Je dois l’avouer, depuis septembre, j’ai eu de gros problèmes de procrastination : difficulté à m’y mettre le matin, pauses fréquentes, manque total de concentration. Je n’irais pas jusqu’à m’auto-proclamer accro aux médias sociaux, mais il reste que l’appel de Facebook se fait fort au moindre blocage! Mais depuis début novembre, alors que j’ai commencé un nouveau manuscrit (le troisième Gardien des soirs de bridge), j’ai complètement changé mon installation pour écrire, histoire de tuer le problème dans l’œuf.
Une installation « unplugged »!
Je m’étais retrouvé, depuis quelques mois, avec l’ordinateur de ma mère. Une bête minuscule, et lente à s’en taper la tête sur les murs. L’idée première était de profiter de son faible poids pour faciliter le transport dans mes séances d’écriture en direct. J’ai donc désinstallé tout ce que je pouvais, histoire de lui redonner un peu de vitalité. Comme l’anti-virus était ce qui la ralentissait le plus, j’ai désinstallé toutes capacités réseau, afin d’isoler la machine du reste du monde.
Et c’est sur cette machine sans connexion que j’ai commencé mon nouveau manuscrit. J’y ai transféré mon plan à l’aide d’une clé USB, et je m’installe désormais dans le divan, en plein salon pour écrire. La lumière y est bien meilleure que dans mon bureau, et lorsque l’appel des médias sociaux se fait sentir, il rencontre un adversaire de taille : la force d’inertie qui pousse tout mon être à préférer rester dans le divan, sous une couverture.
Je dois avouer être très satisfaite des journées d’écriture que j’y ai faites depuis!
On peut donc dire que la suite de « Sous le divan » aura été écrite SUR le divan!
J’écris presque toujours sur mon divan. Et sur un laptop poussif qui n’est pas « unplugged », mais avec lequel toute navigation prend tellement de temps que je retourne souvent écrire « le temps que ça load ». Ça aide la productivité!