit par ses jeux littéraires, laissez-vous emporter dans son monde d’une originalité sans égale, et, une fois que vous l’aurez terminé, faites un tour du côté du blogue de la maison d’édition pour admirer les magnifiques esquisses de Francis Black qui auraient dû l’accompagner.

Un petit mea culpa pour terminer : je m’étais plaint du prix, et bien j’ai eu tort! Il vaut chaque dollar! Ça m’apprendra à être chiche, certains plaisirs n’ont pas de prix!

Un sursis pour l’angoisse

À la fin mai, je vous disais envoyer le manuscrit de Terre Promise en France. Il a fallu un mois de plus pour que tous les manuscrits soient envoyés, et un deuxième pour que certains arrivent, puisque quelques-uns ont dû partir par bateau.

Si je calcule 4 à 6 mois pour avoir des nouvelles, celles-ci devraient arriver pas mal maintenant… ou pas du tout.

À l’envoi, je m’étais donnée jusqu’à ma fête (la semaine dernière) pour recevoir des réponses. J’ai reçu une première lettre de refus à la mi-octobre, signe que les décisions commencent à se prendre. J’ai décidé de m’accorder un mois de plus, donc jusqu’à la fin novembre.

Et en attendant, j’angoisse, je doute, et je sursaute à chaque sonnerie de téléphone.

La non-acceptation de ce manuscrit ne serait pas une catastrophe. J’ai bon espoir de pouvoir le placer au Québec, il aura simplement pris un peu de retard. L’impact global sur ma carrière sera à peu près nul, mais ce serait quand même une déception, voire un échec. Un de plus dans la pile des désillusions de mon métier-pas-facile.

Parce qu’il est comme ça, mon métier : une suite de succès et d’échecs. Pour chaque série qui marche, une qui marche moins, pour chaque « oui », un « non », pour chaque arrivée en librairie, une disparition des tablettes.

Parfois, une fatigue s’installe…  pour disparaître à la prochaine bonne nouvelle.

PS : De manière amusante, un second refus est entré au moment même où j’écrivais ce billet. L’attente continue.

Un gros signe au néon…

Photo de Tadson Bussey prise sur flickr
Photo de Tadson Bussey prise sur flickr

Je parlais récemment des prix sur lesquels je suis juge, en disant qu’une des utilités était de donner une petite poussée aux auteurs listés, de leur dire « Tu es à ta place, continue »!

J’ai moi-même eu cette poussée avec mon premier livre, Les naufragés de Chélon, alors qu’il a été listé pour le prix Hackmatack.

Les gagnants pour le concours de nouvelles littéraire Lurelu ont été annoncés, et on y retrouve une situation bien particulière! Sachez d’abord que c’est un concours qui ne s’adresse qu’aux amateurs, les auteurs publiés n’y ont pas droit. Donc, il y a quelques jours, les deux autres juges et moi avons délibéré pour choisir le meilleur texte dans la catégorie 5-9 ans, puis celui dans la catégorie 10 ans et plus. Une fois les choix officialisés, Daniel Sernine, éditeur de la revue, a décacheté les enveloppes qui nous dévoileraient les noms des auteurs de ces deux textes gagnants…

… ils avaient été écrits par la même personne!

Sur plus d’une vingtaine de textes dans chaque catégorie, nous avons choisi deux textes de la même autrice amateur.

Je ne peux qu’espérer qu’elle prendra cette double victoire comme un gros signe néon lui pointant qu’elle est à sa place dans l’écriture, qu’elle a du talent, qu’elle doit continuer!

Retenez donc ce nom : Julie Marcotte, et surveillez son apparition sur une couverture de livre d’ici quelques années.*

En tout cas, moi j’ai déjà hâte de la lire!

*Et, en attendant, lisez ses deux textes dans le prochain Lurelu!

 

Parution Prise deux!!!

