23 mars, selon mon éditeur!!!
Je vous ai dit que je publiais au printemps un album aux 400 coups. Je vous présente ici l’illustratrice qui a travaillé dessus : La ville et les nuages. Notez que toutes les illustrions ci-dessous ne sont pas celle du livre (ça viendra plus tard) mais ont été prises de son porte-folio en ligne. Je vous invite à le visiter!
C’est l’éditrice qui m’a proposé La ville et les nuages, entre autres parce que sa représentation très stylisée des corps humains collait bien au propos de mon texte sur la beauté. On aimait beaucoup aussi le fait que ses dessins puissent plaire autant aux plus jeunes qu’aux adolescents, chose rare. Finalement elle a un style très personnel, reconnaissable au premier coup d’œil, et c’est sans doute ce que j’aime le plus chez n’importe quel illustrateur.
Je vous montre la page couverture dès que j’en ai l’autorisation!
Fini la nostalgie de l’année qui se termine, il est temps de se retrousser les manches et de regarder ce qui s’en vient!
Publications prévues
Cinq publications, si tout va bien!! Un retard est si vite arrivé que je crierai victoire lorsque tout sera sorti, mais quand même!
Printemps :
Automne :
Bref, deux suites très attendues, une nouvelle série et deux albums! Plutôt excitant, tout ça !! Ajoutez une collaboration à un collectif et une autre avec le magazine Les Débrouillards et je crois que 2022 s’enligne pour être ma plus grosse année de publication jusqu’à maintenant!
Manuscrits à écrire :
C’est ce qui m’inquiète un peu plus, puisque ça me semblait déjà serré avec toutes mes animations scolaires, et que le retour de l’école à la maison n’arrangera pas les choses! Je pars d’ailleurs en retard de quelques jours, puisque j’aurais aimé écrire le premier item de la liste avant les Fêtes et que la pandémie m’en a empêchée (cas COVID dans le groupe de dîner de ma plus jeune).
Ajoutez à ça m’a quasi-incapacité à écrire l’été (2 mois), ainsi que le retravail à faire sur les Cartes postales et je suis possiblement dans le trouble! La discipline devra être au rendez-vous!!
J’ai bien peur que ma résolution de 2022 soit obligée d’être « moins de Facebook, plus d’écriture » !!! Je tiens combien de temps, vous pensez?
Avec la pandémie, je m’inquiétais en janvier dernier que les animations scolaires (qui comptent pour près de la moitié de mon revenu) ne tombent à zéro. Pourtant, c’est l’inverse qui est arrivé! Pour la première fois de ma carrière, j’ai fait des animations jusqu’à la toute fin du mois de juin, et j’en ai fait presque toutes les semaines à l’automne, une saison habituellement plutôt tranquille. Au moment où j’écris ces lignes, mon calendrier est déjà rempli jusqu’au mois de mai, du jamais vu!
Entre les nombreux professeurs qui ont mis de mes livres à l’étude (merci à tous!!) et la publication des cahiers ERPI qui consacrent une section entière à mes textes, je déclare 2021 mon année scolaire!
Voyons pour le reste:
Publication:
Trois livres sortis cette année! Yé!! J’ai toujours dit que c’était mon objectif officiel! Les voici:
Je suis bien fière de chacun des trois! Les Chroniques et Paul Thibault ont été particulièrement bien reçus, et les Pétronilles continuent leur petit bonhomme de chemin en se faisant découvrir par un peu plus d’enfants chaque année. Que du bon de ce côté!
Écriture:
Le problème des calendriers bien remplis d’animations scolaires, c’est que ça ralentit de beaucoup mon nombre de pages écrites par semaine. J’ai terminé trois projets…
Ça semble fantastique et efficace, mais ce qu’il faut savoir, c’est que le total des trois arrive à moins de 30 000 mots, soit l’équivalent d’un seul roman de taille moyenne.Ça m’inquiète un peu pour la prochaine année, alors que j’aurais plusieurs suites de tailles diverses à écrire. On verra au billet de prévisions de 2022.
Et le reste!
Plusieurs me demandent des nouvelles de la websérie des Chroniques post-apocalyptique d’une enfant sage, je profite donc du bilan pour en donner un peu. Nous n’avons pas obtenu le financement de production qui aurait permis le tournage de la série, mais le projet n’est pas terminé pour autant. J’ai rencontré le producteur et le réalisateur cette semaine, et il y aura de nouveaux dépôts du projet au printemps… mais sous une autre forme! C’est donc un “à suivre”.
