Pendant la fin de semaine, j’ai révisé, format maquette, le troisième tome de Terra Incognita, prévu pour publication au mois de septembre. J’en ai profité pour garder en mémoire mes phrases préférées, que je partage avec vous!
Alors que les naufragés plaident leur cause à Christophe IV, monarque de douze ans :
Lorsqu’on porte le titre de roi à un si jeune âge, on ne peut qu’être sensible au sort des orphelins.
Un peu mélo, je l’avoue. Pour un peu plus, je me mettrais à chanter la chanson thème de « Rémi sans famille »! Enfin, j’aime tout de même!
Alors que le caporal poltron du titre tente d’en apprendre plus sur les hommes sous son commandement :
À en croire les dirigeants de l’école militaire, les soldats n’ont qu’une envie : se battre pour l’amour de la patrie. Si le mot « amour » a souvent été prononcé lors des entrevues, il a toujours été suivi d’un nom propre.
À vrai dire, j’aimais mieux la phrase lorsqu’elle se terminait par « il n’a jamais été suivi que d’un nom propre », mais ça avait été jugé « pas assez direct ».
Alors que Basile, mon cuisinier, vit sa première peine d’amour :
Ressassant sa peine, le cuisinier sort son rouleau à pâtisserie et attaque la boule de pâte à grands coups de chagrin.
La phrase fait d’ailleurs partie d’un de mes chapitres préférés dans le roman… moi qui tombe rarement dans l’eau de rose, j’y suis allée à fond! Dans le même coin, il y a vait également un parfum « à base de rosée et de lavande, qui rappellera le lever du soleil au premier matin du printemps ». Lyrique à souhait!
Alors que les naufragés en apprennent un peu plus sur le système politique de l’île.
(…) répond le roi, avec la fierté feinte du patriote désabusé.
Je ne sais pas quoi dire sur celle-ci, j’en aime juste la consonance autant que la signification!
Je vais essayer de faire de ce petit jeu une coutume à chaque fois que je publie un texte, et j’invite tous les auteurs qui me lisent à me faire parvenir leurs propres phrases préférées dans leurs oeuvres à venir! Je me ferai un plaisir de les publier ici!
J’aime la phrase du cuisinier. 🙂
C’est bien de pouvoir apprécier son travail comme ça… surtout une fois rendu à la révision. J’ai tendance à en avoir assez de me relire et me recorriger. Une écrivaindigestion que j’appelle… héhé!
Je vais garder en tête de trouver mes phrases préférées à l’avenir!
En toute honnêteté, je suis exactement au point ou je ne suis plus capable de lire ce manuscrit sans hurler! Taaaaannée!! « Écrivaindigestion », comme tu dis! J’aime le mot!
En fait, trouver de phrases qu’on aime, ça aide à faire passer le tout! Le pepto-bismol de la révision! 😉
Si jamais tu trouves les tiennes, envoie-les moi! Je les publierai avec lien vers ton blogue!