Sammy Sans-Def, bien entouré à la librairie Port de Tête
Sammy Sans-Def, bien entouré à la librairie Port de Tête

Cette fois-ci, ça y est! Deux semaines après vous l’avoir annoncé, le Soutermonde est finalement bien arrivé en librairie.

Fiouf! L’attente fut longue!

Pour un auteur, c’est un peu comme si vous disiez à un enfant que Noël était peut-être aujourd’hui… puis que vous repoussiez d’une journée à la fois durant 14 jours!

Et le pire, c’est que, dans les faits, deux semaines de plus ou de moins ne changent pas grands choses! Les critiques ne sont pas encore sorties, les publicités non plus, et ce n’est pas comme si ce retard nous faisait rater une grosse date importante, comme le début du shopping de Noël ou le 12 août!

Le seul véritable dommage collatéral sont mes petits nerfs! Ils vont s’en remettre!

Côté distribution, certains libraires ont été frileux (1-2 copies), mais d’autres magnifiquement enthousiastes avec de belles piles (6+) qui vous y attendent! N’hésitez pas à consulter les inventaires en ligne avant de vous déplacer, à le faire commander s’il n’y est pas, et envoyez-moi des photos si vous le voyez!

Ma prochaine parution ira à septembre prochain… il faut bien que je savoure celle-ci un peu!

4 bonheurs d’être juge!

Ma carrière a beaucoup gagné en crédibilité dans les dernières années, notamment avec les nominations et prix récoltés par les chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage. Un des plaisirs collatéraux de tout ça, c’est qu’on me demande de plus en plus mon opinion. Cette année, je suis donc sur le jury de trois prix différents, et je dois avouer ADORER ça! Et pour plusieurs raisons!

Bonheur #1 : Recevoir sa caisse!
Être juge littéraire, c’est avant tout recevoir des textes, ou, encore mieux, DES LIVRES!!! Chaque fois, c’est un peu Noël : l’anticipation de se demander ce que l’on recevra, l’excitation d’ouvrir la caisse, j’en prendrais toutes les semaines!

Bonheur #2 : Les lectures imposées
Bon, je dois vous l’avouer, c’est le morceau qui fait peur. On n’a pas nécessairement de bons souvenirs des lectures imposées durant notre parcours scolaire, même si certaines d’entre elles sont restées avec nous (Merci au professeur qui m’a fait lire l’écume des jours!). Mais des lectures imposées, c’est aussi sortir de sa zone de confort et élargir ses horizons. Je suis toujours contente de réaliser que je suis capable de lire n’importe quoi! Même avec un très mauvais livre, j’y trouve mon compte. Je joue les directrices littéraires, je repère les atrocités, et, à travers tout ça, je deviens une meilleure autrice.

Bonheur #3 : Discuter de ses lectures
Évidemment, on n’est jamais le seul juge d’un concours! Il faut donc qu’il y ait délibération, et là, c’est comme un club de lecture privé! On rencontre d’autres gens allumés, qui ont lu les mêmes livres que  nous, et on découvre ce qu’eux ont retiré de chaque texte, ce qu’ils ont aimé, ce qu’ils ont détesté. Ces discussions sont la cerise sur le gâteau, le grand partage par lequel tout est bonifié! La décision finale n’est jamais facile, mais la rencontre qui y mène est toujours stimulante!

Bonheur #4: Faire briller la lumière sur une oeuvre qui le mérite!
Quand j’aime un livre, j’ai envie d’en parler à tout le monde pour qu’ils le lisent à leur tour! C’est pourquoi je mets des critiques sur Goodread, et pourquoi certains ce mes billets de blogues parlent de mes lectures. Avec les prix littéraires, non seulement ça mets le livre en valeur, mais ça encourage l’auteur de continuer, d’en écrire d’autre, et ça, c’est gagnant pour tout le monde!

Bref, j’espère bien que ces trois prix pour lesquels je suis juge ne seront pas les derniers, car c’est vraiment un des beaux « bonus » de mon métier!