Je vous souhait de joyeuses Fêtes à tous! Je prendrai congé de blogue la semaine prochaine pour vous revenir début janvier!
Ça fait longtemps que je ne vous en ai pas parlé, et comme il se retrouvera dans mes deux traditionnels bilans des Fêtes (soit le bilan de 2021 et les prévisions de 2022), j’ai pensé que ce serait une bonne idée de mettre les informations à jour!
Petit rappel du projet: une série d’aventure fantastique pour les 8-12, dans la lignée de Saylor Moon, Card Captor Sakura, ou Miraculous Ladybug!
Voici ou il en est:
Alors, attendez-vous à en apprendre plus au courant des huit prochains mois, au fur et à mesure que la date de parution approchera!
Merci de me suivre dans toutes mes idées bizarres!
Il y a deux ans, André Poulin m’a proposé de regarder avec elle le dossier de la rémunération de culture à l’école. Ce qu’on y avait trouvé était assez stupéfiant : la rémunération des auteurs n’avait pas bougé depuis 20 ans, et un travail équivalent était payé environ le double dans les autres programmes québécois, canadiens et internationaux.
On s’est retroussé les manches, et on s’est attelée à la tâche. Selon les disponibilités de l’une et de l’autre, nous avons rédigé des documents, fait des conférences Zoom, déposé des mémoires, ramassé des signatures et autres choses du genre. Deux ans à contacter, à relancer, et à se faire retourner des petites lettres plattes.
Cet été, la productrice et chroniqueuse BD Fanie Grégoire nous a proposé d’en parler à son député de Québec Solidaire. L’idée à fait son chemin à l’intérieur du parti jusqu’au bureau de Catherine Dorion, qui a envoyé une lettre officielle aux deux ministres responsables du dossier.
Re-petite lettre platte en réponse, re-déception… jusqu’au miracle : Il y a deux semaines, les ministres en question ont annoncé que les honoraires seraient revus à la hausse pour la prochaine année scolaire.
Ils nous ont entendus.
Je n’ai pas la vanité de penser qu’Andrée et moi en sommes les seules responsables! Les choses ont bougé parce que des dizaines d’autres personnes ont fait des actions chacunes à leur tour et que les petits cailloux répétés ont finalement créé l’avalanche!
Ma fierté n’en est pas moindre : j’ai participé à faire changer les choses, et c’est un très, très bon feeling!
Je m’étais foulé la cheville, il y a un mois, à Toronto. J’ai boité, mis de la glace, et repris mes activités peu à peu, même si mon pied n’avait pas retrouvé toute sa mobilité.
Et là, vendredi : rechute (et re-chute)!
En marchant sur le trottoir, la cheville a tout simplement lâché! Douleur intense, inflammation. Pas même capable de mettre du poids dessus. En veille d’un Salon du livre tant attendu et espéré, j’étais désemparée!
Mon héros de mari est venu à la rescousse et a sauvé mon Salon en allant me chercher des béquilles chez Jean Coutu! Ça m’a coûté une fortune en taxi, mais j’ai pu tout faire : deux jours, sept séances de signature chez quatre éditeurs différents! Résultat: moins de déambulations à travers les livres que ce que j’aurais aimé, mais des dizaines de rencontres d’amis que je n’avais pas vus depuis beaucoup trop longtemps, et des centaines de sourires et de moments partagés avec des lecteurs!
Que ça fait du bien!!!
Je pourrais m’étendre sur ces rencontres, sur le plaisir de voir la réaction des lecteurs, sur le bonheur d’enfin rencontrer en face à face des gens que l’on ne côtoie habituellement qu’en virtuel… mais c’est une autre chose que je retiens de mon salon en béquille :
La gentillesse!
Les chauffeurs de taxi qui sont sortis dans le froid pour m’aider à embarquer, les inconnus qui m’ont tenu la porte pour que je passe avec mes béquilles, les employés du palais des congrès qui m’ont offert des ascenseurs, des raccourcis et des chemins alternatifs. Des personnes fabuleuses m’ont amené de quoi boire et manger (merci Sophie et Séléna), ont porté mes choses (merci Valérie et Julie), et sont même allés chercher ma sacoche oubliée à la séance de signature précédente (merci Simon).
Porter des béquilles, ça fait mal au dos, aux épaules, aux mains… mais toutes ces opportunités de voir la bonté chez les autres font du bien au cœur!
Pendant longtemps, je n’ai fait des animations scolaires qu’avec les élèves du primaire. À partir de la sortie des Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, les demandes au secondaire ont commencé à rentrer, au compte-goutte, juste pour dire. J’ai donc monté une animation pour eux, j’en ai fait deux ou trois par année.
