Le retour de la pige depuis un an veut dire retour du jonglage pige-écriture, ou, dans mon cas, le jonglage pige-écriture-animations-famille! Ce dernier est important, puisqu’entre maladies, rendez-vous, grèves et pédagogiques, les semaines de 5 jours se font rare! Avec les années, j’ai essayé différentes choses pour jongler avec le tout! Voici les principales techniques.
Écrire entre les contrats
C’était ma première technique! À l’époque, je n’étais pas certaine de vouloir écrire. Le premier roman avait été une lubie, un passe-temps. J’ai donc repris la pige en me disant que j’écrirais entre deux mandats, dans les temps morts. Je n’ai pas écrit une seule ligne durant deux ans! Si je fais moins de piges aujourd’hui, cette technique m’oblige tout de même à passer parfois des semaines sans écrire, et mon humeur se met à s’en ressentir. Ce n’est plus une option pour moi. Les deux doivent coexister.
Séparer les jours de la semaine, ou les heures de la journée
C’est une technique que j’utilise pour limiter le nombre d’animations par semaine. Je garde, dans ma semaine, un nombre fixe de journées d’écriture. Mais en embarquant la pige à travers, les jours vont me manquer! Je pourrais couper les journées en deux, du genre pige le matin, écriture l’après-midi, ou l’inverse. Malheureusement, mes journées sont courtes, et mon heure de diner très variable! L’après-midi peut facilement disparaître selon l’inspiration et la charge de travail du matin! Bref, pas de bonnes options pour le moment.
LA technique qui marche pour moi : les faux « deadlines »
Je suis plutôt rigoureuse envers mes échéances, même artificielles. Alors, au début de chaque semaine, je regarde ma charge de travail et mes journées déjà prises par les enfants et les animations, et je déclare un nombre minimum de pages à faire, en me laissant suffisamment de lousse pour un peu d’imprévu. Le nombre minimum est de 5 pages. Ça me permet d’écrire chaque semaine, quoi qu’il arrive, et de doser mes journées selon le travail accompli. Pour arriver à un deadline, je suis capable de doubler ma productivité, quitte à ne pas faire la vaisselle, à ne prendre que 10 minutes pour manger et surtout, à fermer Internet.
Avec un mois de février qui sera très occupé au niveau de la pige et des animations, je doute qu’il y ait beaucoup de semaines de plus de 10 pages. Mais au moins, ça avancera!
Ah, c’est intéressant comme technique. Je la prends en note! 🙂
J’aime beaucoup cette idée. J’essaie aussi de me mettre des deadlines, mais les enfants sont de petites bestioles qui réservent beaucoup de surprises aux horaires trop précis…