Tous les articles par Annie Bacon

Conseils aux jeunes illustrateurs

Dans les dernières semaines, j’ai fait de la recherche d’illustrateurs pour un projet. Et comme je cherchais dans un style très spécifique, plutôt que de me promener sur Illustration Québec comme je le fais souvent, je me suis promenée sur des regroupements d’amateurs sur Facebook. C’est fabuleux ce que l’on peut y trouver comme passion et comme talent, et on se met à vouloir qu’ils réussissent tous un jour à percer. Voici donc mes deux petits conseils bien modestes (du haut de mon expérience de pas-illustratrice-pantoute) pour les aider à passer d’amateurs à professionnels.

Ayez un porte-folio et gardez-le à jour!
Un illustrateur sans porte-folio, c’est comme un homme d’affaires sans Curriculum Vitae! Et je ne parle pas d’un compte Instagram sur lequel s’affichent, en vrac, l’intégralité de vos sketches, ceux de vos amis, ceux de professionnels que vous aimez, et vos photos de vacances! Je parle d’une page qui ne présente que vos meilleurs dessins, avec un court paragraphe indiquant dans quel pays vous habitez, comment vous joindre, et les langues dans lesquelles vous êtes confortables. Mettez un lien vers ce porte-folio dans le « à propos » de TOUS vos médias sociaux. Si quelqu’un comme moi tombe sur un de vos dessins par hasard, il doit pouvoir le trouver facilement pour l’envoyer au reste de l’équipe et les convaincre de vous engager.

Lâcher le « burn tool »!
Je me souviendrai toujours de ma première rencontre avec l’outil d’obscurcissement automatique de Photoshop. C’était magique : ça me donnait l’impression, à moi qui ne dessine pas très bien, de pouvoir faire des ombres qui se respectent! Mais voilà, ce n’est qu’une impression. Les ombres faites à l’outil automatique se sentent à des kilomètres à la ronde. Elles rendent les effets de lumière ternes, désaturés, et non naturels.  Le pire, c’est que cette erreur n’est pas l’apanage des amateurs. On voit parfois des ombrages au « burn tool » sur des couvertures de livres professionnels, et ça porte ombrage (jeu de mots!) tant au livre qu’à la maison d’édition.

Continuez!
C’est mon dernier conseil: continuez, parce le dessin est quelque chose qui s’acquiert avec la pratique, que j’ai vu votre évolution, et que vous ne savez jamais quand une personne ayant besoin d’un illustrateur pour un projet (comme moi!) tombera amoureuse de votre style, au hasard d’une publication sur les médias sociaux!

Une histoire inédite qui durera tout l’été! 

Il faut l’avouer, mes projets d’été se suivent et ne se ressemblent pas! Après plusieurs années d’heure du conte et la chasse-au-trésor de l’année dernière, je fais cette fois-ci une histoire à embranchements!

Le projet est piloté par la bibliothèque de Lachine dans le cadre du Club de lecture TD 2021. Ils m’ont envoyé une douzaine de personnages illustrés par Dave Whamond et m’ont demandé de les mettre en scène sous le thème du jeu. Chaque semaine, une partie du récit se terminant par une question est dévoilée. La suite de l’histoire dépendra chaque fois de la réponse choisie par la majorité des participants! 

Pas une histoire dont tu es le héros, mais plutôt une dont tu choisis la suite! Le premier vote portera sur ces deux personnages:

Il est possible de voter sans faire partie du club, alors gâtez-vous! C’est par ici, et ça dure tout l’été: Le grand jeu des jeux.

 

Une année intense d’animations scolaires

Cette semaine, je rencontre mes dernières classes. Trois journées, dans une école de mon quartier, histoire de terminer sur une touche facile! Pour tout vous dire, j’avais des classes de prévues pour la semaine prochaine, mais j’ai appris il y a quelques jours que ces rencontres étaient annulées. Ce n’est pas plus mal, j’aime l’idée d’avoir une semaine d’écriture, une vraie, avant que mes enfants n’envahissent la maison pour l’été.

