C’est le premier été depuis longtemps pendant lequel j’ai décidé de continuer de travailler… du moins, un peu. Les enfants sont avec moi pour l’été, mais ils vieillissent et demandent un peu moins d’attention, alors j’ai plongé! J’ai fait un contrat de pige, et surtout, je me suis partie un projet d’écriture d’album!
C’est un album catalogue, ce qui est parfait lorsqu’on a de toutes petites plages horaires à consacrer à un projet. Chaque double page est une entrée indépendante, et j’ai écrit le premier jet sur papier (chose que je ne fais JAMAIS) pour profiter des sorties au parc pour écrire. Voici un extrait du cahier en question, pour vous donner une idée :
Vous découvrez ainsi un de mes secrets : mon écriture manuscrite est épouvantable (et mes talents en dessin guerre mieux!)! C’est ce qui m’a permis, tout le long de mon parcours scolaire, de ne jamais, jamais me faire emprunter mes notes de cours! Il n’y a que pour les dédicaces que je réussis à être lisible!
La semaine dernière, j’ai profité de deux journées de congé offertes par les grands-parents pour mettre le tout au propre et le retravailler à l’ordinateur. Mission accomplie pour mon projet d’été! Il ne reste qu’à voir si des éditeurs seront intéressés!
Wow! Si j’avais ta calligraphie, je sais pas comment j’aurai payé mes épiceries à l’université : la vente de mes notes de cours (5$ plus frais de photocopie par bloc de 3 heures) était une source de revenus dont j’aurais pas pu me passer! (j’en vendais juste 5-6 par semaine, mais tout de même!)
Les vendre?!! Qu’est-ce que tu as un bon sens des affaires! Je n’y aurais jamais pensé!
Très très cool!!
Je ne m’attribuerai pas de mérite que je n’ai pas : ce n’était pas mon idée! lol! Durant ma deuxième session, un gars, ayant su que j’avais pété des scores à la première session et m’ayant vu prendre des notes « comme une possédée » (selon ses dires), est venu me voir après un cours et m’a dit : « Combien tu me charges pour me laisser photocopier tes notes? » Étonnée, j’ai répondu « 5$ ». Au début, j’avais juste lui comme client, mais après la mi-session, le mot s’était passé et j’étais en business! hihihihi!