Depuis deux ans, mes demandes pour ce groupe d’âge augmentent, mais je restais jusqu’ici un peu hésitante. Réticente, même. Je trouvais mon animation moins bonne que celle pour le primaire, et ce public aussi grand que moi (parfois plus!) m’intimidait.
En début d’année, j’ai accepté cinq jours d’animations dans une école secondaire en Estrie, et j’appréhendais.
J’ai donc pris le taureau par les cornes. J’ai revu mon PowerPoint, ajouté une anecdote par-ci, une chanson par-là. D’une animation à l’autre, j’ai peaufiné, j’ai ajusté, mais surtout, j’ai pris confiance!
Mes 5 jours d’animations sont aujourd’hui terminés (14 groupes en tout!), et j’y ai pris goût!
Leur écoute est différente, plus posée et moins fébrile que celle des plus jeunes. Les mains se lèvent moins facilement, mais tant que le regard y est, c’est qu’ils sont intéressés. À ma grande surprise, j’ai particulièrement aimé les groupes considérés moins forts académiquement. Les discussions ont souvent pris de grands détours avec eux, et les liens créés m’ont semblé plus précieux.
Lorsque je verrai ma prochaine animation au secondaire apparaître dans mon calendrier, j’aurai enfin hâte!
Ça y est, la date est assez proche qu’on ose y croire: dans moins de deux semaines aura lieu le Salon du livre de Montréal! Un vrai, pas un virtuel. Entre la sabbatique et la Covid, mon dernier date de 2018! J’en frétille d’impatience!
Voici mon horaire:
Samedi 27 novembre
10 h à 11 h : kiosque #406 (Druide)
12h30 à 13h30: kiosque #601 (Bayard)
16h à 17h : kiosque #1806 (400 coups)
Dimanche 28 novembre
10h30 à 12h: kiosque #613 (Castelmore)
14 h à 15 h : kiosque #406 (Druide)
15h à 16h : kiosque #1806 (400 coups)
16h à 17h: kiosque #601 (Bayard)
Vous pouvez aussi consulter ma page sur le site du salon.
Lorsque les éditeurs ont commencé à nous demander nos disponibilités, on sedemandais tous si on irait! Est-ce qu’il y aurait du monde? Est-ce qu’il y aurait des jeunes, considérant qu’ils ne sont pas vaccinés? Voici ce que personnellement j’ai répondu:
Eh oui, même vide, le Salon de Montréal, je l’aime!
Entretemps, il aura changé d’endroit au profit du Palais des congrès. J’ai tout de même un petit pincement au coeur de penser que je ne monterai plus l’escalier qui monte vers la salle de la place Bonaventure dans laquelle le Salon s’est toujours tenu! À ce moment-là, en allant vers le bruit de la foule, une marche à la fois, je me sentais chez moi!
Nouvelle maison, même plaisir, on l’espère!
On s’y retrouve?
J’annonçais la semaine dernière que ma prochaine parution serait un album sérieux. J’ai donc eu envie de vous en présenter trois autres dans le même genre!
Pourquoi les filles ont mal au ventre (Lucile de Pesloüan , Geneviève Darling)
Il faut l’avouer, c’est parce que cet album existe que j’ai pensé que mon propre texte pourrait être publié. Véritable manifeste féministe, il énumère toutes les difficultés, préjugés et injustices que l’on subit de par nos doubles chromosomes X. Il n’essaie pas du tout de cacher son thème sous une histoire et est aussi la définition même de ce qu’un album pour les plus vieux peut être.
Le grand méchant loup dans ma maison (Valérie Fontaine, Nathalie Dion)
Dès le titre, on se doute bien de quoi il est question : de violence familiale, sujet ô combien important, mais tout autant difficile à traiter en littérature jeunesse. Le pari est ici réussi avec brio! La métaphore du grand méchant loup fonctionne à merveille, les propos sont exposés tout en finesse, et, en bonus, on trouve quelques références bien placées au conte des trois petits cochons.
Enterrer la lune (Andrée Poulin, Sonali Zohra)
Déjà, le format surprend. À plus de 100 pages, ce n’est pas tout à fait un album, on s’approche plutôt d’une version poétique des romans graphiques. Parce que, c’est la deuxième surprise, le texte est un long poème! Les mots, si bien choisis, vous prennent par le cœur pour vous entraîner dans l’aventure inspirante de cette petite fille qui ose prendre parole contre un tabou.