Parce que de vraies semaines d’écritures, je n’en ai pas eu beaucoup cette année!

D’habitude, mes animations se concentrent sur la fin de l’hiver et le début du printemps, et relâchent progressivement à l’approche de l’été. Un calendrier plein pour les mois de mai et de juin, je n’avais jamais vécu ça!

Est-ce un drôle d’effet COVID? Un mélange du fait que plusieurs de mes collègues ont décidé de ne pas offrir leur service cette année, et que les écoles ne peuvent pas faire de sorties spéciales et se rabattent sur les rencontres d’auteurs? Aucune idée! Chose certaine, j’en ai bien profitéavec entre deux et trois journées d’animations chaque semaine depuis le mois de février.

Moi masqué, devant des enfants qui le sont également. Plus d’une fois, l’étrangeté de la scène m’a frappée. Pas assez pour m’arrêter dans mon élan, mais suffisamment pour me faire penser : « mais quelle drôle d’année on vit ». Je dois avouer avoir hâte de vivre ces moments de complicités avec le visage entier plutôt qu’avec les yeux seuls.

Vivement l’année prochaine donc! Les rencontres seront peut-être moins nombreuses sans l’effet COVID mentionné plus haut, mais le retour à la normale fera du bien! J’en profite pour souhaiter un super été à tous les élèves et à leurs enseignants… qui auront doublement bien mérité leur pause cette année!!!!

Le feu vert pour plus de Pétronille!

Illustration: Boum

Il ne me reste plus qu’une semaine à ma pause d’écriture, et juste comme je me demandais ce que j’allais attaquer, un courriel est venu me donner ma réponse. Les Éditions Druides m’ont donné le « go » pour deux autres aventures de Pétronille Inc.! Avec le Tome 4 déjà écrit et prévu pour l’automne, ça nous amènerait à 6 tomes, au minimum!

Il faut dire que cette série mène une belle vie à date! Une réception enthousiaste, de jolies critiques, et même une petite place au palmarès Renaud-Bray chaque Halloween!

En plus, il faut l’avouer, c’est un plaisir à écrire! L’écriture me prend un mois, et j’adore avoir le ton de Pétronille dans ma tête. Je l’entends raconter avec sa voix à la fois optimiste et volontaire. C’est une narratrice agréable à côtoyer!

Je voulais donc prendre le temps de remercier tous les passeurs et les lecteurs qui me permettent de continuer! S’il y a des tomes cinq, six, ou plus, ce sera entièrement grâce à vous!

Je me prends même à rêver de dépasser mon record personnel, établi avec Victor Cordi, de huit livres dans la même série! Rendez-vous en 2025 pour la réponse!

Nouvelle maison, nouveau cycle de vie!

Billet tardif pour cause de grosse fin de semaine de déménagement! Après deux années un peu nomades (8 mois en France, 2 dans Rosemont, puis 10 sur la rue Messier), on se pose à nouveau sur le Plateau Mont-Royal, le quartier d’Astride, et le mien depuis 25 ans.

— On la garde combien de temps, cette maison-là? Nous ont demandé nos enfants, un peu désabusés (pauvres poussins!!!).

Notre réponse à mon mari et moi :

— Si tout va bien, vous déménagerez avant nous!

C’est comme un nouveau cycle de vie qui commence. J’ai passé toute mon enfance à Sainte-Julie, toujours dans la même maison. À partir de 18 ans, je n’ai jamais passé plus de cinq années à la même place, déménageant parfois chaque année, parfois plus. Des années de découvertes, durant lesquelles j’ai finalement trouvé mon quartier, mon mari, mon métier, en ordre chronologique. Avant même que notre premier enfant fête son 1er anniversaire, avant même la publication de mon premier livre, nous avons déménagé dans un rez-de-chaussée de l’avenue de Lorimier. Nous y sommes restés treize ans. Tout un cycle, pendant lequel j’ai bâti ma carrière d’auteur en élevant de jeunes enfants.

Nouvelle maison, nouveau cycle. Cette fois-ci, ma carrière est stabilisée, solide, et ce sont des ados que j’élèverai, jusqu’à les voir partir faire leur propre vie.

