Mon manuscrit en cours, Mon moniteur est un gobelin, est un livre foncièrement montréalais. Contrairement aux Chroniques post-apocalyptiques qui se concentraient principalement sur mon propre quartier, mes héros se promènent aux quatre coins de la ville… ce qui entraîne un peu plus de recherche.
Je suis donc partie sur les traces de mes personnages, par une belle journée du début du printemps. J’ai d’abord visité le parc Raymond-Préfontaine, point de rencontre du camps de jour.
Puis embarqué sur la ligne verte du Métro
Pour me rendre au Jardin botanique, endroit dans lequel j’avais décidé que se trouverait « l’arbre de vie » de la ville, soit celui qui rend toute magie possible. J’avais besoin d’un arbre remarquable, et une amie m’avait parlé d’un grand magnolia près des étangs, ce qui me semblait un choix parfait.
En chemin, j’ai repéré ce sympathique puits qui servira de passage secret à mes personnages…
… mais j’ai dû me rendre à l’évidence : je suis incapable de reconnaître un magnolia s’il n’est pas en fleurs. J’ai donc quand même écrit ma scène en me promettant de revenir lors de la floraison.
Deux mois plus tard, je retourne donc au Jardin botanique. J’ai trouvé des dizaines et des dizaines de magnolias de toutes sortes… mais aucun qui méritait véritablement l’honorable titre d’ « arbre de vie ». Un peu dépitée, en sortant du Jardin, j’ai demandé conseil au kiosque d’information. Un gentil employé m’a parlé d’un peuplier dans la forêt des Premières Nations, qui serait si grand qu’il est utilisé comme toile pour des projections. Comme ma visite était terminée, je me suis dit que je trouverais bien des photos de ce fameux arbre en ligne, et je suis repartie.
Je n’ai rien trouvé en ligne… troisième visite au Jardin!
Après avoir photographié quelques candidats potentiels, je suis arrivée au Peuplier que l’on m’avait mentionné, et j’ai dû avouer qu’il s’agissait d’un bon choix! Il est énorme et entouré d’une clairière de terre, d’un étang et même d’une tente d’inspiration autochtone, un endroit parfait pour la scène de combat qui s’y déroulera!
J’ai réécrit ma scène, et l’arbre de vie de Montréal est désormais un peuplier deltoïde, réputé pour sa croissance rapide et ses petites boules de coton volantes qui emmerdent les allergiques et réjouissent les romantiques au printemps. Comme je fais partie du second groupe, je suis absolument ravie de mon choix. Ça valait bien trois visites!
Il y a un merveilleux arbre plus que centenaire à Beaconsfield face à l’école st Rémi sur la rue Neveu.
@Louise: J’y suis déjà allée en animation scolaire, en plus (à l’école Saint-Remi), je l’ai donc sans doute croisé. Vous ne sauriez pas c’est quelle espèce d’arbre, par hasard?