Sages paroles de Neil Gaiman

Une troisième visite au ComicCon de New York cette année! Et comme chaque fois, la possibilité d’entendre, de vive voix, les meilleurs constructeurs d’histoires de la planète! Après R.L Stine et Cory Doctorow en 2014, puis Patrick Ness, Stephen Moffat et Stan Lee en 2016, voilà que j’ai eu l’incomparable plaisir de voir Neil Gaiman!

20181006_101518
Neil Gaiman qui répond aux questions (photo de l’écran d’agrandissement, plus efficace qu’un zoom!)

Neil Gaiman, pour moi, c’est d’abord et avant tout Sandman, une série de bandes dessinées absolument mythique que je dévore et re-dévore au moins une fois par année. Du côté des romans, c’est aussi Neverwhere, Coraline, The Graveyard book, the ocean at the end of the lane, et bien d’autres. Je n’ai pas les connaissances historiques pour dire s’il est un des fondateurs du genre de la fantaisie urbaine, mais il en est certainement une des grandes figures importantes.

J’ai donc assisté au panel sur l’adaptation en série télé de son roman Good Omens, écrit avec Terry Pratchet, pour sa part une des grandes figures de la fantaisie-tout-court (pas urbaine). Le panel était rempli de vedettes telles que David Tennant et Jon Ham, pour ne nommer que ceux-là, et l’animatrice n’était nulle autre que Whoopie Goldberg.

Je pourrais vous raconter les innombrables moments drôles et touchants de ce panel, et encore plus comment la groupie en moi tripait d’y être! Mais ceci est un blog de littérature jeunesse, alors voilà plutôt le conseil le plus intéressant que j’y ai entendu.

Durant la période de questions, une professeure de littérature a demandé à Neil quel conseil il pouvait donner à ses étudiants pour qu’ils trouvent leur propre voix. L’auteur a répondu qu’il ne fallait pas la chercher, qu’il fallait écrire, écrire et écrire encore, tout simplement et que le style émergerait de lui-même avec le temps. Il a aussi fait une comparaison avec une citation de Chuck Jones, dessinateur de Bugs Bunny, qui disait que, dans son crayon, habitaient mille mauvais dessins, et qu’il fallait les faire sortir avant d’arriver aux bons. C’est un peu pareil pour l’écriture. Il y a des milliers de phrases moyennes à coucher sur le papier avant que les bonnes puissent sortir.

Alors, voilà! De la bouche du maître lui-même! Je ne peux maintenant qu’espérer que, dans une autre vingtaine de romans, j’atteindrais peut-être le niveau de ses débuts!

Une mise en page qui frappe!

Il y a longtemps que je m’intéresse aux différentes stratégies pour rendre les romans intermédiaires intéressants pour les lecteurs qui hésitent à passer de l’album au roman. J’en ai déjà parlé dans les billets suivants, datant respectivement de 2010 et 2014 :

Dans le gardien des soirs de bridge, les mots inventés et noms de personnages étaient écrits dans une autre typographie lors de leur première apparition, pour faciliter leur  repérage. Mon éditeur de chez Bayard a poussé plus loin l’idée d’utiliser les jeux de typos pour aider la compréhension, en offrant son propre lettrage à chaque nom propre tout au long du roman.

Ça donne ceci :

ScreenHunter_01 Sep. 30 08.05

Une fois parti, il s’est également amusé à y ajouter quelques effets en lien avec le texte…

ScreenHunter_02 Sep. 30 08.07 ou: ScreenHunter_03 Sep. 30 08.07

ou encore: ScreenHunter_04 Sep. 30 08.09

Je dois vous l’avouer, je suis hyper satisfaite du résultat! Reste à voir ce qu’en pensera le public… ce que l’on saura bientôt, puisqu’il sort cette semaine!

 20180930_075039