Notre départ de la rue de Lorimier marquait une coupure. Notre arrivée samedi dans cette nouvelle maison marque un commencement. L’entre-deux n’aura été que des détours, certains plus agréables que d’autres (ah, la Provence!!).

Ce nouveau cycle s’annonce moins épuisant que le dernier, mais non moins riche en aventures.

C’est beau, le temps qui passe.

Prix jeunesse des univers parallèles

Je l’ai déjà écrit sur ce blogue: j’adore faire partie d’un jury littéraire! Et je ne pouvais tomber sur un occasion plus approprié que le prix jeunesse des univers parallèles, puisqu’il s’agit non seulement d’un prix voté par des jeunes lecteurs, mais parce qu’il récompense plus particulièrement les livres issus des littératures de l’imaginaire (science-fiction, fantastique, fantasy et autre).

Bref, tout ce que j’aime!

C’est donc avec un plaisir double que j’ai fait partie du comité de sélection des trois livres finalistes, que des élèves de secondaire un et deux devront lire et départager à leur tour. Les voici, dans un ordre aléatoire, avec chacun une mini-présentation volontairement neutre, histoire de ne pas influencer le vote!

Demie-Vie T1: Rupture, Magalie Laurent, Éditions de Mortagne
Science-fiction dystopique dans lequel les humains ne vivent qu’un mois sur deux pour tenter de pallier le grave problème de surpopulation mondiale.

Nouvel-Eden T1: l’arc-en-ciel noir, Maude Royer, Scarab
Aventure fantastique dans un monde peuplé de tribus mi-humaines, mi-animaux dans lequel trois jeunes humains d’origines différentes partagent un bout de chemin, chacun suivant une quête qui lui est propre.

Lucie Wolverène T1: les cristaux d’Orléans, Sandra Dussault, Québec-Amérique
Roman Steampunk situé dans la ville de Québec avec, comme héroïne, une jeune voleuse autochtone à la recherche de liberté, de fortune… et de réponses sur ses origines.

Alors même si vous ne pouvez voter (parce que vous n’êtes pas un élève de secondaire un ou deux), je vous conseille fortement de les lire! Premièrement, parce qu’ils sont tous les trois très bons, validés par une bibliothécaire, une enseignante, et une autrice jeunesse (moi!), et deuxièmement parce que les prix littéraires, c’est comme les oscars: bien plus palpitant quand on connaît les œuvres listées!

Pour les enseignants, bibliothécaires et éditeurs qui aimeraient en savoir plus sur le prix, c’est par ici: http://www.grandprixsffq.ca/2008/index.php?option=com_content&task=view&id=17&Itemid=17

 

Un comparatif de mes deux métiers (ou pourquoi je n’étais pas faite pour être game designer) 

Les professeurs d’une école secondaire, voyant mon profil, m’ont demandé de venir parler à la fois de littérature et de jeux vidéo à leurs élèves. Cherchant un angle intéressant, j’ai monté hier un power-point de comparaison entre le métier d’auteur et celui de concepteur de jeu (game designer).

Et j’ai réalisé à quel point je suis à ma place en littérature.

1er point : travail solitaire vs travail d’équipe
Les équipes de jeux vidéo sont de plus en plus grosses. Illustrateurs, modeleurs, animateurs,  codeurs, j’en passe, et des meilleurs! Vous me direz que le livre se fera également avec d’autres personnes une fois le manuscrit remis, et vous aurez bien raison, mais ce sera un travail d’équipe très différent. En jeu vidéo, tous les intervenants ont un fort sentiment d’appartenance au jeu, et viendront donner leurs idées au concepteur de jeu. Constamment, pendant des mois de travail. Ils proposeront des changements, des ajouts, des améliorations. Pour quelqu’un d’ouvert aux idées des autres, c’est fantastique! Pour moi, c’est l’équivalent d’un cauchemar!

