Je voyais son nom passer depuis quelque temps. Dans le paysage littéraire québécois, il était difficile à rater! Étoile montante, de tous les prix, sa première trilogie, La bête à sa mère et suite étaient sur toutes les lèvres.
Ce n’est que la semaine dernière que je me suis finalement laissée tentée, profitant d’une visite au Port de Tête pour mettre la main sur « Ta mort à moi », son plus récent volume.
Je pourrais vous faire un résumé de l’histoire, mais très honnêtement, l’histoire, on s’en fout! C’est de la plume dont il s’agit: intelligente, moderne, jamais prétentieuse. On s’arrête à chaque deux phrases pour les savourer tant elles sont bien ficelées, montées à grands coups de zeugmes, de ruse et de mots choisis non pour leur rareté ou leur longueur, mais bien pour leur justesse.
Lire David Boudreault, quand tu es auteur, c’est te prendre une grande claque de « tu pourrais faire mieux » en pleine gueule.