L’année dernière, à pareille date, je préparais la sortie de trois livres. Cette année, question de timing, je n’en sors qu’un… et je me sens noyée dans cette rentrée littéraire! Que de livres! Mon feed Facebook en est rempli! Entre les nouveautés des amis, les annonces des éditeurs et l’excitation des libraires, l’angoisse me pogne : comment mon petit livre réussira-t-il à faire sa place? Mon prochain titre ne sort que dans un an, à pareille date. Serai-je oubliée d’ici là?
Mon égo se dégonfle.
Remarquez, ça ne me fait pas nécessairement de tort! Ça me forcera à travailler plus fort; à lever mes fesses de sur mes lauriers.
Et je m’en remettrai, ne vous en faites pas. Il suffira d’une bonne nouvelle, d’une visibilité inattendue, ou encore mieux, de l’écriture d’un chapitre dont je suis particulièrement satisfaite, et je serai à nouveau d’attaque pour tracer mon chemin dans la jungle littéraire jeunesse.
En attendant, si vous me cherchez, je suis en position fœtale sur mon divan!
Imagine, pendant 2 années complètes, je n’ai eu aucune publication, et en plus, celles de 2013 étaient pour ados très adultes (Clowns vengeurs et Coups de tête). Quand Mathias est sorti, je désespérais de revenir en publication pour ado plus jeune. Dis-toi qu’au moins, tu publies au moins un titre par année depuis plusieurs années!
@M: J’avoue que la dernière fois que je n’ai pas eu de publication remonte à 2011, et c’est justement parce que mon éditeur du moment a repoussé mon titre prévu que j’ai décidé de contacter un nouvel éditeur et que j’ai signé Victor Cordi chez Courte Échelle. Je croise les doigts pour que ça ne me ré-arrive pas!