J’aime beaucoup mieux l’approche littéraire dans laquelle mon éditeur.trice va pointer les failles et me laisser me débrouiller avec mes troubles. Question de personnalité, je suis comme ça : par défaut, je n’aime pas les idées des autres. Je ne suis même pas certaine que je serais capable d’écrire un livre à plusieurs, comme le fait si bien le quatuor d’auteurs de La Clique du camp.

 

2e point : longueur du travail
Il existe peut-être encore de petits jeux indépendants dont le temps de production est court, mais pour la plupart, les jeux prennent des années à se construire, et le concepteur y travaille à temps plein du début à la fin. De mon côté, même mes manuscrits les plus longs se terminent en quelques mois! S’ils prennent parfois beaucoup de temps avant d’arriver sur les tablettes, je continue sur d’autres projets en attendant. Même lorsque j’écris des séries, je me change les idées avec d’autres projets entre chaque tome. Je suis beaucoup trop volage pour rester concentrée si longtemps sur un seul univers! Je suis plus sprinteuse que marathonienne.

 

3e point : la relation à l’argent, au risque et à la propriété intellectuelle
C’est là qu’il faut une drôle de personnalité pour être auteur plutôt que concepteur de jeu. Il faut une relation zen avec ses finances. Il faut l’avouer, c’est un métier au revenu instable, incertain, surtout si on le compare aux salaires réguliers versés aux employés qui travaillent en jeux vidéo.

Moi, ça va.

Vous me direz: « c’est facile lorsqu’on a un conjoint qui fait un salaire fixe ». Mais en vérité, même lorsque j’étais célibataire, le compte en banque vide ne m’a jamais inquiété. Cette angoisse n’est pas dans mon ADN.

Comme le dit le chanteur Chaton : « ♫ Au bord de la faillite, je continue d’écrire des poésies ♫».

Je suis prête à prendre ce risque en échange de la propriété de mes personnages et mes univers. Tout ce qu’un concepteur de jeu crée appartient au studio qui l’embauche. La stabilité financière est à ce prix.

 

Je concluerai en disant qu’un métier n’est pas meilleur que l’autre. C’est vraiment une question de personnalité… et je sais bien de quel côté je me situe!

Troquer mon clavier pour un pinceau… 

Laissez-moi vous rassurer tout de suite, je ne change pas de carrière pour devenir aquarelliste, je prends simplement quelques semaines de congé d’écriture afin de préparer notre nouveau chez nous! Nous déménageons dans trois semaines, et comme je viens tout juste de terminer un manuscrit (dont je vous parlerai une fois signé), et que je ne sais pas encore sur quelle histoire je travaillerai pour la suite, j’ai décidé de plonger tête première dans la peinture.

Un mur, deux murs, trois murs marleau! Ce n’est pas le travail qui manque! Avouons-le, quel métier fantastique qui me permet cette liberté! Remarquez, j’ai beaucoup d’animations scolaires à faire à travers, mais tout de même!

Le plus bizarre, c’est que j’attaque le tout comme j’attaquerais un manuscrit. Avec l’impression que le travail complet est bien trop énorme, mais la capacité de m’y mettre, une pièce à la fois, comme je le fais avec les chapitres pour mes projets d’écriture. On y trouve aussi le même travail imparfait à la première couche, avec la satisfaction de voir les défauts disparaître au retravail. Fin de la métaphore bancale.

Surtout, ça fait du bien, un peu de travail physique. C’est valorisant, aussi: ça crée du beau, de manière concrète, immédiate.

Bref, ça change le mal de place! Si tout va bien, je serai tannée d’ici un mois, et je retournerai avec enthousiasme à l’écriture!

Parlons revenu #4!

Au début de ce blogue, je dévoilais systématiquement les chiffres de mes différents revenus d’auteur (droits, pige, animations), histoire de lever un peu le voile sur ce sujet à la fois mystérieux et tabou. Une fois que j’ai commencé à en tirer quelque chose qui s’est mis à ressembler à un salaire, j’ai arrêté. Par pudeur, j’imagine. Dans les derniers jours, j’ai dû retracer mes revenus des dernières années pour un redressement d’impôts, et j’ai eu envie de vous en partager un bout!

