L’histoire du Tome 4, comme déjà mentionné, est celle à ce jour qui m’a causé le plus de problèmes. Jamais je n’avais dû réfléchir autant pour attacher les différentes péripéties de manière cohérente. On pourrait penser que c’est parce que je ne l’ai pas laissé macéré assez longtemps dans mon cerveau avant de tenter de la coucher sur papier. Le problème, c’est que, une fois qu’on a décidé que l’écriture serait plus qu’un passe-temps, le temps de macération devient un luxe qu’on ne peut pas toujours se permettre!
Donc, mon histoire s’est enfin solidifiée en un tout à la fois logique et intéressant, et la seule pièce du puzzle qui reste à trouver est un problème de motivation. Moi? Motivée comme jamais! Le problème c’est Bernard, un de mes personnages. Il n’est pas du genre altruiste, voyez-vous, et j’ai besoins qu’il accepte d’aider un vieil ermite désireux de ré-intégré sa tribu. Comment le faire coopérer?
Par « amour de son prochain »? Déjà écarté, pas son genre.
Ses amis en danger? Ce serait pas mal… d’autant plus qu’ils le sont! Mais malheureusement, il n’a aucun moyen de le savoir au moment où il doit prendre sa décision.
Parce qu’on le lui ordonne? C’est celui qui a le plus de difficulté avec l’autorité. Il n’obéit que si ça l’arrange, on revient au point de départ.
Appât du gain? Hum… rien de monétaire… mais pour un caprice, peut-être…
Pas facile de devoir composer avec le caractère de chacun! Je retourne à mes réflexions!
Finalement, tu as trouvé?
Oui!
J’ai décidé de le laisser dire « non » au début, et il reviendra sur sa décision en voyant, plus tard, que ses amis sont en danger! Ça avance!