Seriez-vous surpris si je vous disais que je n’étais pas plus enthousiaste qu’il le faut à partir en vacances? Lorsqu’on partage son temps entre les contrats et l’écriture, le temps pour le deuxième peut souvent sembler insuffisant, et transformer trois semaines complètes de temps en une chose aussi futile que des vacances me semblait superflu. Intéressant, agréable, reposant, enivrant même, mais au reste superflu!
Superflu, mais nécessaire (segment contradictoire) : j’étais crevée!
La première semaine, le cerveau s’est fait aller! Dès que j’avais quelques minutes de répits, les idées venaient d’elles-mêmes, comme si elles n’avaient attendu qu’un petit espace libre dans mon emploi du temps chargé pour se faire connaître. J’ai même noirci plusieurs pages de notes illisibles, moi qui ne couche habituellement rien sur papier.
À partir de la deuxième, le silence s’est fait. Les véritables vacances pouvaient commencer.
De retour, donc, et pour la première fois depuis plusieurs mois, je me sens à jour dans mes idées. Il ne reste plus qu’à me remettre du décalage pour attaquer avec énergie la liste de chose à faire laissée en jachère pour la presque totalité du mois de septembre.
Dans le collimateur :
- – Ré-écriture de Terra Incognita Tome 4 dont j’ai terminé le premier jet juste avant le départ.
- – Des billets sur deux visites et deux lectures inspirantes du voyage
- – Attente de réponse sur deux concepts envoyés à un éditeur
- – Présence continue au Salon du livre de l’Estrie
- – Contacter certains libraires pour les animations scolaires
- – Ré-écriture de mon conte de Noël
Ah, oui! Défaire les valises et faire quarante brassées de lavage aussi. Au boulot!
Je comprends l’effet « hein, des vacances? ben là, je pourrai pas écrire »!
J’ai vécu la même chose cette été, pour la première fois de ma vie.
Heureusement, on finit pas constater qu’on avait besoin de repos! lol!