Voici donc, en graphique, mes revenus de droits d’auteurs exclusivement (inclus :  avances de droits, Copiebec et le DPP. Non inclus : prix, bourses, animations, pige et autre).

Premier constat : de manière générale, ça monte. Yé!!!

Deuxième constat : l’évolution n’est pas une ligne droite! Il y a des pics et des vallées.

Troisième constat : je connais la raison derrière chaque grand mouvement.

  • Pic de 2013 : Victor Cordi a le vent dans les voiles
  • Vallée de 2014 : faillite de La Courte Échelle
  • Grande montée  à partir de 2018 : Les Chroniques commencent à être étudiées en milieu scolaire
  • Pic de 2019 : la publication de La Promesse du fleuve en France m’apporte une avance substantielle par rapport à ce que je reçois habituellement

C’est plutôt amusant, comme si le graphique racontait l’histoire des hauts et des bas de ma carrière.

Je ne sais pas comment conclure. Certains d’entre vous trouveront que c’est encourageant, d’autres que c’est dérisoire, selon vos propres visions du métier. J’imagine que ça prouve, d’un côté, que les auteurs jeunesse ne roulent pas sur l’or de manière générale, et de l’autre que, même sans faire les palmarès, on peut bâtir quelque chose… à condition d’être patient!

Règles de bienséances pour auteurs sur sites de lecteurs

Pour être honnête, j’avais prévu intituler ce billet “Comment les auteurs tuent les sites de suggestions de lectures”, mais la plainte me semblait non-constructive. J’ai donc décidé d’y ajouter des pistes de solutions.

La situation est celle-ci: chaque fois qu’un groupe de suggestions de lectures se forme sur Facebook, l’évolution est la même. Au départ, les gens posent des questions et reçoivent des suggestions, et tout le monde est content. Peu à peu, des auteurs se mettent à suggérer leurs propres livres dans les commentaires. Puis apparaît une première publication d’un auteur qui annonce son livre, ce que les autres auteurs prennent comme une permission de faire de même. À force de voir ces autopromos, les lecteurs membres du groupe perdent confiance envers les suggestions proposées et cessent de s’intéresser au groupe. Ça y est, le groupe est mort.

Remarquez, je les comprends, ces auteurs! Si vous saviez comment on se sent parfois démunis devant les faibles ventes de nos livres! On se demande si c’est de notre faute, on cherche ce qu’on pourrait faire de plus… puis on se fait présenter les médias sociaux comme des solutions miracles.

La cohabitation lecteur-auteur n’est pas toujours facile. Je propose donc ces quelques règles.

Pour les auteurs

  • Faites ce que vous voulez sur votre page d’auteur, que ce soit sur Facebook, Twitter ou Instagram, elle est là pour ça!
  • Lisez les livres de vos collègues, puis suivez la règle de trois: suggérez vos propres livres au maximum une fois sur trois, et de préférence accompagnés de deux autres suggestions.
  • Ne suggérez votre livre que si c’est vraiment directement approprié! N’y allez pas d’un “C’est pour plus vieux que ce que vous avez demandé, mais…”’
  • Présentez vos nouveautés en publication que si le groupe est fait pour ça! Je pense, par exemple, au groupe “Nouveautés Québécoises” dont c’est le mandat.

 

Pour les administrateurs de groupes

  • Indiquez dans la description du groupe que les publicités ne sont pas permises, et retirez systématiquement celles qui apparaissent. Si vous en acceptez une, il y aura un déluge.
  • Créez un espace pour les auteurs. Mathieu Fortin, créateur du groupe “Littérature jeunesse: romans pour préados et ados” sur Facebook, a prévu des albums photos pour que les auteurs y mettent leurs couvertures de livres. C’est un bon compromis.

Discuter de littérature est un grand plaisir, dans la vie comme sur les réseaux sociaux, et les groupes de discussions sont de fantastiques vecteurs de bibliodiversité! Il faut encourager ces conversations, pas les tuer dans l’œuf. Quitte à avoir l’impression qu’on n’en fait pas assez. Comme disait l’autre : let it go.